Dom Juan Tartuffe Phedre

projet de lecture de manière à la structurer méthodiquement. Des analyses qui ne s’appuient pas sur les termes du texte, qui demeurent purement psychologiques ou philosophiques, ne nous ont pas paru correspondre aux attentes de l’épreuve. Une tirade de Phèdre ne peut se réduire à la mise en évidence des sentiments et de la psychologie de l’héroïne ; il importe en effet de commenter aussi la forme poétique du vers racinien en relation avec l’expression des passions, mais aussi la perspective théâtrale

renaître chaque fois soumise à des recréateurs multiples. Vous analyserez cette singularité du théâtre, vous direz en quoi elle peut être fascinante, mais en indiquerez les limites. Documents : A – Racine, Phèdre (acte 6, scène 6, vers 1225-1252), 1677 B – Jean-Louis Barrault, Mise en scène de Phèdre de Racine, 1946 C – Francique Sarcey, Quarante ans de théâtre, la tragédie, 1900 D – Maurice Descotes, Les Grands Rôles du théâtre de Racine, 1957 Annexe : Anne Ubersfled, Le théâtre Le théâtre est un genre

le comique de geste qui représente l’ensemble des actions faite par les personnage destiné à faire rire le public, tel que les gifles, les chutes et tout mouvement divers, toujours exagéré, et son repéréables grâce aux didascalies : comme dans Le Tartuffe de Molière : « Il veut lui donner un soufflet et il la manque » Le comique de geste peut aussi s’exprimer en restant immobile comma dans « En attendant Godot » de Samuel Becket « ils écoutent, grotesquement figés ».

Introduction Le père en colère est une figure de la comédie : Tartuffe, L’Avare, Le malade imaginaire… c’est une figure héritée de la comédie latine/romaine. Ici, cette même figure ne fait pas rire, mais est pathétique. Dans les tragédies, les pères sont tragiques : Créon dans Antigone et Thésée dans Phèdre, de Racine. Ici, Dom Louis est pathétique. Lecture du texte         Dom Louis. – Quoi ? mon fils, serait-il possible que la bonté du ciel eût exaucé mes vœux ? Ce que vous me dites est-il

effets comiques variés et la fin est heureuse. Dans la tragédie, la forme est soutenue, avec des alexandrins, au contraire, dans la comédie il y a souvent cinq actes en langue familière. Le titre dans une tragédie est un nom propre comme Andromaque, Phèdre, et Horace, dans une comédie c’est un nom commun ou un personnage collectif, par exemple l'Avare ou Les Précieuses ridicules. Les grands auteurs L’un des plus grands dramaturges du XVIIe siècle : Directeur de troupe, auteur, metteur en scène

scène de Dom Juan de Daniel Mesguich (2003). Interprétation métaphorique du dénouement : pas de statue du Commandeur (ce sont les 3 femmes qui jouent son rôle). Daniel Mesguich fait le choix de la métaphore : le châtiment du Commandeur s’accomplit par l’intermédiaire de femmes tentatrices, statues animées qui conduisent Don Juan à périr par où il a péché, c’est-à-dire à se consumer dans la jouissance physique. Le metteur en scène peut changer des paramètres du texte : l’âge (ex : un Dom Juan assez

travers d'une société ou d'un individu ? I. Le théâtre donne à réfléchir A. Reflet de la société : la vision du dramaturge sur le monde Phèdre Racine, L’Étranger adapté au théâtre B. Faire passer un message : Huis Clos Sartre, Tartuffe Molière II. Une autre fonction : le divertissement A. Faire rire : Le jeu de l'amour et du hasard Marivaux, Dom Juan Molière B. Émouvoir : McBeth Shakespeare Éric Massé III. Le divertissement renforce la dénonciation A. Une critique rendue plus accessible

classiques qui feront sa renommée : Britannicus, Bérénice, Iphigénie, Phèdre, Esther et Atalie.( Notez que la plupart des sujets traités concernent l’Antiquité grecque ou romaine, à laquelle vous devez vous référer pour comprendre les thèmes des pièces...) Racine aime les actions simples (cf règle des trois unités) qui décrivent, contrairement à Corneille, la violence des passions et leur portée destructrice. Chez Racine, cf Phèdre, les passions provoquent des situations tragiques où la haine, le désir

son ensemble. De plus, le texte n’est pas suffisant pour représenter une pièce dans son ensemble. Il manque le décor, indispensable pour situer le lieu dans l’espace et dans le temps. Ainsi, l’antique temple à la romaine dans la scène finale de Dom Juan lui confère une dimension de châtiment divin, chose qu’on ne peut remarquer au premier abord à la lecture de la pièce mais qui marque tout de suite l’esprit du spectateur dès l’acte III lors de la représentation. Il en va de même pour les costumes

(Barjavel, La nuit des temps), à la fantasy (Tolkien)… II. Le théâtre Liste d’œuvres Shakespeare, Hamlet, Le songe d’une nuit d’été Calderon, La vie est un songe Corneille, Le Cid Molière, Le malade imaginaire, Dom Juan, Le Misanthrope, Le Tartuffe, Les précieuses ridicules… Racine, Phèdre, Britannicus, Bajazet Marivaux, L’île des esclaves, le jeu de l’amour et du hasard, la double inconstance Beaumarchais, Le Mariage de Figaro Musset, On ne badine pas avec l’amour, Lorenzaccio Hugo, préface