Dominique Rousseau Vème République

le nombre aussi peut être oppresseur (cf. l’arrivée au pouvoir quasi démocratique d’Hitler en 33) . Il existe deux tendances remarquables dans la pensée démocratique : la tendance absolutiste de la démocratie, représentés surtout par la pensée Rousseau et l’idée de l’expression de la volonté générale ; et le tendance libérale du courant constitutionnaliste. Dans la pratique, ces tendances se retrouvent toutes deux dans les différents régimes démocratiques en proportions variables. On retiendra

mise en cause de la liberté de chacun. La tyrannie résulte de la concentration des pouvoirs. Positivisme | Jusnaturalisme | Sophistes | Socrate | Protogoras | Platon | Critias | Aristote | Montesquieu « République de Platon pas plus idéale que celle de Sparte » comment on va formaliser ce pouvoir, garantir les droits de l'Homme comment le peuple va exercer le pouvoir Pour les Sophistes se pose la question de la relativité des ordres juridiques

1 Objet de la séance En 55 ans, le système constitutionnel a changé, notamment parce que la Constitution a été révisée à 24 reprises. Si l’article 89 a été appliqué 23 fois, la révision de 1962 introduisant l’élection du président de la République au suffrage universel direct a été adoptée par un référendum non précédé d’un vote par les deux assemblées. La Constitution a-t-elle alors été respectée ? Peut-on soutenir qu’il y a deux voies possibles pour réviser la Constitution, celles prévue

théorie du pouvoir de contrainte est moderne, elle fait admettre que seul l'état peut utiliser cette violence et interdire aux individus de l'utiliser. Mais pour être légitime ce pouvoir doit être accepté par les gouvernés. (voir contrat social de Rousseau " chaque citoyen renonce a son pouvoir personnel et le remet à l'Etat") Le premier critère de cette légitimité est de justifier son usage pour la défense des intérêts des citoyens, le deuxième étant celui de la proportionnalité, la réponse doit être

contrôle « a priori » dit abstrait et un « a posteriori » dit concret que l’on évoquera également comme étant la question prioritaire de constitutionnalité. Ce contrôle est effectué par le conseil constitutionnel depuis la constitution de la Vème république, tout d’abord avec le contrôle a priori puis à partir de 2008, le contrôle a posteriori. Il semble important également, pour comprendre les enjeux du sujet, de définir le conseil constitutionnel, en effet, ce conseil a une fonction de régulation

Constitutions rigides 38 1) L’initiative de la révision constitutionnelle 38 2) L’adoption de la révision 38 3) L’approbation de la révision 38 4) La limitation du pouvoir de révision 39 5) Le mécanisme de révision de la Constitution sous la Vème République 40 §3 La fin des Constitutions 41 A) La fin normale : l’abrogation 41 1) La notion d’abrogation 41 2) Des exemples d’abrogation 41 B) La fin exceptionnelle : la survenance de fait nouveaux 42 Section 3 : La protection des Constitutions

appelle constitution. e.g.: La constitution la plus ancienne et toujours en vigueur: Celle des U.S.A. (1787). Parallèlement, des acteurs de la vie politique se sont affirmés et multipliés en détenant une parcelle du pouvoir: ★ Le président de la république (Pouvoir exécutif) ★ Le premier ministre et ses ministres = Gouvernement (Pouvoir exécutif) ★ Le parlement (Pouvoir législatif), composé de deux assemblées: ➡ Les Députés qui siègent à L’Assemblée Nationale ➡ Les Sénateurs qui siègent au Sénat

à la forme de cette règle juridique c’est à dire à sa place dans la hiérarchie des normes. Ce système pyramidal permet de soumettre l’état au droit et cette situation est qualifiée d’État de droit C/ Le droit constitutionnel de la Vème République : La Vème République est née en 1958. La séparation des pouvoirs : Législatif Exécutif Régime parlementaire

TROISIEME PARTIE : LA Vème REPUBLIQUE. 1 2 CHAPITRE 1 : INSTAURATION ET CARACTERES GENERAUX DE LA Vème REPUBLIQUE. SECTION 1 : LE 13 MAI 1958 ET SES CONSEQUENCES. I) La crise du 13 Mai 1958 La crise a lieu à Alger et non à Paris. Il s’agit d’une très grande manifestation autour de l’idée que l’Algérie doit rester française. Cela rassemble beaucoup de monde et c’est elle qui provoque la chute de la IVème République. Pierre PFLIMLIN, président du conseil de la IVème République, qui était censé

pouvoirs. Une fois la loi votée et promulguée elle était inattaquable, elle était « sacrée ». Debré a déclaré à propos de cette toute puissance de la loi « D'une part, c'est dû à des raisons historiques et philosophiques. Nous sommes le pays de Rousseau et de Carré de Malberg. Il nous a fallu sans doute un effort plus grand que dans d'autres démocraties occidentales pour renoncer à l'idée que la loi ne saurait mal faire. » Le Conseil constitutionnel a ainsi au cours des années oeuvré afin d’acquérir