Double Ignorance

compréhensibles. En fait, le prisonnier a un défi double à relever : il doit apprendre tout en désapprenant. Il doit apprendre du monde extérieur en reniant, en se débarrassant de ses habitudes et de ses croyances. Cette libération représente celle de l'âme des contraintes du corps. Dans l'ontologie platonicienne, non seulement le corps se corrompt, mais il est corrupteur. Ainsi, loin du corps et de ses contraintes, le prisonnier guérit de son ignorance en « tournant le cou », c'est à dire, en s'orientant

enseignement et pose des questions. Il présente l'intérêt de transmettre de manière plaisante, par la double énonciation, une leçon au lecteur. Dialogue dialectique Le dialogue dialectique illustre la construction progressive d'une solution commune à un problème, lors d'un processus de décision mis en œuvre par les différents protagonistes. Son objectif est de permettre à des interlocuteurs de combler une ignorance ou de résoudre une difficulté commune. Il met en scène deux interlocuteurs de statut comparable

l'avoueraient jamais. (241 mots) 2) Ce texte nous permet de comprendre à quel point la connaissance (ou la sagesse) est difficile à atteindre. En effet, ce que l'on croit vrai peut s'avérer faux et vice versa. On se retrouve alors dans la double ignorance, loin derrière la connaissance. Tout ceci est représenté par les prisonniers qui ne savent pas qu'il y a quelque chose de plus grand à l'extérieur de la caverne. On apprend également que le vrai philosophe est celui qui ne se laisse pas influencer

volontiers « maître et possesseur de l’univers » parce qu’il aurait le privilège, non seulement d’être bien informé de ce qui l’entoure, mais aussi de savoir immédiatement ce qui se passe en lui, grâce à sa conscience. Pour Bergson, il est victime d’une double illusion, mais cela ne signifie pas qu’il en soit responsable. En effet, sa première tâche est sans doute de vivre, et si l’on affirme que « vivre consiste à agir », il est clair que précisément le rôle des sens et de la conscience, qui sélectionne

pas un simple défaut de savoir qu'il suffirait de combler, parce que celle-ci le dispense de chercher la vérité : à quoi bon chercher ce que je suis persuadé de déjà posséder ? L'ignorance de celui qui s'en tient à sa persuasion est donc la seule ignorance véritable : celui qui ignore n'est pas simplement celui qui ne sait pas, mais plus radicalement celui qui croit savoir et se contente de cette certitude, dût-elle ne s'appuyer sur rien d'autre que sa propre persuasion. 3. L'opinion comme intermédiaire

société, celles que l'on vente le plus et que l'on admire par leur habileté à parler en public et à être convaincantes, sont malheureusement dans un contexte de double ignorance. C'est-à-dire, qu'elles ne savent pas qu'elles ne savent pas. Aujourd'hui, un grand nombre de personnes font partie de ce mouvement intellectuel, la double ignorance. Par exemple, depuis la nouvelle réforme de 2000-2001, le renouveau pédagogique, qui tente l'éducation par l'approche par compétences, à suscitée tout un débat

démarche que dans la science expérimentale : on commence par observer les faites et ensuite on trouve la cause. Dans la conclusion l’auteur généralise la leçon il souligne l’opposition entre le vrai et le faux. Et il préfère une ignorance qui se connait à une ignorance qui ne se connait pas. Ce texte est connu par le ton plaisant et enjoué qui le caractérise mais il est connu aussi car il illustre la volonté de Fontenelle de vulgariser les acquis de la science et de faire progresser une démarche

ou même en sois et enfin la croyance en une entité superieure, souvent inexistante . Face à ces diverses definitions de la croyance on suppose que le sujet repond ici à une croyance en l’inexistent et non en une croyance qui suppose. Cette même ignorance est elle donc la seule raison qui nous pousse à croire ou bien y a-t-il d’autre conditions qui fait que l’on croit ? La croyance est certes basée sur des faits inexistant, mais ce n’est pas l’unique raison de la croyance que d’ignorer. En effet

ce que nous faisons. Il est possible de ne pas bien évaluer les conséquences de nos actes (on pense bien faire, et on fait le mal, lorsque la passion devient plus forte que la raison et altère notre jugement par exemple, ou tout simplement par ignorance). Socrate disait d'ailleurs que « nul n’est méchant volontairement » : il est possible de mal faire sans en avoir conscience, sans réellement savoir ce que l'on fait. Cependant, il se peut que je ne sache pas ce que je fais parce que je n'en connais

En effet étant curieux il se pose des questions sur le monde qui l’entoure. Mais ne trouvant pas de réponses aux questions existentielles que les gens et lui-même se posent et se sent « confus », « honteux » et malheureux. Il est conscient de son ignorance sur le monde qu’il l’entoure. Alors qu’on pourrait penser qu’un homme cultivé et étant dans une situation de confort matériel serait normalement heureux ce qui n’est pas le cas du bramin. Ce qui est désespérant dans ses propos est que plus le bramin