Descartes Et Sartre

fatalisme ? N’est-ce pas un terme trop fort, enlevant toute liberté, tout libre arbitre, dans la conduite de la vie ? Quelle peut-être la part de mauvaise foi d’une telle conception ? Et à quoi servirait la psychanalyse, si tout était déjà joué ? Sartre a beaucoup parlé de cette domination de l’être par son inconscient, pour la rejeter. Nous sommes responsables de nos actes, et nous ne pouvons, ni ne devons, nous cacher derrière aucun fatalisme, inconscient ou non (L’Être et le Néant). Avoir conscience

toujours se traiter soi-même. Existe-t-il une autre solution, une rencontre du troisième « type » ? Car par son corps autrui est comme une chose, mais par son âme, autrui est comme moi. b. Rappel 1 : A-t-on déjà vu autrui ? Oui avec Descartes, c’est dans seconde méditation métaphysique, ( §11/12/13. Episode dans lequel il a constaté qu’il connait l’existence du morceau de cire par la seule inspection de  « l’esprit » - entendement -, mais que la perception est incapable de lui fournir

dans le cadre du sujet c'est à dire poser l'idée d'inconscient, la penser, et se demander si alors la liberté demeure pensable ou non. Réponse spontanée Elle est affirmative. C'est du reste la principale critique que des philosophes comme Alain ou Sartre firent à la théorie psychanalytique. On reprocha à Freud en ruinant l'idée de liberté de dégager l'homme de la responsabilité de ses actes. Il est vrai, du reste, que Freud introduisit l'idée de déterminisme psychique et que liberté et déterminisme

Dissertation : La conscience de soi suppose-t-elle autrui ? Selon Descartes et son cogito, « je pense donc je suis », le fait de penser fait exister l’individu en tant que tel. Il semble que nous nous pensons nous-mêmes, que nous sommes les mieux placés pour forger notre conscience de soi. Pourtant, il arrive que nous fassions des choix différents selon l’opinion et l’avis d’un autre individu qui nous entoure. D’où cette question perplexe : La conscience de soi suppose-t-elle autrui ? A première

QUESTIONS DE PHILOSOPHIE 2) Que signifie dans la philosophie de Sartre « l’existence précède l’essence » ? Que signifient l’ « en-soi » et le « pour-soi » dans la philosophie de Sartre ? Lorsqu’ autrui me regarde, il me réduit à être tel qu’est son image de moi dans sa conscience.Il me juge, c’est comme si mon existence était figée en une essence. De « pour-soi » je deviens « en-soi », il nie en moi toute capacite de changement, ainsi que tout pouvoir sur moi-même puisque je suis réduit à n’exister

bon vouloir, à ce qu’il a envie de faire. En ce sens il peut décider gratuitement et indifféremment de faire tel ou tel acte. Peut-on donc défendre une contingence au niveau de l’action humaine ? La thèse de la liberté d’indifférence formulée par Descartes est une réponse positive à cette question. Elle est illustrée par le « complexe de Buridan ». Le paradoxe de l’âne de Buridan est la légende selon laquelle un âne est mort de faim et de soif entre son picotin d'avoine et son seau d'eau, faute de

psychanalyse lui semble dangereuse parce qu'en niant notre liberté elle nie en même temps notre responsabilité. Dans le même ordre d'idée, Sartre, philosophe de la liberté, procède à une critique de la théorie psychanalytique. Croire en l'inconscient ne serait qu'un alibi pour nier notre libre arbitre. C'est parce que l'inconscient semble exclure la liberté que Sartre la conteste. Or, il est de toutes autres façons de concevoir l'inconscient que celui de Freud. Il existe une forme

conscience de soi à la connaissance de soi. Si le passage est possible, on découvrira non pas seulement qui l'on est, mais quel moi est connaissable comme tel par moi. 5/Problématique, annonce du plan : Ce passage n’est-il pas réalisé par Descartes ? Moyennant des précautions méthodologiques, je pourrais dépasser l’aporie initiale de la connaissance de soi par soi. Mais à y regarder de plus près, cette connaissance de soi par soi est-elle bien exempte de préjugés ? Le détour par l’autre n’est-il

Michel Tournier Vendredi, Limbes. Descartes Discours IV Méditations 1/2 Hegel Phénoménologie de l'Esprit I Sartre L'Être et le Néant, L'Existentialisme est un humanisme. Le bébé vit en fusion avec sa Maman ou la personne qui en fait office. Alors, il n'y a aucune différence entre le corps du bébé et celui de la Maman. Le rôle de l'éducation, c'est d'opérer la séparation du corps de la mère, c'est à dire la reconnaissance de deux personnes distinctes: on appelle cela le processus d'individuation

determinée,enfin nous verrons que la liberté authentique consiste en une evolution constente de la conscience. 1. Si la conscience suffisait pour être libre alors les animaux seraient libres car ils sont eux aussi dotés de conscience. Bien entendu Descartes réservait la pensée et l’âme aux seuls êtres humains mais les recherches en éthologie (étude du comportement animale) ont largement mis en cause l’idée cartésienne selon laquelle les animaux ne sont que des machines déterminées tandis que l’homme