Diotime

Comme l'a dit Platon, dans le « Banquet », celui qui désire une chose désire une chose qui lui manque et ne désire pas ce qui ne lui manque pas. Ainsi le bonheur est la satisfaction de tous nos désirs. Or si le désir est une manque comme l'affirme Diotime, et si nous désirons le bonheur, c'est qu'il nous manque. Alors l'Homme n’appellerait « bonheur » que l'objet manquant justement a son bonheur. Plus généralement le bonheur se définit comme étant État de satisfaction parfaite, de contentement du corps

transformation de la pie-mère - la sécrétion se fait en fonction de la pression qui va être dans le système : 150 cc pour tout le LCS intra dural - citerne - la grande citerne est infra-cérébelleuse - aire de résorption ! Page (sur diotime) Les granulations arachnoïdiennes ! ! - ESA - Hydrocéphalie : augmentation de la pression intra-crânienne ! - PIC doit être supérieur à PVC la protéinorachie autorisée est max 0.5g/l la cytologie (clair, eau de roche)

Discours de Phèdre • [179c] Discours de Pausinias (et intermède : Le hoquet d'Aristophane [185d]) • [185e] Discours d'Eryximaque • [189c] Discours d'Aristophane • [194d] Discours d'Agathon • Intervention de Socrate [198a] • Discours de Diotime [201c] • Irruption d'Alcibiade [212c] • Eloge de Socrate par Alcibiade [214e]

est partie. Deuxièmement, la poésie à comme vocation d’aspirer à la perfection de la beauté, certes un recherche d’un idéal : la dévotion à un idéal n’est rien d’autre que l’amour. Platon écrit dans Le Banquet, à travers une discussion entre Diotime et Socrate que l’amour c’est « la production dans la beauté, selon le corps et selon l’esprit », et que notre nature demande à produire, cependant il dit que ceux « qui sont plus féconds d'esprit que de corps » produisent « La sagesse et les vertus

L’amour n’est pas beau, ni bon, il ne s’ensuit pas qu’il soit nécessairement mauvais. On dira donc de l’Amour qu’il est quelque chose d’intermédiaire entre le beau et le laid, entre le bon et le mauvais : c’est à partir d’ici que le personnage de Diotime entre en scène. Mais tout le monde ne s’accorde-t-il pas à reconnaître que l’Amour est un grand dieu ? - Or comment cela se pourrait-il être puisque les dieux possèdent tout ce qui est beau et bon et que l’Amour, au contraire est privé du beau et

commune, et se trouve donc en droit offert à tous les hommes. Platon semble ici quelque peu renoncer à son habituel pessimisme élitiste. Il place cette théorie dans la bouche de Socrate, dans Le Banquet, qui dit reproduire le discours que lui fit Diotime, sage-femme et femme sage, pour l'instruire des choses de l'amour4. Elle résume son propos ainsi : 4 pp. 201d - 212b, et surtout à partir de 210b. Fiche 8 Le Bonheur, les Idées et l'Amour selon Platon p.12 Copyright P. van den Bosch

Mao Zedong lui demande huit ans de travail et est publié en 1982. En 1985, il reçoit le Prix quinquennal de littérature pour l’ensemble de sa carrière. Enfin, il commence son cycle mythologique et donne successivement Œdipe sur la route (1990), Diotime et les lions (1991) et Antigone (1997). Parallèlement, la publication de son Journal (1989-1997) éclaire la création, permet de comprendre l'importance que représentent pour l'écrivain la poésie, les rêves, l'inconscient et l'écriture. Œdipe sur

ses concitoyens). Disciple du physicien Archélaos de Milet, Socrate s’adresse à toutes sortes de maîtres dès son jeune âge[4]. Chose peut-être remarquable en ce temps, parmi ses maîtres, Socrate place plusieurs femmes : d'abord, vers 440 av. J.-C., Diotime, prêtresse de Mantinée, lui enseigne la science de l’amour[5]. Socrate fréquente Aspasie, sa maîtresse de rhétorique, compagne de Périclès célèbre tant par sa beauté que par son esprit, de 441 av. J.-C. à 429 av. J.-C., menant ses discussions dans

pas s’être contenté de cette éducation. D’après Maxime de Tyr, Socrate s’adressa à toutes sortes de maîtres dès sa jeunesse. Chose peut-être remarquable en ce temps, parmi ses maîtres, Socrate place plusieurs femmes. D'abord, vers 440 av. J.-C., Diotime, prêtresse de Mantinée, lui enseigna la science de l’amour, mais cette femme est peut-être un personnage inventé par Platon. Ensuite, Socrate fréquenta, de 441 av. J.-C. à 429 av. J.-C., Aspasie, la compagne de Périclès, célèbre tant par sa beauté

plus élevées. En effet, l’élévation vers la beauté en soi est supérieure à la beauté du monde sensible, soit le plaisir provoqué par les beaux corps. Platon montre donc dans son ouvrage, au travers de Socrate qui aurait été initié par la prêtresse Diotime aux mystères relatifs à Eros, le dieu grec de l’amour, comment on peut passer du désir des beaux corps à l’amour des belles âmes pour parvenir à la « révélation suprême » : la contemplation de la beauté en soi. Par le biais de l’amour des belles choses