Dreyfusards Et Antidreyfusards

L’impact de ce dessin est considérable, tendant à accréditer la thèse de l’accusation. Doc. 2 : De cette chronologie explicative, on peut retenir quatre phases entrecroisées : la sanction qui frappe Dreyfus pour espionnage, l’action militante des dreyfusards, le retournement progressif à partir de « J’accuse » et du suicide du colonel Henry, la résistance de l’état-major. Doc. 3 : La une de L’Aurore du 13 janvier 1898 a une importance capitale. Créé en octobre 1897, le journal devient aussitôt le principal

lettre ouverte au président « J’accuse » dans laquelle il dénonce l’antisémitisme latent de l’armée française. L’affaire Dreyfus va diviser la France, deux camps vont s’opposer, les dreyfusards et les antidreyfusards. Les antidreyfusards sont plutôt militaristes, catholiques, conservateurs tandis que les dreyfusards eux sont plutôt antimilitaristes, anticléricaux et libéraux. De 1897 à 1899, les gouvernements tombent et se succèdent très rapidement. Zola sera condamné pour diffamation, contre

l’affaire (Léon Blum) – L’Affaire telle que je l’ai vécue (Matthieu Dreyfus). Quatre sortes de matrices ont été conçues en amont. Les notes y seront insérées progressivement au gré des lectures. 1 2 Selon un découpage par opposition : les dreyfusards et les antidreyfusards. L’analyse chronologique des événements accompagnée d’une description et d’un commentaire personnel centré sur la montée de l’antisémitisme. Les étapes juridiques : étapes par ordre chronologique et description de celles-ci. Les principaux

s’effondrent. Le quotidien a opté pour un soutien équivoque au capitaine condamné au bagne sur une île guyanaise, en laissant s’exprimer ses détracteurs. En pleine crise franco-française, Le Figaro ne plaît ni aux dreyfusards, qui lisent L’Aurore, La Petite République ou Le Siècle, ni aux antidreyfusards, qui achètent Le Gaulois, l’Intransigeant ou L’Écho de Paris. En 1903, Gaston Calmette accède à la direction du quotidien. Le Figaro accueille pour la première fois la signature de Marcel Proust, chroniqueur

sa plus grande fierté, Saint-Loup voulut le faire briller devant ses camarades. Il démentit le bruit de ses fiançailles avec Mlle d'Ambresac. Il était préoccupé par l'affaire Dreyfus, mais « il en parlait peu parce que seul de sa table il était dreyfusard ». Il était sensible à la beauté de l'art militaire. Le narrateur se montra sensible à la « beauté esthétique » [sic] de l’art militaire. Le narrateur regrettait beaucoup Mme de Guermantes qu’il n’avait pas vue depuis quatorze jours, et voyait dans

Engagé dans le camp antidreyfusard, il fonde en 1894 son propre journal, La Cocarde, et écrit entre 1897 et 1902 la trilogie du Roman de l’énergie nationale, dans lequel le «  culte du moi  » se trouve transcendé dans la fidélité au sol natal. À la suite de l’Affaire, il assume la présidence de la Ligue de la Patrie française, puis succède en 1914 à Paul Déroulède à la tête de la Ligue des patriotes. Document 5 Document 8 Un climat antisémite La démocratie des dreyfusards Cette affiche

Engagé dans le camp antidreyfusard, il fonde en 1894 son propre journal, La Cocarde, et écrit entre 1897 et 1902 la trilogie du Roman de l’énergie nationale, dans lequel le «  culte du moi  » se trouve transcendé dans la fidélité au sol natal. À la suite de l’Affaire, il assume la présidence de la Ligue de la Patrie française, puis succède en 1914 à Paul Déroulède à la tête de la Ligue des patriotes. 175 Document 5 Document 8 Un climat antisémite La démocratie des dreyfusards Cette affiche est

directement en cause la légitimité du jugement. Le Figaro s’engage et annonce qu’il va mener l’enquête mais va devoir faire machine arrière car la rédaction se rend compte qu’ils perdent des lecteurs à cause de leur soutien à Dreyfus. Les journaux dreyfusards sont donc extrêmement minoritaires. Parmi eux, le plus connu est L’Aurore, sous la plume d’Emile Zola qui publie le 13 janvier 1898 le fameux éditorial intitulé « J’accuse, lettre ouverte au Président de la République ». Zola cherche à refaire

mépris des juifs ». D'autres historiens explique cette xénophobie par le développement par Verne de l'idéologie bourgeoise en vigueur à l'époque[26]. Verne fut également antidreyfusard.[27] Mais il approuve, malgré tout, la révision du procès: « Je connais les résultats de la séance d'hier à la Chambre. Moi, qui suis anti-dreyfusard dans l'âme, j'approuve, c'est ce qu'il y avait de mieux à faire sur la question de révision. Mais je comprends de moins en moins l'attitude de notre Poincaré ! »[28].

camps vont se définir : du coté des dreyfusard, on voit apparaitre pour la première fois des intellectuels (écrivains, universitaires, journalistes). L’affaire Dreyfus devient une affaire de principe : défense des libertés républicaines contre l’arbitraire. Il s’agit de dresser des remparts contre l’antisémitisme pour les dreyfusards, alors que pour les antidreyfusards considèrent les juifs comme des apatrides. Tout ceci explique aussi que parmi les antis dreyfusards on va trouver les militaires et