Descartes Et Sartre

fasse voir, ni qu’on les voie. C’est sans doute un mal que d’être plein de défauts mais c’est encore un plus grand mal que d’en être plein et de ne les vouloir pas reconnaître, puisque c’est ajouter encore celui d’une illusion volontaire ». Sartre et la thématique de la mauvaise foi. Mensonge à soi et mensonge aux autres car il est difficile d’assumer les multiples responsabilités qui nous incombent tant dans notre facticité que dans notre transcendance. Notre liberté nous angoisse et

certitude que je suis en présence de mon semblable ? Est-ce le produit d’un jugement ? Par exemple, lorsque je me mets à la fenêtre, que c’est l’hiver, je ne vois que des bonnets et des manteaux et par un jugement j’affirme que ce sont des hommes… (Descartes, Méditations Métaphysiques). Mais ce n’est qu’une hypothèse : comment suis-je certain que l’autre est conscient ? Le problème se pose donc bien vite : comment alors prouver l’existence de la conscience, cette substance immatérielle qui par définition

moral, mais elle dit aussi que je suis un être pensant. B) Je suis un être pensantDans le Discours de la méthode et dans les méditations métaphysiques Descartes exprime sa déception vis-à-vis des connaissances acquises, seules les mathématiques semblent fiables, mais elles sont inutiles. Descartes se propose de reconstruire un savoir nouveau, une philosophie vraie qui serait utile et fiable. Pour cela, il faut partir d’une vérité absolument certaine. Pour la découvrir, il

[pic] Jean-Paul Sartre : Jean-Paul Sartre est né en juin 1905 à Paris. Son père meurt en 1906, très jeune, « mort en bas-âge ». Il est issu d’un milieu bourgeois et cultivé. Enfant, il reçoit des cours à domicile. Puis, il fréquente le lycée Henri IV de Paris : Il rencontre Paul Nizan (romancier, essayiste, journaliste, philosophe français). Il prépare le concours d’entrée à l’Ecole normale supérieur au lycée Louis-le-Grand. Il intègre ainsi l’ENS en 1924 et obtient son agrégation

regard réflexif de sa démarche propre. Le deuxième phénomène qui nous modèle sans nous en rendre compte découle du précédent : l’accoutumance produit une tendance à la répétition chez l’homme qu’elle condamne à vivre en fonction de son passé. Descartes illustre cette idée dans les Œuvres philosophiques : « Lorsque j’étais enfant, j’aimais une fille de mon âge qui était un peu louche, au moyen de quoi, l’impression qui se faisait par la vue en mon cerveau, se joignait tellement à celle qui s’y faisait

sa version phénoménologique, plus précisément tel qu’il se pose chez Husserl et Paul Ricœur. Mais auparavant, nous aurons à voir comment la question de l’identité personnelle s’est nouée au début des temps modernes principalement depuis Descartes et Hume. Descartes, on le sait, est l’inventeur de la philosophie du sujet en ce qu’il est le premier à avoir pris de façon systématique le cogito comme thème, et à en avoir fait le pivot de sa philosophie. Si Hegel le célèbre comme le héros de la philosophie

chercher si la conscience est l’essence de l’homme consiste à chercher si cette conscience est ce qui est nécessaire et suffisant pour qu’un homme soit. 1°/ DESCARTES : étude du « cogito ». (Vérifier dans le manuel de philo, quelle est la nationalité de Descartes, à quel siècle il a vécu). Le mot « cogito » signifie « je pense » en latin. Descartes cherchera à savoir donc si la pensée est l’essence de l’homme. Pour cela il va adopter une démarche qui, progressivement, va éliminer tout ce qui n’est pas

démontré rationnellement B) La solution d'Aristote : un fondement dans la perception sensible C) Le problème de l'induction chez David Hume II – Fonder la science sur l'existence du sujet pensant : Descartes et le doute radical (Méditations métaphysiques de R. Descartes) A) Le point de départ de Descartes : le doute radical B) De quoi puis-je douter ? C) Qu'est-ce qui résiste au doute ? La certitude « Je pense, donc je suis » D) La démonstration de l'existence de Dieu E) Ce que l'on conçoit clairement

Définir exact = accompli, ajusté, conforme à la réalité, vrai. => Poser la question de l'être: je suis ou je deviens? Nature humaine ou essence de l'humain (existence?) PREMIERE PARTIE: Une réponse: quel est ce je qui dit je? -par exemple descartes: "Je suis une chose qui pense". POUR UNE DEUXIEME PARTIE: Réponse exacte? Qui pense? a) problématique du changement, du devenir. b) problématique de l'inconscient. Le psychisme ne se réduit pas à la conscience: la conscience n'est que la partie

fondement absolu selon DESCARTES (1596 – 1650). Pour parvenir à une certitude fondamentale, DESCARTES décide de se débarrasser de tous les préjugés reçus depuis son enfance. Il s’agit d’une stratégie intellectuelle. «  Je pensais qu’il fallait que je rejetasse comme absolument faux tout ce en quoi je pourrai imaginer le moindre doute, afin de voir s’in ne me resterait point quelque chose en ma créance qui fut entièrement indubitable ». Discours sur la méthode. Ce doute de DESCARTES est volontaire,