Dom Juan Vraisemblance

recherchaient la plus grande liberté de créativité, pour laquelle ils utilisèrent tous les matériaux et formes disponibles. Ils recherchaient également cette liberté dans le langage, qu'ils aimaient lyrique. Séquence n°5 : Le théâtre : Molière, Dom Juan : Notions : Molière : (1622-1673) : Jean-Baptiste Poquelin de son vrai nom. Bien qu’il est reçu son diplôme d’avocat, il décide contre la volonté de son père, de devenir comédien. Ainsi avec sa maitresse et une troupe de comédien déjà connu,

châtiment mais une Dom Juan Inconstance   Introduction Le 17ème siècle est celui du classicisme qui est marqué par la recherche d'un idéal esthétique et humain représenté par les écrivains de la seconde moitié du 17ème siècle, notamment Racine, La Fontaine, Bossuet et Molière. Dans le théâtre, Molière se plait à critiquer l'imposture et la fausse dévotion. Sa pièce Dom Juan jouée en 1665 eut un gros succès mais sa représentation fut rapidement retirée et censurée. Dom Juan, représenté à la première

Shakespeare, Le Songe d’une nuit d’été où la Liberté, ainsi qu’un choix très grand dans la mise en scène (décors, costumes, lumières, sons) permet de varier à l’infini un texte de départ et de lui donner de multiples interprétations. Autre ex : Dom Juan sans cesse mis en scène au XXe siècle par divers metteurs en scène et pour des résultats très différents. La mise en scène de Marcel Bluwal ne ressemble pas à celle de Lassalle ou de Chéreau etc. Nous observons alors une liberté et une imagination

foncièrement chrétienne, ce mouvement est voué à la clandestinité. Les oeuvres sont soit publiées de manière clandestine, soit libertines de manière détournée. Dom Juan de Molière peut être considérée comme une pièce libertine. En effet, le personnage éponyme défie les lois divines et se moque de la religion. Mais à la fin de la pièce Dom Juan semble puni par une force supérieure : l'honneur de l'Eglise est sauf. Cette fin protège son auteur mais ne cache pas l'étendue du discours libertin du personnage

cohérence à une représentation et ainsi servir et copier la réalité tant au niveau des personnages qu’au niveau de l’espace ou doivent-ils se conférer dans un rôle attribué par le dramaturge dans un espace limité ? DEVELOPPEMENT : La notion de vraisemblance (introduite par Aristote dans sa Poétique) confère à l’œuvre théâtrale l’illusion de la réalité. Le jeu des acteurs est primordial pour maintenir l’illusion. Tout est mis en œuvre par la cohérence du jeu, de l’intrigue, de la psychologie des personnages

de bienséance Conformément au respect de la vraisemblance, de la morale, l'acteur ne doit pas choquer le spectateur (pas de présence de sang sur la scène). De ce fait violence et intimité physique sont exclues de la scène. Les batailles et les morts doivent se dérouler hors scène et être rapportées aux spectateurs sous forme de récits. Quelques exceptions comme le suicide de Phèdre, ou la folie d'Oreste dans Andromaque, chez Racine ou celle de Dom Juan chez Molière sont restées célèbres.

scandales comme par exemple dans Tartuffe, jouée pour la première fois en 1664 à Versailles, pièce dans laquelle il critique l’hypocrisie des faux dévots. La pièce est interdite par le roi sous la pression des dévots qui se sentent visés. En 1665, “Dom Juan” suscite également des remous. Malgré son succès, la pièce est retirée. Molière continue cependant de bénéficier de la faveur du roi. En suite créa les pièces “Le Misanthrope” (1666),”George Dandin” (1668), “Le Bourgeois Gentilhomme” (1670), “L’Avare”(1668)

bienséance: Conformément au respect de la vraisemblance, de la morale, l'acteur ne doit pas choquer le spectateur (pas de présence de sang sur la scène). De ce fait violence et intimité physique sont exclues de la scène. Les batailles et les morts doivent se dérouler hors scène et être rapportés aux spectateurs sous forme de récits. Quelques exceptions comme le suicide de Phèdre, ou la folie d'Oreste dans Andromaque, chez Racine ou celle de Dom Juan chez Molière sont restées célèbres. Boileau

leur foi. Cela affaiblit le royaume (exil des Protestants). Les Jésuites sont de plus en plus influents (Compagnie du Saint Sacrement fait la loi, censure les écrivains (Molière devra modifier Dom Juan et L’école des femmes ). Le Libertinage (liberté de pensée en matière religieuse, proche de l’athéisme : Gassendi, philosophe, Cyrano de Bergerac, romancier, Théophile de Viau, poète)

surcharge ornementale, dominée entre autres par l'alambique rhétorique et la multiplication de figures de style comme la métaphore. Le théâtre et le roman mettent souvent en scène des personnages versatiles et mystérieux « portant un masque » (ex : Dom Juan avec une duplicité acharnée.). On a donc une récurrence de thèmes comme l’inconstance, l’illusion (pièce de théâtre L'Illusion comique de Corneille), les figures minérales, la métamorphose, le travestissement ou le déguisement, le rêve, le songe