Diégèse

le page est incapable de se juger, lui et ses actions. Le texte semble mettre en place une progression psychologique comme narrative pour aussitôt la défaire : le page ne change pas, le roman se répète. Cette scène joue un rôle capital dans la diégèse : c’est à partir de ce second assassinat que le page est définitivement disgracié. C’est une scène capitale d’un point de vue moral, d’abord, car elle ouvre le cycle de la disgrâce ; mais c’est également une scène capitale d’un point de vue narratif

page et que l’histoire est déjà terminée pour elle au moment où elle la raconte. Pourtant, par le biais des dialogues au discours direct rapporté, l’instance narratrice devient intra-diégétique : Amélie assume le rôle de narrateur en exposant une diégèse dont elle fait partie. Les pensées et les actions de la narratrice sont dès lors intégrées et racontées dans le récit. La voix narratrice, elle, est homo-diégétique voire auto-diégétique ; en effet, Amélie n’est pas un simple témoin des événements

d'ordonner les recherches romantiques, de fixer leurs fondements théoriques, tant au niveau formel qu'à celui de la définition d'une démarche et d'un objet poétique. Baudelaire établit la modalisation — mise en scène du «je» écrivant, catalyseur de la diégèse émotive; mais le lecteur intervient également dans cette modalisation, posé d'emblée comme double, «semblable», de l'auteur — comme critère-même de la poésie: réalisation définitive de la subjectivité revendiquée par les romantiques. Baudelaire

Histoire et esthétique du cinéma – BA2 Automne 2021 Prof. : Olivier LugonIntroduction à l’histoire des écrans – TA Tobias Sarrasin : tobias.sarrasin@unil.chLa figure du split screen chez Brian De Palma Si le split screen est utilisé déjà lors du cinéma des premiers temps, notamment pour représenter le monde onirique et imaginaire, il connaît un essor particulier à partir de la fin des années 60, notamment dans le cadre du cinéma hollywoodien. Cet essor est favorisé par le contexte artistique

décision de Cécile d’ «ébranler» les amours d’Anne et de son père (le «plan»); la seconde correspondant au «complot» et à ses conséquences. Moments-clef du roman: -     Selon l’auteur du roman, Françoise Sagan, il y a un moment déterminant dans la diégèse de l’oeuvre: «celui où Anne apprend la présence d’une maîtresse chez l’homme qu’elle aime: l’instant où l’on comprend, avec elle, qu’elle se tirera mal de cette histoire.»[3] Ce moment est aussi déterminant pour la narratrice, qui découvre le côté

stéréotypes, proverbes, etc. (les syntagmes figés participent de la doxa, ils nécessitent une certaine implication culturelle2). C’est tout le système de la connotation, qu’Alice ne maîtrise pas encore suffisamment au début du roman, qui permet à la diégèse de s’effectuer comme la négation d’un « second degré » du langage, l’histoire va donc donner corps à tout ce qui se dit, sans restriction. Profondément magique, la parole du pays des merveilles est en quelque sorte une matérialisation de la fonction

percevait comme normal, puisqu'appartenant à notre réalité qui devient bizarre : les chaussures que Peter a achetées dans un grand magasin font tache dans le décor. L'incapacité à savoir si Peter rêve ou si le Pays Imaginaire existe réellement dans la diégèse est intrinsèque au mythe de Peter Pan. Elle est ici exploitée pleinement à la fin du film. Alors que les enfants et Peter on bel et bien disparu pendant quelques jours, puisque Moira les attend très inquiète dans la chambre des enfants, on retrouve

aient une architecture parfaite. Nous pourrions dire par ailleurs, que la majorité de ses œuvres, comme L'Insoutenable légèreté de l'être, comportent sept chapitres. Pour le reste, le mythe de l'Éternel Retour apparaît également à l'intérieur de la diégèse. A ce propos, l'image fondatrice de Tomas à la fenêtre se retrouve alors que le récit de l'aventure est bien avancé ce qui suscite un aparté de l'auteur et crée une parenthèse interrogative. Ainsi, alors qu'au début du roman Tomas se trouve « debout

XIII), ou encore “59. molt plorant et om. A’B’ ; sergant et li dist qu’il CDGA’B’” (p. 39). Cette édition de Droz s'adresse donc vraiment à un public de lettrés, ayant déjà un bagage personnel et voulant dépasser la simple connaissance de la diégèse. C'est évidemment pour cette raison que le texte de cette édition n'a pas été traduit et ne se présente qu'en ancien français. C'est une réplique parfaite du contenu du manuscrit original, accompagné d'un appareil critique conséquent permettant une

littérature d’Europe occidentale, que l’ouvrier occupât le rôle de personnage principal dans un récit. Toutefois, indépendamment de ce déplacement sociologique très localisé, apparurent des personnages qui, tout en jouant un rôle important dans la diégèse, n’étaient pas susceptibles de susciter l’admiration, mais au contraire pouvaient susciter le mépris, la désapprobation ou la pitié. Il en fut de même en Europe orientale, par exemple en Russie. En Russie d’abord, lieu de naissance du terme, le personnage