Despotisme Bienveillant

C'est ce procès qui va mettre fin au cycle infernal de la vengeance. L'instance juridique dispose d'une autorité morale autant que les lois religieuses et dans le cadre des Euménides, ce sont les Dieux qui participent à cette transmission. Les Bienveillantes remplacent l'incantation du départ du «meurtre pour meurtre» par celle «d'amour pour amour». Steinbeck tout en nous décrivant les errements et les injustices d'une société en crise, n'oublie pas d'insister sur les valeurs que l'on y rencontre

guillotiné en ce matin du 21 janvier 1793. La démocratie, dans son commencement révolutionnaire, signe, semble t-il, l’arrêt de mort de la tyrannie. Mais force est de constater qu’un tel tyrannicide a pu sembler inaugurer, aussitôt, d’autres formes de despotisme peut-être plus anonymes mais tout aussi systématiques que celle que pouvait incarner un roi. Cette citation de Robespierre, instigateur de la Terreur et figure emblématique de la Révolution, illustre bien cette forme nouvelle et redoutable de tyrannie

d'originalité allant même jusqu'à introduire un jeu du langage. Les Erinyes sont dans la mythologie grecque les déesses de la Vengeance. Elles sont aussi appelées les "Euménides", par crainte de prononcer leur nom, signifiant ainsi par antiphrase "les Bienveillantes". Une autre tradition explique que se sont les Erinyes elles-mêmes qui prennent le nom d'Euménides et changent leur caractère vindicatif, après qu'Athéna les convainc qu'il serait préférable de faire respecter la justice sans cruauté. C'est d'ailleurs

réflexion sur l'homme, il essaie de comprendre cet incompréhensible. De plus, les auteurs peuvent s'interroger sur la nature humaine et sur ce que l'homme est capable de faire, en essayant de résoudre une énigme philosophique. Par exemple, dans Les Bienveillantes de Jonathan Littell, paru en 2006, nous sommes face à la biographie à la première personne du singulier d'un SS fictif, Maximilien Aue, ayant participé au génocide nazi. Dans ce livre, le lecteur s'identifie au meurtrier par le « je » et en éprouve

le Conseil Général du Gard, la Ville de Vergèze et la Région Languedoc-Roussillon Avec le soutien la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent Ce fut la fin de tout ce qui est beau. Jonathan Littell, Les Bienveillantes Lorenzaccio Drame romantique d’Alfred de Musset (1834) L’argument Dans la Florence des Médicis, le duc Alexandre règne sans partage sur la ville. Lorenzo, son cousin

(Grasset) 2003 - Jacques-Pierre Amette, La Maîtresse de Brecht (Albin Michel) 2004 - Laurent Gaudé, Le Soleil des Scorta (Actes Sud) 2005 - François Weyergans, Trois jours chez ma mère (Grasset) 2006 - Jonathan Littell, Les Bienveillantes (Gallimard) 2007 - Gilles Leroy, Alabama song (Mercure de France) 2008 - Atiq Rahimi, Syngué sabour. Pierre de patience (P.O.L.) Cependant, il semblerait que cette société littéraire soit en train de ''mourir''. Un certain nombres

à Athènes. Il est ensuite présenté devant l'Aréopage (tribunal athénien) et jugé par un jury composé de onze citoyens et Athéna. Il lui donne raison et les Érinyes deviennent les « Semnai Theai » (les Vénérables déesses) ou « Euménides » (les Bienveillantes). La malédiction qui pesait sur les Atrides est ainsi levée. SOURCE : wikipédia.fr

infernal dans la religion romaine, très tôt assimilées aux Erinyes grecques, divinités de la vengeance, filles de Gaïa et d’Ouranos (Mégère, Alecto et Tisiphone). Les Erinyes, à la suite du procès acquittant Oreste, devinrent les Euménides (les Bienveillantes auxquelles un culte fut rendu à Athènes) (3) l’engeance humaine serait bientôt sous l’autorité du domaine des Enfers (4) Formule homérique (5) Le serment par le Styx (fleuve des Enfers) est le plus terrible des serments des dieux. (6) Vulcain

la justice caduque des Erinyes impliquait la vengeance puisqu'elle appelait la loi du talion, donc le meurtrier devait périr à son tour ; cette vendetta était donc sans borne. Après la transformation des Erinyes en Euménides, c'est-à-dire les Bienveillantes dans Les Euménides, Eschyle nous présente une nouvelle organisation de la cité athénienne qui délègue au tribunal la fonction de mesurer et de sanctionner les crimes ; le traitement des crimes n'interfère donc plus dans les relations entre individus

Les Bienveillantes – Jonathan Littell, analyse du passage p. 301-308 1. Contexte historique p. 2 2. Analyse du texte p. 2 - 7 2. 1. Les personnages p. 3 2. 2. Structure p. 3 2. 3. Reprise résumée du texte p. 4 - 5 2. 4. Commentaires analytiques p. 5 - 7 2. 4. 1. le conflit entre SS et Ostministerium p. 5 - 6 2. 4. 2. Le racisme (nazi) p. 6 2. 4. 3. le rôle ambigu d'Aue p. 7 3. Commentaires