Double Ignorance

l'ignorance. D'où la théorie de la simple ignorance et de la double ignorance de Socrate qui est utilisée dans sa thèse. En effet, l'ignorance est une façon de détourner la réalité des choses. Sénon est donc un double ignorant puisqu'il dit que nous ne devons pas chercher la vérité puisqu'elle fait du mal. Il dit qu'il vaut mieux l'ignorer pour ne pas sombrer constamment dans le doute ce qui peut atteindre notre bonheur et notre extase. Il est donc un double ignorant. D'après lui, nous devons donc

peut-être joué. Mais il est impossible de dire ce que c’est. Le fait de ne pas savoir est tragique en lui-même, plus tragique que si les responsabilités étaient clairement définies, et peut-être n’y a-t-il rien d’autre dans le tragique que cette ignorance ». Introduction Tragédie au XVIIème : « d’illustrations infortunes ». Les définition métaphysiques, qui convoquent une transcendance, ne sont attestées que postérieurement. Le dictionnaire de l’Académie 1664 évoque le tragique comme « action mystérieuse »

 L’ignorance se présente sous plusieurs formes, on peut en effet distinguer la double ignorance de l’ignorance savante. La première caractérise le fait d’ignorer que l’on ignore, la deuxième au contraire le fait de savoir que l’on ignore. Mais l’ignorance est-elle alors l’opposé du savoir ? Ici nous verrons l’ignorance du savoir, mais l’ignorance peut aussi être l’ignorance de soi, l’ignorance de sa conscience. Le mal quant à lui peut se definir de différentes manières, il y a le mal qui est subi

contre un certain type d’inertie qui est personnel à chacun tout en étant universel, dû justement à la curiosité qui l’est. Comme si cette curiosité était humaine, trop humaine. Voici un extrait de La République qui explique l’idée d’une sorte de double ignorance : « Lorsque quelqu’un vient nous annoncer qu’il a trouvé un homme instruit ... il faut lui répondre qu’il est naïf, et qu’apparemment il a rencontré un charlatan et un imitateur, qui lui en a imposé au point de lui paraitre omniscient, parce

menteries que les sophismes enseignent aux peuples d’Athènes. Comme l’Allégorie de la Caverne, ou les prisonniers sont emprisonnés dans une grotte et qu’ils ne savent pas la connaissance, Socrate veut délivrer le peuple athénien de leurs grandes ignorances. Comparativement au sophisme, il ne demande aucune récompense ou argent en fonction de ce qu’il fait réaliser aux gens qu’il rencontre. Justement, en fait de réalisation, Socrate était aux yeux des Dieux le plus savant des hommes qu’il existe.

nous-mêmes, car c’est à travers ces moyens que nous apprenons nos limites. On comprend enfin qu’on ne connaît rien, comme prétend Socrate : «Ce que je sais, c’est que je ne saisrien». Autrement dit, c’est la responsabilité de chacun de sortir de sa double ignorance et de réaliser qu’«ils ne savent rien». Ceux qui vivent aveuglément ne comprennent jamais ceci, et ils viventdans leur «caverne», comme prétend Platon. Ils sont des prisonniers qui sont doublement enchaînés, car d’abord, ils sont victimes, et

même l'initiative de partir. Sans ce « on », il n'aurait pas su qu'il n'était pas dans le vrai, dans la réalité et la vérité et que ce qu'il voyait n'étaient que des ombres. Avant que « on » délivre ce prisonnier, celui-ci se trouvait dans la double ignorance, il ne savait pas et il ne savait pas qu'il ne savait pas. Autrement dit, il ne savait pas que ces ombres projetées sur le mur de la caverne n'étaient que des ombres et non les objets réels et il ne savait pas qu' il ne savait pas. Il ne savait

compter, c’est ce qui la sauvera de cette guerre du Liban. Il est donc important pour elle d’acquérir un savoir. On dit que « Nul n’est censé ignorer la loi » mais pour ne pas l’ignorer, il faudrait savoir qu’on l’ignore. C’est ce qu’on appelle la double ignorance ne pas savoir qu’on ne sait pas est cela pourrait être perçu comme une faute, puisque l’être humain a soif de savoir et qu’il doit s’instruire ! Nous ne pouvons donc pas dire que l’ignorance est une excuse. Surtout lorsque l’on croit savoir et

N’ayant pas réussi à répondre à cette question (car Socrate " ne sait rien " : « je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien. » - Paul Valéry : « Un esprit est clair quand il ne croit pas comprendre ce qu’il ne comprend pas. » - c’est la bonne ignorance, c’est savoir qu’on ne sait pas.), il va donc profiter d’être en compagnie d’un savant, Hippias, qui prétend savoir ce qu’est le beau. H, incapable de lui définir lui donne des exemples de ce qu’il lui paraît beau (une belle fille, une belle marmite)

Socrate ne croit pas en l'enseignement, mais les sophistes y croient. Arg. du philosophe : En ce qui concerne la technique de Socrate, la maïeutique, elle se débute avec ironie en prennant un ton naïf pour les faire passer de la double ignorance à la simple ignorance : du «je ne sais pas que je ne sais pas» à «je sais que je ne sais pas». Lorsqu'on pense connaître, on ne cherche pas la connaissance, il faut donc leur poser des questions pour qu'ils s'en rendent compte en se contrediant. Puis, il