Drumont

Les soupçons se portent sur le capitaine Alfred Dreyfus. L'enquête est incomplète, entachée de préjugés antisémites, les preuves font défaut. Dès le début de l'affaire, la hiérarchie militaire est divisée car Dreyfus donne entière satisfaction. Drumont rédige en 1886 un ouvrage intitulé Le France juive où il estime que si Dreyfus était protégé par sa hiérarchie militaire, c'est parce qu'il était juif. Comme l'opinion publique est favorable à la poursuite du capitaine Dreyfus, le gouvernement ne

(1894) – accroît le sentiment d'insécurité. En proie aux doutes et à l'humiliation, au désir de revanche et à l'aspiration à l'ordre, le régime républicain s'oriente vers un nationalisme agressif où entre naturellement l'antisémitisme répandu par Drumont depuis qu'il a publié la France juive (1886). Fils d'un industriel alsacien israélite qui, profitant pleinement de la révolution industrielle, construit sa propre filature de coton et connaît une brillante ascension sociale, Alfred naît à Mulhouse

intellectuels dans la vie politique. Les antidreyfusards, la majeure partie des catholiques et les nationalistes, mettent en avant l’honneur de l’armée. Des ligues se multiplient à gauche comme à droite. L’une des plus violente est la Ligue antisémite de Drumont. La violence physique et verbale entre les deux camps est sans précédent. En 1899, Déroulède, fondateur de la Ligue des patriotes, nationaliste et antisémite, tente un coup d’État ; arrêté, il est acquitté. Finalement, Dreyfus obtiendra la révision

origines de l'affaire Dreyfus. Contexte social[modifier] Le contexte social est marqué par la montée du nationalisme et de l'antisémitisme. Cette croissance de l'antisémitisme, très virulente depuis la publication de La France juive d'Édouard Drumont en 1886 (150 000 exemplaires la première année), va de pair avec une montée du cléricalisme. Les tensions sont fortes dans toutes les couches de la société, attisées par une presse influente et pratiquement libre d'écrire et de diffuser n'importe

l’école, dans les manuels scolaires. On le retrouve dans des groupuscules d’extrême - droite mais c’est un autre nationalisme, fortement antisémite et nettement antirépublicain, à ne surtout pas confondre avec le précédent ! C’est le nationalisme de Drumont, Barrès, Maurras et de l’Action Française. Le nationalisme républicain a parfois des expressions raffinées comme chez Péguy en 1913 dans sa prière pour nous autre charnels : Document IX […] Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle,

financer cette presse. B. L'affaire Dreyfus : une crise qui engage les médias • Une crise qui cristallise l'opinion L'affaire Dreyfus éclate le 1er novembre 1894 lorsqu'un journal d'extrême droite, animé par le journaliste antisémite Édouard Drumont, brise le secret militaire et révèle qu'un officier juif est accusé d'avoir trahi la France, en espionnant, au profit de l'Allemagne. • Une presse qui prend parti La plupart des journaux s'engage. Certains sont antidreyfusards : La Croix, Le Petit

1898. La raison de l’Etat l’emporte sur les droits de l’Homme . Barier assume son antisémitisme en diant qu’il y a trop de juifs. La mobilisation des nati-dreyfusards passe par la presse , les caricatures, les pétitions. La Libre Parole de Drumont est un journal antisémite le plus célèbre de l’époque. Le Pèlerin et La Croix aussi. 1899 : Dreyfus est rejugé à Rennes. L’autorité militaire lui donne des circonstances atténuantes mais il est re-condamné. Le président Emile Joubert le gracie

réseaux d'influence agissent souvent pour financer cette presse. B) L’affaire Dreyfus : une crise qui engage les médias •L'affaire Dreyfus éclate le 1er novembre 1894 lorsqu'un journal d'extrême droite, animé par le journaliste antisémite Édouard Drumont, brise le secret militaire et révèle qu'un officier juif est accusé d'avoir trahi la France, en espionnant, au profit de l'Allemagne. •La plupart des journaux s'engage. Certains sont antidreyfusards : La Croix, Le Petit Journal. D'autres servent

Juif et l'un des seuls dans l'Etat Major-Français, est d'autant plus considérer comme un traitre puisqu'il est Juif. On observe donc un certain état d'esprit antisémite chez les "anti-Dreyfusards" qui s'appuie grace à la presse antisémite. Edouard Drumont est dailleurs considéré comme le "prophète" de l'antisémitisme. 2.2) Dreyfusards. Les Dreyfusards, soutenus par des republicains radicaux dont Clemenceau, se recrutent pour l'essentiel à Gauche. Ils dénoncent l'alliance de l'Eglise et de l'armée

laissant la place à des hommes nouveaux dont l'ambition est de réformer et de corriger les erreurs et défauts. L'affaire Dreyfus répand la haine raciale dans toutes les couches de la société, mouvement certes initié par le succès de La France juive de Drumont en 1886, mais énormément amplifié par les divers épisodes judiciaires et les campagnes de presse pendant près de quinze ans. L'antisémitisme est donc dès lors officiel et exposé dans de nombreux milieux, y compris ouvriers.