Diotime

joie, une jouissance attendue est donc quelque chose de très positive pour l’être humain. De plus certains désirs assouvis sont sources de plaisir comme le dit Platon qui utilise dans le Banquet un autre mythe, raconté cette fois par la prêtresse Diotime (Banquet, 2O3ac) : Eros (= le désir amoureux) a été conçu le jour de la naissance d'Aphrodite, après le festin que les dieux, parmi lesquels Poros ("la ressource", "la richesse"), donnèrent en cet honneur. Penia ("la pauvreté", "l'indigence"), une

s’épanouir. 5. Le désir d’immortalité et d’éternité (Platon) Poussons l’idée encore plus loin. Si notre désir de vivre et d’exister est le désir cardinal, alors cela signifie que nous désirons la vie éternelle. On trouve cette idée chez Platon : Diotime : En définitive, Socrate, l’amour de ce qui est beau n’est pas tel que tu l’imagines. Socrate : Eh bien, qu’est-il donc ? – L’amour de la procréation et de l’accouchement dans de belles conditions. – Admettons que ce soit le cas. – C’est exactement

Le désir d’immortalité et d’éternité (Platon) Poussons l’idée encore plus loin. Si notre désir de vivre et d’exister est le désir cardinal, alors cela signifie que nous désirons la vie éternelle. On trouve cette idée chez Platon : Diotime : En définitive, Socrate, l’amour de ce qui est beau n’est pas tel que tu l’imagines. Socrate : Eh bien, qu’est-il donc ? – L’amour de la procréation et de l’accouchement dans de belles conditions. – Admettons que ce soit

n'est pas un homme accompli et qui n'est pas non plus intelligent, se figure l'être dans la mesure voulue: c'est que celui qui ne croit pas être dépourvu n'a point envie de ce dont il ne croit pas avoir besoin d'être pourvu. - Quels sont donc alors, Diotime, m'écriai-je, ceux qui s'emploient à philosopher, si ce ne sont ni les sages, ni les ignorants ? - La chose est claire, dit-elle, et même déjà pour un enfant! Ce sont ceux qui sont intermédiaires entre ces deux extrêmes, et au nombre desquels doit

science ? Prenons pour exemple la science et le domaine de la philosophie. La philosophie est tout d'abord une quête, une recherche du savoir et de la sagesse. La philosophie ne peut être imposée à un homme cela doit être un choix personnel. Selon Diotime, une prêtresse que rencontre Socrate, la philosophie est destinée à ceux qui savent qu'ils ignorent, Socrate déclare « Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais pas. ». Donc un Dieu ne peut philosopher car il sait déjà tout. Un philosophe tente

s’épanouir. 5. Le désir d’immortalité et d’éternité (Platon) Poussons l’idée encore plus loin. Si notre désir de vivre et d’exister est le désir cardinal, alors cela signifie que nous désirons la vie éternelle. On trouve cette idée chez Platon : Diotime : En définitive, Socrate, l’amour de ce qui est beau n’est pas tel que tu l’imagines. Socrate : Eh bien, qu’est-il donc ?  – L’amour de la procréation et de l’accouchement dans de belles conditions.  – Admettons que ce soit le cas.  – C’est exactement

philosophe ni ne désire devenir sage ; car l'ignorance a précisément le fâcheux effet de persuader à ceux qui ne sont ni beaux, ni bons, ni sages, qu'ils possèdent ces qualités : or nul ne désire les choses dont il ne se croit point dépourvu. - Mais, Diotime, qui sont donc ceux qui philosophent, si ce ne sont ni les sages ni les ignorants ? - Il est évident, même pour un enfant, dit-elle, que ce sont ceux qui tiennent le milieu entre les ignorants et les sages, et l'Amour est de ce nombre. La sagesse

qu’est le désir. Il commence pas signaler le manque mais il faut différencier les manques, comme les besoins. Le désir n’est pas manque de quelque chose s’il est le manque de soi-même, c’est-à-dire finalement une privation de l’âme. Avec la prêtresse Diotime, il nous indique que c’est en franchissant tout objet et tout être particulier que l’âme se délivre enfin pour regagner sa place : son véritable lieu qui n’a rien de sensible, et qui par conséquent n’a rien à voir avec un « objet manquant ». L’être-là

soudée à leur corps et forcée de considérer les réalités au travers des corps comme au travers des barreaux d'un cachot. » Platon, Phédon, Ive s. av. J.-C. http://www.devoir-de-philosophie.com/passup/citations.php?PARAMS= 224 Citation 289 Diotime : « Si la vie vaut jamais la peine d'être vécue, cher Socrate, c'est à ce moment où l'homme contemple la beauté en soi. » Platon, Le Banquet, ive s. av. J.-C. http://www.devoir-de-philosophie.com/passup/citations.php?PARAMS= 289 Citation 296

pas s’être contenté de cette éducation. D’après Maxime de Tyr, Socrate s’adressa à toutes sortes de maîtres dès sa jeunesse. Chose peut-être remarquable en ce temps, parmi ses maîtres, Socrate place plusieurs femmes. D'abord, vers 440 av. J.-C., Diotime, prêtresse de Mantinée, lui enseigna la science de l’amour, mais cette femme est peut-être un personnage inventé par Platon. Ensuite, Socrate fréquenta, de 441 av. J.-C. à 429 av. J.-C., Aspasie, la compagne de Périclès, célèbre tant par sa beauté