Dom Juan Vraisemblance

- l'unité de temps (pour renforcer l'intérêt dramatique, l'action ne doit pas dépasser 24 heures) ; - l'unité de lieu (l'action prend place en un seul lieu, plutôt un palais pour la tragédie et un intérieur bourgeois pour la comédie). b- La vraisemblance Ce qui se passe sur scène doit rester crédible, ce qui, bien souvent, semble incompatible avec les exigences de la tragédie qui donne à voir des êtres hors du commun (issus de la mythologie, par exemple). c- La bienséance Elle proscrit tout

etc.), l’intrigue (avec un noeud), le style (médiocre, pas emphatique). Le rire n’est pas indispensable, plutôt l’émotion, mais le comique est l’attrait principal. Le but est de peindre le réel, d’instruire le spectateur. Mais écarts avec la vraisemblance fréquents et prétentions morales sont bien souvent des précautions prudentes. Bref, une tradition héritée de la comédie latine se transmet au-delà des différences. Le genre s’essouffle au XIXème siècle et ne donne lieu qu’à des vaudevilles de

dialogue. Il s’est borné à étoffer les rapports entre Éraste et Valère, à modifier l’ordre de certains épisodes, et à ajouter la scène de dépit amoureux, lieu commun déjà ancien de la «commedia dell’arte». Il en résulte une comédie d'intrigue où la vraisemblance est mise à rude épreuve en raison de la confusion de l'intrigue, chargée de péripéties nombreuses. Mascarille est un valet gourmand et pleutre, d'une humanité et d'une naïveté désarmantes. Éraste est le premier d’une lignée de jaloux promis à nombre

des règles A partir de 1630, les règles s’imposent aux dramaturges car elles favorisent l’illusion théâtrale. Pour les écrivains, la première règle est de plaire, d’émouvoir le public par des larmes ou le rire. Les sources du tragique Si la vraisemblance, principe essentiel du classicisme, apparaît nécessaire pour émouvoir le spectateur, sa définition reste problématique. Corneille : La tragédie doit provoquer l’admiration, c’est-à-dire la stupéfaction admirative ou horrifiée devant des êtres

représentation Il n’y a pas encore de rideau de scène, si bien que les changements de décor sont rendus impossibles. Il n’y a pas de coulisses donc les acteurs restent sur scène même lorsqu’ils ne jouent plus. Toutes ces contraintes rendent difficile la vraisemblance. 4. Conclusion Le théâtre au Moyen Age est très ancré dans la réalité et très en lien avec la société dans laquelle elle s’épanouit. Il naît en se démarquant de la littérature épique et romanesque. Il prône les valeurs inverses à celles que

obélisque tronqué, et présente quatre allégories. Le theatre baroque Le théâtre baroque peut se définir, dans un premier temps, comme le négatif du théâtre classique. Le theatre baroque préfère l’émotion, la perception; face à la recherche de la vraisemblance, il met en scène l’illusion, il privilégie l’inconstance et le paradoxe. Le théâtre baroque repose sur le mouvement, la contradiction, l’antithèse. Les personnages passent d'un sentiments à une autre. On est dans l’excès, l'exagération. Le discours

IV • Scène V • Scène VI • Scène VII • Scène VIII • Scène IX • Scène X • Scène XI • Scène XII • Scène XIII • Scène XIV • Scène XV • Scène XVI • Scène XVII • Scène XVIII • Scène XIX • Scène XX • Scène XXI • Scène XXII • Scène XXIII • Scène dernière • Dom Garcie de Navarre • Personnages • Acte I – Scène I – Scène II – Scène III • Acte II – Scène I – Scène II – Scène III – Scène IV – Scène V – Scène VI – Scène VII • Acte III – Scène I – Scène II – Scène III – Scène IV • Acte IV Oeuvres complètes I 8

DOM JUAN ET LA STATUT DU COMMANDEUR DE FRAGONNARD « GUERNICA » - PICASSO L’huitre et les plaideurs Un jour deux Pèlerins sur le sable rencontrent Une Huître que le flot y venait d'apporter : Ils l'avalent des yeux, du doigt ils se la montrent ; A l'égard de la dent il fallut contester. L'un se baissait déjà pour amasser la proie ; L'autre le pousse, et dit : Il est bon de savoir Qui de nous en aura la joie. Celui qui le premier a pu l'apercevoir En sera le gobeur ; l'autre

tragédies de Shakespeare par exemple) sont supplantés par l’opéra qui regroupe tous les arts en un tout unifié. Plusieurs auteurs écrivent des pièces de théâtre durant la période baroque tels que Corneille (Comédies, L'Illusion comique) et Molière (Dom Juan ou le Festin de pierre) en France ; Shakespeare (Roméo et Juliette) en Angleterre ; Tirso de Molina (Marthe la dévote, comédie ; L'abuseur de Séville, drame historique) et Lope de Vega (l’Etoile de Séville, Aimer sans savoir qui, comédies) ou Calderon

d’artistes contemporains du règne de Louis XIV, qu’on a désigné « après coup » comme classiciste. Molière s’inspirera des œuvres antiques (comme par exemple « La Marmite » de Plaute), et respectera dans ses « grandes comédies » la règle de la vraisemblance, la règle des bienséances, et la règle des trois unités. Une autre source d’inspiration pour Molière sont les farces médiévales. Cette tradition populaire du théâtre de la foire remonte au Moyen Âge et est encore bien vivante au XVIIème siècle