Discours de la servitude volontaire

que le manque d’autonomie qui caractérise les mineurs est en fait librement consenti. Dans cette première partie du texte, les mineurs sont mineurs parce qu’ils le veulent bien et prennent plaisir à l’être. Ils sont les artisans de leur propre servitude. En refusant d’assumer leur responsabilité et de prendre le risque de la liberté, ils fabriquent les conditions de leur dépendance. Les exemples proposés par le texte indiquent que cette paresse et cette lâcheté sont principalement d’ordre intellectuel

Livre VI des Fables de La Fontaine reprend plusieurs sujets du poète grec Ésope, et notamment celui du Lion malade et du Renard. Ce sont là des personnages familiers du monde des apologues. En quoi cette fable offre une leçon de prudence face au discours des puissants. Pour répondre a cette question, on abordera en premier L’apologue, puis le miroir de la société de l’homme et enfin l’objective de la fable est atteint I. Apologue d’une tyrannie royale (histoire apparente) On peut soupçonner/ que

selon l'orientation politique des discours tenus la mise en avant de nuances dont chacune n'épuise pas le sens intégral : • formulation négative : où l'on pointe l'absence de soumission, de servitude, de contrainte, qu'elles soient exercées par d'autres individus (comme pour l'esclavage), ou par la société (c'est-à-dire par la Loi). • formulation positive : où l'on affirme l'autonomie et la spontanéité du sujet rationnel ; les comportements humains volontaires se fondent sur la liberté et sont

par une association volontaire d’être libres. On passe alors de la liberté naturelle (indépendance) à la liberté civile (autonomie) : cette dernière forme de liberté étant posée par la volonté des contractants, il suffit bien de le vouloir pour être autonome. 3°). La question présuppose enfin tout simplement que nous voulions être libres ; or est-ce bien sûr, de fait ? On peut avoir l’impression que l’homme, au contraire, par paresse ou par lâcheté, préfère parfois la servitude à la liberté. 2 références :

jamais enfuis depuis son enlevement il y a 18 ans, pourtant elle avait des possibilités multiples pour s’enfuir La peur et la menace suffisent elles pour expliquer la soumission ? Le pouvoir de rendre les victimes consentantes. Discours de la servitude volontaire d’Etienne de la Boétie (1530-1563). Comment comprendre la soumission du peuple à l’autorité malgré sa capacité de renverser tous les pouvoirs par sa force et nombre.. ? Plusieurs raisons ? La Boétie Admiration pour le chef Résignation

libre et égal aux autres puisqu’il est indépendant d’eux. Il ne rencontre que très rarement ses semblables. Avec le passage à la société et la vie en commun, l'homme naturel a été totalement perverti. Les deux maux de l’humanité sont apparus : la servitude et l’inégalité. Dès lors, comment concevoir un état de la société qui permettrait de retrouver la liberté et l’égalité ? Par quel moyen atteindre une société où les hommes seraient, dans leur être social, comme dans l'état de nature ? Continuant

BAC FRANÇAIS I. La question de l’homme dans le genre de l’argumentation du XVIe siècle à nos jours A. La Boétie, discours de la servitude volontaire (étude par extrait) Lecture Analytique n°1 : « C’est chose étrange d’ouïr parler » à « mort salutaire » Lecture Analytique n°2 : « Pauvres et misérables peuples insensés » à « fondre en bas et se rompre C. Sur les femmes (GT) Lecture Analytique n°3 : « Marivaux, La Colonie, extrait de la scène 13, 1750 » I. Ecriture poétique et quête de sens, du

peuple d’être le seul souverain légitime et donc de voter les lois auxquelles il est soumis. Il est alors maître de son propre sort. Pourtant à travers le livre de La Boétie, Discours sur la servitude volontaire, nous comprenons du point de vue de l’auteur, comme du point de vue de Rousseau, que la domination est volontaire de la part du soumis. D’ailleurs, si l’on compare la démocratie à d’autres formes de gouvernements telle que la dictature menée par un tyran, nous remarquons la démocratie est

faut une multitude d’intermédiaires publics ou privés pour prendre en charge cette multitude uniquement préoccupée de « petits et vulgaires plaisirs ». Entendue aussi l’absence de violence explicite : on sait depuis La Boétie que la vraie servitude est volontaire, qu’elle repose sur la soumission des faibles plus que sur la force des dominants. Alors, un despotisme peut-il être « détaillé, régulier, prévoyant et doux ? » Très certainement si l’on oppose despotisme et citoyenneté. Le citoyen est celui

selon l'orientation politique des discours tenus, la mise en avant de nuances dont chacune n'en épuise pas le sens intégral : formulation négative : où l'on pointe l'absence de soumission, de servitude, de contrainte, qu'elles soient exercées par d'autres individus (comme pour l'esclavage), ou par la société (c'est-à-dire par la Loi). formulation positive : où l'on affirme l'autonomie et la spontanéité du sujet rationnel ; les comportements humains volontaires se fondent sur la liberté et