Dom Juan Vraisemblance

pièce par une scène convenue. Ce procédé s'inscrit dans le respect de la règle de la vraisemblance, chère aux classiques (cf. Boileau : « Jamais au spectateur n'offrez rien d'incroyable / Le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable. »). C'est donc la double énonciation qui est à l'œuvre (les propos échangés le sont surtout pour l'information du public, exemple : DS confit ses secrets à Gudiel). Vraisemblance encore dans la disproportion de la parole qui traduit la distance sociale entre Don

qui amèneront la critique moderne à assimiler, de façon souvent réductrice, classicisme et respect des règles qui doivent permettre la production d'œuvres de goût inspirées des modèles de l'art antique marqués par l'équilibre, la mesure et la vraisemblance. Le classicisme concerne la littérature[->11] du XVIIe siècle, en particulier le théâtre[->12] mais aussi d'autres arts comme la musique[->13], la peinture[->14] ou l'architecture[->15] (voir l'architecture classique en France[->16]). Origine

poitrine. Une grosse toux ne l'a plus quitté et il est mort immédiatement après la quatrième représentation du Malade Imaginaire le 17 février, à 51ans. Les œuvres de Molière : - Le malade imaginaire (1673)-L'amour médecin (1665) - Dom Juan (1665)-Monsieur de Pourceaugnac (1669) -L'Avare (1668)-Le médecin malgré lui (1666) -Les fourberies de Scapin-Tartuffe (1664) II. CONTEXTE DU 17E S. Contexte historique : 1610 Henri IV meurt assassiné. 1661 prise

Poétique de Boileau : Règle des 3 unités (Qu’en 1 jour,qu’en 1 lieu,1 seul fait accompli/Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli) + Présentat° act° ds 1er acte (Que dès les 1ers vers, l’act° préparée / Sans peine du sujet aplanisse l’entrée) + Vraisemblance (Jamais au specta n’offrez rien d’incroyable: / Le vrai peut parfois n’ê pas vraisemblable) + Bienséance (ce qu’on ne doit point voir, qu’un récit nous l’expose) . = Valables surtout pour la tragédie car c’est un genre élevé, noble dont le but

cette règle comme Racine avec le suicide de Phèdre ou bien encore Molière avec la folie de Dom Juan. Toutes ces règles sont strictes et majorité des auteurs les respectent mais certain comme Pierre Corneille prennent quelques libertés en dépassant les vingt-quatre heures ou bien en changeant de lieu. D’autre encore comme Victor Hugo critique l’unité de temps et de lieu et affirme que cela nuit à la vraisemblance de la pièce mais ce ne sont qu’une minorité d’auteurs. On peut les résumer ainsi : Le

Octave et Sylvestre, ou encore Le Cid de Corneille avec le dialogue entre Chimène et sa gouvernante Elvire) => Hugo s'inscrit dans la tradition en ouvrant sa pièce par une scène convenue. Ce procédé s'inscrit dans le respect de la règle de la vraisemblance, chère aux classiques (cf. Boileau : « Jamais au spectateur n'offrez rien d'incroyable / Le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable. »). Il s'agit en effet de légitimer et de rendre vraisemblable l'apport des informations essentielles à

Proposition de lecture analytique pour l'exposition de Ruy Blas (acte I, scène 1) ✔ La fonction d'une exposition est d'abord d'informer (mise en place de l'intrigue, présentation des personnages, ancrage dans un lieu et une époque), mais aussi de séduire : il faudra étudier comment cette première scène s'articule autour de ce double objectif d'information et de séduction. ✔ Notons qu'en réalité l'exposition à proprement parler s'étend sur tout le premier acte : mise en place du motif de la vengeance

lieu unique. La raison invoquée est que le public, se trouvant dans un endroit précis et durant un certain temps, ne peut croire à l’action d’une pièce s’étendant sur plusieurs jours et en différents endroits car cela irait à l’encontre de la vraisemblance. La qualité d’une œuvre est d'avantage estimée en fonction du respect de ces règles qu'en fonction des réactions du public. Formulées en Italie, celles-ci sont également appliquées à la lettre en France. c) La commedia dell’arteTandis que l’élite

Octave et Sylvestre, ou encore Le Cid de Corneille avec le dialogue entre Chimène et sa gouvernante Elvire) => Hugo s'inscrit dans la tradition en ouvrant sa pièce par une scène convenue. Ce procédé s'inscrit dans le respect de la règle de la vraisemblance, chère aux classiques (cf. Boileau : « Jamais au spectateur n'offrez rien d'incroyable / Le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable. »). Il s'agit en effet de légitimer et de rendre vraisemblable l'apport des informations essentielles à

l’attention de l’Eglise, en 1669. Pour finir, c’est Dom Juan (1665) qui est totalement interdit à cause de son personnage Don Juan. Ce dernier, athée, combat la fausse dévotion et l’hypocrisie et va jusqu’à l’affronter en dépit des conséquences (il meurt foudroyé). 3) Conséquence sur le dramaturge. De par leurs censures, les dévots suscitent l’intérêt des dramaturges : c’est pourquoi Molière évoque clairement dans Dom Juan (V, 2) la manière dont la bonne foi des chrétiens sincères