Dialogisme

offrent peu ou pas de d�gagements pour le th��tre. Deixis : Situation d'�nonciation. Lieu et moment o� locuteur et auditeur n'ont d'existence que par rapport au message transmis. Diachronie : �volution des faits linguistiques dans le temps.� Dialogisme : Caract�re dialogu� d'un texte non th��tral (ex. : proc�s-verbal d'un interrogatoire, �change de paroles dans un r�cit, etc.). En un sens �largi, le terme d�signe la structure de toute fiction fond�e sur un conflit entre deux polarit�s. Didascale

de monologue délibératif lorsque, dans une tragédie, le héros, face à un dilemme, se demande que faire et expose les arguments en faveur de l’un ou l’autre choix devant lequel il se trouve. 3 Situations et enjeux de l’argumentation A Polyphonie et dialogisme Une argumentation fait toujours entendre plusieurs voix (polyphonie). En effet, même en l’absence totale des marques d’un destinataire, l’argumentateur n’est jamais seul : argumenter c’est se situer dans un débat déjà ouvert ; c’est prendre position

rapport d’adhésion à soi, d’immédiateté qui caractérise la vie intime, et l’ouvrent à une extériorité, une altérité, ne serait-ce qu’en raison du caractère collectif et arbitraire de la langue. Le théoricien Mikhaïl Bakhtine a introduit la notion de dialogisme pour désigner les formes de la présence de l’autre dans le discours. Non seulement on hérite de sa langue, affirme-t-il, et les mots y sont marqués par les usages d’autrui, mais le discours lui-même ne se construit jamais que relativement à autrui

agglomère diverses voix (narrateur(s), personnages) qui peuvent correspondre à différents groupes sociaux. Le roman est un carefour de language, grace au jeu des points de vue, par le discours indirect libre, des effets de contamination lexicale. Dialogisme s'appele aussi polyphonie, c'est le rapport que chaque énoncé entretient avec d'autres énoncés, c'est le rapport du roman au sociolecte, au language scientifique, aux univers discursifs. Le roman est ouvert à l'exteriorté par e biais de cette intégration

classiques de l’imitation, les auteurs ont toujours développé de la créativité et ont toujours actualisé leur discours à la société dans laquelle ils sont. En réalité, Bakhtine a développé ce phénomène : toute œuvre littéraire s’inscrit dans un dialogisme. Le discours littéraire est polyphonique, il se compose de diverses voix qui préexistent dans la société et dans la littérature. La société se nourrissant aussi de la littérature et vice et versa. Cette définition de l’intertextualité a été reprise

transtextualité : - intertextualité (cf. Kristeva) * Paratextualité (notes, titres, etc.) * Métatextualité (relation critique) * Architextualité * Hypertextualité. Bakhtine et la poétique du roman * La notion clé de son étude est le dialogisme (= tout rapport entre deux discours) : la culture est un composé de discours (cf. polyphonie du roman) * Il y a union de la forme et du contenu * Prédominance du social sur l’individuel Poétique et sémiotique : Philippe Hamon * S’attarde

pratiques (2008). Genres énonciatifs • Discours historique, scientifique, juridique (troisième personne, discours débrayé) En peinture : le tableau d’histoire, le paysage VS • Discours littéraire autobiographique, poésie (première personne et dialogisme, discours embrayé) En Peinture : le portrait, la nature morte Les genres en peinture. Énonciation et semi-symbolisme • Portrait: centralisation du sujet sur le plan de l’expression et confrontation avec un individu (particularisation du visage

qui domine par la «frime», est d’autant plus détestable qu’il masque une grande faiblesse de pensée. Satirique, le texte cherche plus à persuader qu’à convaincre, équilibre explication et séduction, cette dernière provenant essentiellement d’un dialogisme qui sème au long du texte des exemples caustiquement choisis et introduits, destinés à susciter le rire du lecteur contre ce «jargon» pour établir une complicité de jugement. Le texte adopte un plan inventaire, sériant les diverses composantes du

Toutefois, à la suite de Paul Claudel qui croyait qu’il était possible de trouver des routes entre les nations qui n’étaient pas fondées par des canons et des régiments en marche, les comparatistes vont tenter d’établir une compréhension et un dialogisme intra culturels. Claude Bonnefoy déclarait : « si l’écriture est en souci commun à la quasi-totalité des écrivains d’aujourd’hui, les uns l’utilisent pour questionner le monde pour investir les grands figures de l’imaginaire et de l’inconscient

solennelle, grande comme l’espace, sans division de minutes ni de secondes », et lui évoque aussi l'éternité, soit l’infini qui conjure la fuite du temps dénoncée dans L’Horloge en vers. Enfin, venons-en au dernier point commun, à savoir le dialogisme entre ces deux poèmes écrits presque au même moment dans deux genres différents. Après l’achèvement de L’Horloge en prose, Baudelaire ajoute quelques expressions qui suggèrent la relation avec L’Horloge en vers : l’une est le mot « prodigue »