Dogme

c'est l'ennemi". Le plus souvent, cette conviction sommeille dans les esprits, comme une infection latente ; elle ne se manifeste que par des actes isolés, sans lien entre eux, elle ne fonde pas un système. Mais lorsque cela se produit, lorsque le dogme informulé est promu au rang de prémisse majeure d'un syllogisme, alors, au bout de la chaîne logique, il y a le Lager : c'est-à-dire le produit d'une conception du monde poussée à ses extrêmes conséquences avec une cohérence rigoureuse ; tant que la

croyants qui donnaient de l'argent pour la basilique Saint-Pierre de Rome. Il écrit quatre-vingt-quinze thèses et les envoie à l'archevêque de Mayence. Par la suite, le conflit qui l'oppose à la papauté continue de grandir : il finit par rejeter le dogme (ce qu'il faut croire dans une religion) et la hiérarchie de l'Église catholique. • Il défend l'idée d'une religion individuelle et écrit le premier programme de la Réforme : il est à l'origine du protestantisme. Il sera soutenu par des princes allemands

S'interroger sur la possibilité de quelque chose demande donc que l'on envisage ces deux aspects. L'objet dont la possibilité est ici en question est le fait de « ne croire en rien ». Le fait de croire est généralement défini comme l'adhésion à un dogme religieux ou non, une idée, un principe de vie, une déclaration, cette adhésion ne reposant pas sur des bases rationnelles mais sur une intime conviction dont les origines peuvent être floues ou irrationnelles. C'est pourquoi le verbe « croire

l’usage du pain azyme ou levé est très important. Ces différences ne révèlent qu’une divergence d’usage, et dans la pratique de la religion. La réelle différence dogmatique se fait quant au Filioque. Le filioque est un dogme chrétien remontant aux évangiles. Il s’agit du dogme de la trinité. Lors du 1e concile de Nicée en 325, il est annoncé la phrase suivante : « Nous croyons en l'Esprit-Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie, qui procède du Père, etc ». La première modification occidentale

littéraire crée une distance qui donne le sentiment d’avoir affaire à un propos objectif et cohérent. La satire des rites religieux n’en est alors que plus efficace. Cela permet finalement à l’auteur de mettre en valeur les qualités d’une religion où le dogme compte moins que le bon sens. Dans la lettre 46, Montesquieu se sert d’un double masque, celui d’Usbek et celui de l’homme qui prie, pour mieux garantir l’objectivité de son propos. En effet, pour avoir une vision globale de la question religieuse

fondements de la science et de la logique (Les géométries non-euclidiennes). c) Une rationalité protéiforme. Objectivable, certitude contestable, Scientifiquement : axiome, postulat, principe, science, théorème, Religieusement : conviction, croyance, dogme

De même, selon Pascal, les mystères auxquels adhère la foi permettent seuls de donner un sens à la condition humaine (mélange paradoxal de grandeur et de misère), à ce « monstre incompréhensible » qu’est l’homme pour lui-même. Ainsi, à propos du dogme du péché originel, il écrit « sans ce mystère, le plus incompréhensible de tous, nous sommes incompréhensibles à nous-mêmes. Le noeud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme ; de sorte que l’homme est plus inconcevable sans

règles qu’ils contestent, celle de l’impôt mis en place par l’Eglise, la dime. Celle-ci est jugée par les hérétiques, contraire aux croyances de bases. Car l'Eglise devrait vivre comme le Christ dans la pauvreté et dans la foi. Ce n’est pas le seul dogme remit en cause par cette minorité grandissante. Pour les Vaudois par exemple (cf. doc. n°2 p°80) la hiérarchie de l’Eglise est incohérente. Ils voudraient obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes d’Eglise. Grace à tous ces exemples on comprend que l’Eglise

croyons dire la vérité ou si nous avons l’opinion que ce que l’on dit est la vérité. Or entre croire et avoir une opinion, il y a une différence. La croyance est, d’une façon générale, l’esprit qui adhère, appartient complètement à une idée, un dogme, un pensée ou une théorie. Cette adhésion est incertaine et s’oppose très souvent au savoir. L’opinion, est un jugement, un avis porté sur un sujet sans fondement, sans connaissance rationnelle. L’opinion est souvent basée sur des sentiments, des

ont développé des croyances, en contradiction avec les dogmes de l’église. Au cours de conciles, les multiples questions posées par la croyance chrétienne naissante ont imposé de fréquentes et interminables discussions théologiques pour fixer le dogme et finalement rejeter en dehors de l'église, c’est à dire ex-communier les hérétiques, qui se considéraient eux comme les vrais croyants.