Dreyfusards Et Antidreyfusards

d’origine alsacienne et de confession juive, qui sera finalement innocenté. Elle a bouleversé la société française pendant douze ans, de 1894 à 1906, la divisant profondément et durablement en deux camps opposés, les « dreyfusards » partisans de l’innocence de Dreyfus, et les « antidreyfusards » partisans de sa culpabilité. La condamnation fin 1894 du capitaine Dreyfus — pour avoir prétendument livré des documents secrets français à l’Empire allemand — était une erreur judiciaire sur fond d’espionnage

variés naît en 1896. Les luttes sont menées par une presse militante, cette presse combat vigoureusement les francs-maçons et les juifs. La séduction de l'antisémitisme est forte de l'Affaire Dreyfus; les catholiques sont alors en grande majorité antidreyfusard. La Croix prétend être en 1890 le « journal le plus antijuif de France ». Globalement les catholiques sont hostiles au ralliement prôné par Léon XIII. Les médias La presse La presse parisienne. Des progrès techniques considérables sont enregistrés:

les francs-maçons mais aussi les protestants (solidarité en vertu du principe de minorité) en plus de la Ligue des droits de l’Homme qui se forme à cette occasion (1898) Tous réclament la révision du Procès. De l’autre coté, on trouve les antidreyfusards qui recoupent une majeure partie des catholiques avec le journal La croix qui se déclare depuis 1890 « le plus antijuif de France » ; les nationalistes qui mettent en avant le Raison d’Etat, l’intérêt de la nation et l’honneur de l’armée avec

la défense ne serait pas prioritaire (le souvenir de la répression sanglante de la Commune de Paris, et d'autres révoltes ouvrières, est pour beaucoup dans la défiance de militants ouvriers envers la cause d'un officier). Jaurès, dans un ouvrage dreyfusard, "Les Preuves", écrit : "Si Dreyfus a été illégalement condamné et si, en effet, comme je le démontrerai bientôt, il est innocent, il n'est plus ni un officier ni un bourgeois : il est dépouillé, par l'excès même du malheur, de tout caractère de

partisans. Désormais, la République étant acquise, des divisions apparaissent avec l’émergence de nouveaux thèmes. De 1890 à 1905, de nouveaux sigles partisans apparaissent. En 1901, l’alliance républicaine démocratique (dreyfusard) en 1901 et la fédération républicaine (antidreyfusard) en 1903 marque la scission de la droite. Le congrès créateur du parti radical en 1901 rassemble 78 sénateurs, 201 députés, 476 comités locaux, 155 loges maçonniques, 215 journaux. Entre 1898 et 1908, l’Action française

hétérogénéité idéologique trop forte. Majoritaire à l'Assemblée pendant les années 20. L'Alliance Républicaine Démocratique : créée après vote sur la loi liberté d'association de 1901 par Carnot et regroupe républicains suivant Waldeck Rousseau (dreyfusard) Poincaré, Reynaud, Lebrun et Deschanel en font parti. « Le Temps » est le journal principal du parti et de l'époque. On y recrute les principaux chefs du gouvernement Constitue sorte de compromis entre républicains radicaux et droite catholique

pour mission d’éclairer le peuple et de travailler pour lui : c’est la tendance qu’on retrouve dans les universités populaires, notamment sous le Front populaire. L’autre se veut le gardien des traditions et d’une culture d’élite ; ce sont les antidreyfusards, nombreux dans les facultés professionnelles, animateurs de la querelle contre la Nouvelle Sorbonne en 1910-1911, les groupes activistes de l’Action française qui perturbe les cours des professeurs étiquetés à gauche ou juifs. Cette interférence

Le suicide de Henry. B) Dreyfusards et antidreyfusards. Les dreyfusards: leurs principes (défense de la justice; antimilitarisme, défense de la République). Le problème de la judéité de l'accusé. Un début de réveil de l'identité juive; rôle dans le développement du sionisme. Leur recrutement: les intellectuels. Postérité du mot: un mythe français. La ligue des droits de l'homme, les franc-maçons. La "jeunesse des écoles". Hésitations des socialistes. Les antidreyfusards: leur recrutement; Barrès

trahison faite au capitaine Alfred Dreyfus qui sera finalement innocenté. Elle a bouleversé la société française fin de siècle pendant douze ans, de 1894 à 1906, la divisant profondément en deux camps opposés, les « dreyfusards » partisans de l’innocence de Dreyfus, et les « antidreyfusards » partisans de sa culpabilité. La condamnation en 1894 du capitaine Dreyfus – pour avoir prétendument livré des documents secrets français à L’Empire Allemand – était une erreur judiciaire sur fond d’espionnage et

autoritaire. Affaire Dreyfus : accusé de duplicité et commerce d’information avec les Allemands. Accusations douteuses, et déchainement de la république. D’un coté dreyfusard voulaient restaurer l’honneur de ce capitaine, et les antidreyfusard. L’extrême gauche n’a pas pris par à la polémique, les conservateurs étaient antidreyfusard (car on ne peut pas laver un honneur qu’on a salit, pas accepter le tort). La République a clarifié sont orientation dreyfusrad, dans le sens ou on laisse la liberté