Descartes Substance Pensante

« Il ne peut y avoir de vérité autre au point de départ que celle-ci « Je pense donc je suis » ; c’est là la vérité absolue de la conscience s’atteignant elle-même. »Pour Sartre comme pour Descartes, la conscience est le point de départ absolu. Mais si pour Descartes le cogito renvoie à une substance pensante qui fonde la nature humaine comme raison, pour Sartre au contraire, la pensée surgit de nulle part et construit à la fois notre subjectivité et l’intersubjectivité. Par la conscience, nous atteignons

et l'inconscient, revient finalement à s'interroger sur l'homme, et sur les rapports entre son âme et son corps. Dès lors, Descartes établit contre toute idée reçue, qu'il est plus facile de connaître son âme, cette substance pensante, que son corps, la substance étendue qui compose l'homme. Cette découverte permet d'affirmer que l'on se définit d'abord comme une substance dont toute l'essence est la pensée, et que celle-ci n'a pas besoin du corps pour être établie. Le sujet se saisit tout à la

plus, il peut ressentir des émotions ce qui nous montre qu'il possède un monde intérieur. L'homme est donc un sujet conscient. Si cette conscience peut être vue différemment, elle n'en est pas mois réelle. Ainsi Descartes décrit la conscience comme étant une substance pensante, c'est à dire une réalité permanente et invariable. Dans un démarche méthodique, il met en doute toutes les vérités du monde: il remarque alors que par exemple les connaissances issues de nos sens peuvent êtres faussées

n’en est pas pour autant exacte, elle ne permet pas de se décrire parfaitement. Le « qui suis-je » ne renvoie pas à la réflexion sur la nature de l’homme mais sur son identité. On peut s’interroger sur son sens métaphysique ou psychologique. Pour Descartes, c’est avant tout notre conscience qui nous définit (« Je pense donc je suis ») alors que pour un enfant il citera son apparence dans un premier lieu pour se définir. La notion d'exactitude, c’est-à-dire la qualité de ce qui est vrai, ce qui est

Resumé du Discours de la Méthode de Descartes Première partie Considérations touchant les sciences Le Discours de la méthode s'ouvre sur la fameuse phrase « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ».Descartes nous explique dans cette première partie que le bon sens (puissance ou pouvoir de juger) est réparti également chez chaque être humain, mais dépend de la manière dont chaqueindividu utilise cette faculté. C'est cela même qui crée la divergence des opinions. Cela fait écho à

de son passé ni de son futur. La conscience est la source de toute interrogation sur la condition humaine. . L'essence de l'homme c'est sa conscience, synonyme de pensée chez Descartes, qui est donc le savoir immédiat de soi-même. Mais l'homme est à la fois esprit et matière, Descartes affirme l'union de ces deux substances. L'homme est le seul être à vivre l'union de l'ame et du corps. - Le surgissement de la conscience. . Cette apparition est une intuition fulgurante. Elle surgit lorsque

philosophe Pascal récuse pour sa part l’idée de conscience « substance » (« une chose » pensante) et lui préfère la métaphore du roseau qui évoque non seulement la grandeur de l’homme mais aussi sa fragilité : « La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. Pensée fait la grandeur de l’homme […] L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature. Mais c’est un roseau pensant » Toute conscience est une conscience morale La conscience

Référence : Descartes – Le discours de la méthode PREMIERE PARTIE : Le Discours de la méthode s'ouvre sur la fameuse phrase « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée4 ». Descartes nous explique dans cette première partie que le bon sens (puissance ou pouvoir de juger) est réparti également chez chaque être humain, mais dépend de la manière dont chaque individu utilise cette faculté. C'est cela même qui crée la divergence des opinions. Cela fait écho à la phrase de Montaigne

Ferdinand Alquié Descartes Collection dirigée par Laurence Hansen-Løve Edition numérique : Pierre Hidalgo La Gaya Scienza, © octobre 2011 1 Table des matières Introduction : L’ordre cartésien .................................... 3 1. Le collège. Les premiers écrits. Le rêve d’une science universelle et l’idée de méthode. ..................................13 2. L’œuvre scientifique ................................................ 38 3. La métaphysique ...........................

chose que des objets, que je les tiens pour des sujets comme moi ? Si on ne peut pas saisir qu'ils sont des sujets, des êtres doués de conscience de manière directe, il est possible de le faire de manière indirecte. Comment ? Comme l'explique Descartes au Marquis de Newcastle, par l'intermédiaire de la parole. Parler, c'est dire ce que l'on pense donc en parlant on prouve qu'on pense, qu'on a des pensées, une conscience s'il est vrai qu'elle est liée à l'usage de la parole. Seulement, il n'est