Diégèse

nous donne à entendre les protagonistes, notamment les maris. Elle possède une voix suave, avec parfois des touches de sarcasme. En effet, elle endosse à la fois le rôle de narratrice, mais elle va aussi juger et réagir à ce qui se passe dans la diégèse. Sa voix est la première chose que l’on entend, sa présence imaginaire est donc posée dès le début. Elle va être comme omnisciente et va interagir indirectement avec les femmes. On ne voit en conséquence jamais Addie, on la croisera uniquement dans

Césure : Repos à l'intérieur d'un vers, après une syllabe accentuée Deus ex machina : Personnage - ou événement – dont l'intervention conclusive permet à l'auteur de couper court au développement d'un scénario, de façon à éviter la catastrophe. Diégèse : Imitation d'un événement en paroles, en racontant l'histoire sans représenter ses personnages. Fatalité : Force surnaturelle par laquelle tout ce qui arrive (surtout ce qui est désagréable), est perçu comme déterminé d'avance d'une manière inévitable

transition ( pas de fondu) Découpage : division du film en séquences, sous-séquences.      scène : une sous-séquence à l'intérieur d'une unité d'action     séquence : séries de plan qui créent une unité narrative dans un même cadre spatio-temporel Diégèse : ensemble de l'histoire racontée     Échelle de plan : échelle établie par rapport à la taille des personnages     Plan : portion de film comprise entre deux collures.     Plan général : un vaste paysage avec au loin  des personnages, par vraiment

science du texte. Ne pas confondre la fiction(ce que l'on raconte) et la narration (comment on raconte). Il faut donc distinguer le temps de l'histoire et le temps de la narration. Par la narration, l'auteur crée un monde cohérent et particulier ( la diégèse) auquel le lecteur peut adhérer. Événements => anecdote que le récit raconte => mise en style ORGANISATION Schéma narratif quinaire : état initial => élément perturbateur ou naissance du conflit=> péripéties ou éléments de transformation =>éléments

Le prénom « Gervaise » se retrouve fréquemment en position «sujet dans les phrases du texte. C'est bien son point de vue sur la vie de son quartier qui nous est rapporté (point de vue interne d'un personnage qui fait partie de la narration, de la diégèse). De manière secondaire (c'est-à-dire introduite par Gervaise), le père Bru se détache lui aussi: son nom apparaît à deux reprises, il est sujet de verbes et son mode de vie est évoqué au singulier. En arrière-plan de ces deux personnages, des silhouettes

un espace suggéré · « L’arroseur arrosé », 1896 impression de réalité produite par l’image filmique, facilité identification du spectateur : 1) à la situation, 2) à un personnage. Mais, cinéma ouvre un espace, la diégèse (le monde du film) qui libère le spectateur du poids des règles du monde réel. Identification du spectateur importance + + (drogue optique)

regard caméra dans le cinéma classique La comédie musicale c’est le premier genre ou le regard à la caméra n’est pas proscrit. « C’est la star, en tant qu’elle est à elle-même son propre personnage, qui se surimpose au personnage, plus étroit, de la diégèse particulière dans laquelle la star apparait. Fred Astaire est cette figure transdiégétique, reconduite de film en film, à quoi se réduit la star et où elle s’exhibe en exhibant son savoir-faire. Vedette de cinéma ? Vedette de music-hall d’abord, par

sont dans un rapport complémentaire ; les paroles sont alors des fragments d'un syntagme plus général, au même titre que les images, et l'unité du message se fait à un niveau supérieur : celui de l'histoire, de l'anecdote, de la diégèse (ce qui confirme bien que la diégèse doit être traitée comme un système autonome11). Rare dans l'image fixe, cette parole-relais devient très importante au cinéma, où le dialogue n'a pas une fonction simple d'élucidation mais où elle fait véritablement avancer l'action

cents mètres environ, suivie presque aussitôt d’un crépitement d’armes automatiques [...]. Une femme arrive, poussant des hurlements. - Ils l’ont tué, ils ont tué mon mari, gémit-elle ». Le pronom « ils » réfère forcément ici à l’intérieur de la diégèse, à une réception doxique d’actant collectif diabolisé, synonyme de gens du pouvoir. Ceux donc qui poussent une femme aux « hurlements » comme une bête aux abois, comme le suggère la répétition avec « ils l’ont tué ». On peut dès lors évaluer toute

famille avant d’aller « faire son droit ». C’est sur ce bateau qu’il va rencontrer M. Arnoux, qui l’introduira ensuite dans le monde de l’art, et surtout Mme Arnoux, qui va devenir son grand amour. Nous sommes ici au point de passage entre incipit et diégèse, c'est-à-dire entre l’ouverture du roman et le roman proprement dit (=l’histoire). Ce passage oriente ainsi le déroulement du roman. Il s’agira donc de voir en quoi ce passage est programmatique dans l’économie romanesque. Nous verrons dans une première