Diotime

alors la condition de tout projet et de toute entreprise. C’est ce que rappelle encore Platon quand il retrace dans un mythe du Banquet la conception et la nature d’Érôs. Contre l’opinion qui voit en Érôs un dieu, Socrate rappelle le discours de Diotime (interlocutrice fictive de Socrate) qui affirme qu’Érôs ne saurait être un dieu, puisqu’il souffre nécessairement d’un manque – condition de tout désir –, ce qui ne peut s’accorder avec la nature d’un dieu (la perfection de tout ce qui est divin)

l’unité initial est éphémère, fragile et superficiel, il s’agit bien ici d’une vision réductrice de l’amour (comme manque).  Le mythe de Socrate  Socrate détient un grand savoir notamment sur l’amour et dans ce texte il évoque ce qu’une prêtresse (Diotime « honorée des dieux » - la vérité viens d’une femme) lui a enseigné sur ce sujet dans sa jeunesse.  Il raconte la naissance de l’amour, associé par tous à la naissance d’Aphrodite (déesse de la beauté). L’amour n’est pas le fils d’Aphrodite nous

permanence qu'elle avait oubliées, perdues, dans son commerce avec les réalités sensibles. 2 Le beau et le bon Dans Le Banquet, Socrate évoque son initiation, dans sa jeunesse, aux mystères de l'amour par une femme prêtresse nommée Diotime. Dans ce récit que lui fait Diotime, le désir, Eros, est personnifié sous la forme d'un démon, intermédiaire entre le divin et le mortel, conçu le jour le la naissance d'Aphrodite par Pénia (pauvreté) qui abusa de Poros, endormi ivre de nectar dans le jardin de Zeus

de prendre conscience et donc de poser les questions pertinentes que soulèvent le destin de l'homme et de l'univers au sein duquel ce destin s'insère. Platon, dans le « Banquet » cernait bien le problème lorsqu'il prêtait à un de ces personnages, Diotime, dans son dialogue avec Socrate, les propos suivants en vue de définir la nature et les objectifs de la philosophie : « Aucun des dieux ne philosophe et ne désire devenir savant, car il l'est : et en général, si l'on est savant, on ne philosophe pas

s’épanouir. 5. Le désir d’immortalité et d’éternité (Platon) Poussons l’idée encore plus loin. Si notre désir de vivre et d’exister est le désir cardinal, alors cela signifie que nous désirons la vie éternelle. On trouve cette idée chez Platon : Diotime : En définitive, Socrate, l’amour de ce qui est beau n’est pas tel que tu l’imagines. Socrate : Eh bien, qu’est-il donc ? – L’amour de la procréation et de l’accouchement dans de belles conditions. – Admettons que ce soit le cas. – C’est exactement

Banquet aux origines d'Eros pour nous faire comprendre l'essence du désir. intro : Nous examinerons le passage du Banquet où Socrate rapporte les paroles de Diotime, prêtresse originaire de Mantinée, lorsque celle-ci expose la généalogie d'Eros. Après avoir porté sur le passage un regard d'ensemble, nous analyserons en détail les propos de Diotime, de manière à comprendre le problème qu'elle résout en recourant, ainsi qu'elle le fait, à la mythologie. METHODE AVANT TOUTES CHOSES... Il faut

conversion morale de ses concitoyens). D’après Maxime de Tyr, Socrate s’adressa à toutes sortes de maîtres dès son jeune âge. Chose peut-être remarquable en ce temps, parmi ses maîtres, Socrate place plusieurs femmes. D'abord, vers 440 av. J.-C., Diotime, prêtresse de Mantinée, lui enseigna la science de l’amour (cette femme est peut-être une invention de Platon). Socrate fréquenta Aspasie, compagne de Périclès célèbre tant par sa beauté que par son esprit, de 441 av. J.-C. à 429 av. J.-C., menant

fruit du désir d'une femme et d'un homme ? Platon, dans Le Banquet expose l’histoire d’Eros, un jeune enfant conçu lors de la naissance d’Aphrodite. Eros signifie le désir amoureux. Cette histoire a été raconté à Platon par une prêtresse appelé Diotime. La scène se passe pendant un festin que les dieux donné en cet événement. Poros un des leurs, s’était endormis enivré de nectar. Penia, une mendiante, passait par là et décida de se coucher à côté de lui. C’est ainsi que naquit Eros. Le désir, tel

que l’on ne peut désirer que ce que nous imaginons, et non la réalité. MONTAIGNE : « Nous défendre quelque chose, c’est nous en donner envie, nous l’abandonner tout à fait, c’est nous en engendrer mépris ». Nous désirons l’éternité (« discours de Diotime », PLATON, Le Banquet) : soit nous procréons, soit nous créons des œuvres. Nous pouvons même désirer la mort, comme Hamlet dans sa célèbre tirade (SHAKESPEARE, Hamlet, scène 1, acte III), afin d’échapper aux tourments du monde : « Etre, ou ne

philosophiques : Agoraphilo Lyon s’inspire des Nouvelles Pratiques Philosophiques (NPP). Ces dernières s’adressent tant aux enfants qu’aux adultes ou aux entreprises. Le mouvement des NPP est en lien, notamment, avec l’UNESCO, PHILOLAB ou la revue en ligne DIOTIME. Agoraphilo Lyon ne reçoit aucune subvention. A ce jour, son financement se limite aux seuls apports financiers des participants. C’est pourquoi les demandes d’adhésions sont les bienvenues ; il suffit de s’adresser au bureau de l’association. Les