Dreyfusards Et Antidreyfusards

refusant de mettre en doute l’armée au nom de la raison d’État (c’est-à-dire de l’intérêt supérieur du pays). Les historiens parlent d’une « guerre de la presse » dont témoignent les caricatures de l’hebdomadaire antidreyfusard Psst… ! auxquelles répondent de son homologue dreyfusard Le Sifflet. L’apogée de la crise est même marqué par une tentative de coup d’État des nationalistes, dirigée par Paul Déroulède, en 1899. 3. L’affaire Dreyfus se termine en deux temps : d’abord en 1899, le président

des doutes de hauts personnages sur la culpabilité de Dreyfus. deux camps vont s’affronter : ✔ ➢ ➢ les dreyfusards défendent la vérité et la justice. Il n’est pas possible qu’un citoyen soit victime de la raison d’Etat et reconnaître cette erreur ne peut que renforcer la cohésion nationale. Ils se présentent comme les héritiers de l’universalisme de 1789. Les antidreyfusards sont souvent mais pas toujours antisémites, ils défendent l’armée, ce qui revient pour eux à défendre la patrie,

figures rhétoriques, qui mettent en lumière leur beauté, en font redécouvrir le sens. Ainsi Zola, dans sa « Lettre à la jeunesse », publiée dans sa brochure La Vérité en marche en 1897, apostrophe les jeunes gens et notamment les manifestants « anti-dreyfusards » en leur rappelant sur un registre quasi épique leur rôle fondamental au sein de la société future, et le poids qui pèse sur leur épaules. Cette apostrophe véhémente est d’autant plus persuasive qu’il recourt à divers procédés rhétoriques qui démontrent

militaires. Déportation : un juif, qu’est ce que ça peut faire qu’il soit condamné ? Deuxième acte Il faudra attendre un arrêt de la Cour de cassation du 3 juin 1899 pour la première révision du procès. Entre temps, un combat incessant de tous les dreyfusards, à commencer par sa femme, qui écrit tous les jours, décrivant les conditions inhumaines dans lesquelles il est détenu à l’île du diable. Il tente de mettre fin à ses jours, il tente de s’évader. Pendant ces 5 années, la vérité comme dira Zola va

crise). Cette affaire a provoqué autant de passion, parce qu’elle a cristallisé toutes les oppositions et les rancœurs des Français. En 1898, on observe la formation de deux groupes : La ligue des droits de l’Homme (dreyfusards) et la ligue de la Patrie française (antidreyfusards). La majeure partie es intellectuels et ceux aux penchants de gauche rejoignent La ligue des droits de l’homme tandis que la majeure partie des gradés, faisant partie de l’extrême droite, les catholiques et les nationalistes

du procès mais Esterhazy déclaré non coupable. 13 jan 1898 J’accuse de Zola = condamnation innocent+ acquitter un coupable. Zola condamné à 3000F d’amende et un an de prison et radié Légion d’Honneur. D’un coté « dreyfusards » = Ligue des droits de l’homme , de l’autre « antidreyfusards » En aout on démontre que pièce décisive fournie par Henry en 1896 est un faux. => emprisonné => suicide Affrontements. Fev 1899 Déroulède veut entrainer régiment sur l’Elysée mais malmené et insulté 3 juin 1899

française de 1894 à 1906. Elle oppose deux camps : d’un côté les «dreyfusards» soit ceux pour l’innocence du capitaine et les «antidreyfusards» soit ceux qui veulent sa culpabilité. Il est accusé d’espionnage et d’avoir livré des documents secrets de l’armée française aux Allemands alors que ces deux puissances étaient en guerre. Le capitaine fut dégradé et envoyé aux travaux forcés. On assiste à un antisémitisme marqué chez les antidreyfusards qui font tout en sorte que cette haine de fait que s’agrandir

les dreyfusards. Dans le camp opposé, on trouve Charles Maurras qui est un des leaders de la droite nationaliste (très royaliste et monarchiste), il est le fondateur de la revue/gazette L’Action française dont il est question dans Les Faux-Monnayeurs d’André Gide qui montre l’action des plus jeunes. Mais aussi Maurice Barrès qui est un écrivain nationaliste, Paul Bourget et Léon Daudet qui est de la famille d’Alphonse Daudet et est un écrivain monarchiste-royaliste. Ils sont antidreyfusards. Cet

juive, qui sera finalement innocenté. Elle a bouleversé la société française, la divisant profondément et durablement en deux camps opposés, les « dreyfusards » partisans de l’innocence de Dreyfus, et les « antidreyfusards » partisans de sa culpabilité. Elle amène par effet de réaction, une mutation intellectuelle du socialisme. Jaurès est un dreyfusard tardif (janvier 1898), convaincu par les socialistes révolutionnaires, alors que Guesde considère Dreyfus comme un bourgeois dont la défense n’est

commandant Esterhazy est soupçonné d’avoir livré des informations aux allemands. Il est innocenté en janvier 1898, et c’est là que Zola proclame son fameux « J’accuse ». La France est totalement coupée en deux. Les antidreyfusards sont cléricaux, antisémites et de droite. Les dreyfusards sont socialistes, républicains et antimilitaristes. Après sa condamnation, le procès Dreyfus est cassé en 1899 et au début du siècle suivant, Dreyfus est réhabilité. Cette affaire amorce une période de stabilité relative