Discours judiciaire

Dans un premier temps, nous allons démontrer que cette tirade est un texte délibératif qui recommande avec ferveur l’inconstance amoureuse, dans un second temps, nous allons analyser Don Juan sous l’aspect d’un plaidoyer relevant de la rhétorique judiciaire et dans un troisième temps, nous allons étudier l’autoportrait flatteur qui a pour reflet une noblesse privée de ses attributions classiques. Nous allons démontrer que la tirade de Don Juan est un texte délibératif. Tout d’abord, nous allons

(FMH 119 + glossaire ; NPF, p. 86) (de l'adj. grec "épi-deiktikos" = démonstratif, et du verbe "épi-deiknumi" = montrer ; cf. "l'in-dex", le doigt qui montre) D'après les Anciens, les genres oratoires sont au nombre de trois : le judiciaire, qui accuse (réquisitoire) ou défend (plaidoirie) ; le délibératif, qui conseille ou déconseille dans toutes les questions concernant la cité ; et l'épidictique, qui blâme et, le plus souvent loue soit un homme, soit une catégorie d'hommes comme

chacun défend son opinion. Et 3 genres de discours datant de (l’Antiquité, Ve s. av. J.C) : - Judiciaire (établie la vérité) - Délibératif (Débattre) - Épidictique Il y a 2 genres de l’épidictique : - L’éloge - Le blâme I/ L’éloge C’est un discours par lequel un locuteur cherche à mettre des mérites en avant, à convaincre. Le Blason : C’est un genre poétique qui met en valeur la beauté physique (d’un individu) L’éloge panégyrique : discours public célébrant les vertus d’une personne

éloquent, qui organise ses idées et qui les expose clairement. Séance 2 : présentation des objectifs de la séquence et notions de l’éloquence et de la critique sociale. I. L’éloquence L’éloquence est l’art de bien parler : c’est elle qui rend un discours ou un orateur persuasif. Cette capacité de persuader et de convaincre, qui pousse l’auditeur ou le lecteur à adhérer aux propos de l’auteur ou de l’orateur, peut être mise au service de causes ou d’engagements dont les enjeux varient selon les époques

puis fut introduite à Athènes par le sophiste Gorgias, où elle se développa dans les milieux judiciaires et politiques. Elle vise donc à persuader un auditoire sur les sujets les plus divers. Elle a progressivement laissé place à un art de bien dire plutôt qu’un art de persuader, se restreignant à un inventaire de figures relevant des ornements du discours. À ses débuts, la rhétorique s'occupait du discours politique oral, avant de s'intéresser de manière plus générale aux textes écrits et surtout

l’hypothèse suivante : que faut-il penser d’Hélène, si elle n’a pas été enlevée, mais si elle a été charmée ou séduite par le discours de Pâris ? Quelle est sa part de responsabilité ? Texte : « 8.  Et si c'est le discours qui l'a persuadée en abusant son âme, si c'est cela, il ne sera pas difficile de l'en défendre et de la laver de cette accusation. Voici comment : le discours est un tyran très puissant ; cet élément matériel d'une extrême petitesse et totalement invisible porte à leur plénitude

stratégies et d’étapes obligatoires, tant dans la préparation de l’exposé que dans sa mise en parole. La rhétorique classique a hérité des schémas aristotéliciens, notamment la distinction entre les trois genres de discours : - le délibératif (qui concerne les débats politiques) ; - le judiciaire (qui concerne le jugement dans les procès) ; - l’épidictique (qui concerne l’éloge et le blâme prononcés en public). Ces distinctions peuvent se révéler encore aujourd’hui pertinentes dans l’analyse d’un

R. Delord ­ Latin  SEQ. : Cicéron ou la rhétoriqu e latine  ­ Textes : La rhétorique latine selon Cicéron  ­  Texte 1  « Que reste­t­il en effet maintenant, qui soit du domaine de la technique, sinon d’introduire son discours par  un exorde dans lequel on se concilie son auditoire, ou on éveille son attention, ou on le dispose à se laisser  instruire ;  ­  d’exposer  les  faits,  brièvement  et  d’une  manière  plausible  et  clairement,  pour  qu’on  puisse  comprendre de quoi il s’agit ; ­

où elle se développa dans les activités judiciaires et politiques. À ses débuts, la rhétorique s'occupait du discours politique oral, avant de s'intéresser de manière plus générale aux textes écrits et surtout aux textes littéraires et dramatiques, discipline nommée aujourd'hui la « stylistique ». L'art de persuader a progressivement cédé la place à un art de bien dire, qui restreint la rhétorique à un inventaire de figures relevant des ornements du discours. D'après l'opposition traditionnelle

exemplaire de ces moments où Racine dénude les âmes. On se demandera en quoi ce monologue, tiraillé entre le discours rhétorique et l’expression d’une douleur amoureuse, est à l’image d’Oreste en qui le cœur et la raison s’affrontent. Si le personnage semble d’une part en proie une aliénation marquée par un jeu de contrastes et d’antithèses, il fait preuve d’autre part d’un respect rigoureux du discours rhétorique qui peut suggérer une délibération. Enfin la métrique semble traduire le bouleversement du