Drumont

capitaliste - assassinats politiques (Sadi Carnot, président de la République en 1894) et attentats à la bombe (bombe à la Chambre des députés en 1893) → «lois scélérates» 6 crise antisémite : publication de La France juive (1886) d'Édouard Drumont → affaire Dreyfus en 1894 (voir feuille séparée) La République, après avoir surmonté plusieurs crises graves et repoussé diverses attaques, semble être devenue un régime solidement enraciné quand éclate l'affaire Dreyfus (1897-1899).

parviendra cependant pas à ses fins malgré le fort antisémitisme dominant en France. De ce fait, 28 députés issus de mouvements nationalistes (boulangisme, royalisme) forment un groupe antisémite à la chambre des députés sous la présidence d’Edouard Drumont, journaliste nationaliste et antidreyfusard, fondateur de la « ligue nationale antisémite de France ». La France connaît donc un colossal essor de l’antisémitisme qui s’installe alors dans les mœurs d’une bonne partie de la population. Cette idéologie

« dreyfusards » qui défendent l'innocence de Dreyfus et les « antidreyfusards » qui prônent la culpabilité de l'homme. La « trahison de Dreyfus » est révélée par la presse : c'est Édouard Drumont, fondateur de La Libre parole, qui dénonce Dreyfus. Les publications de l'éditeur sont teintées d'un antisémitisme obsessionnel et Drumont traite volontiers des affaires où il peut déprécier les Juifs. Conscients du succès de La Libre parole, les autres journaux exploitent également ce filon antisémite, moins pour

catholique et religieux pour devenir de plus en plus un antisémitisme nationaliste: les juifs deviennent les "étrangers" selon un processus qui n'a pas eu honte de se répéter maintes fois au vingtième siècle. Dans La Libre parole, qu'il crée en 1892, Drumont écrira que les juifs sont "les plus étrangers des étrangers". Enfin, le nationalisme blessé de la défaite de 1870 trouve à s’exprimer dans la défense d’une certaine idée de la nation contre des attaques supposées. B. Une erreur judiciaire au

000 adhérents en 2 mois), sans véritable doctrine : "c'est un mouvement qui se gonfle au vent de l'opinion et ne se dégonflera guère moins vite" (Rebérioux). -Ligue antisémitique : bastion de extrême-droite antirépublicaine fondée en 90 par Drumont, dirigée depuis 96 par Jules Guérin. A partir de février 1899, manifs antidreyfusardes s'en prennent directement à République et à ceux qui la représentent (notamment le nouveau psdt de la Rép, Emile Loubet, sénateur modéré élu avec voix de gauche

la Seconde Guerre mondiale : la suprématie de la presse (1881-1939) A- Comment la presse favorise-t-elle la bipolarisation de l’opinion publique lors de l’affaire Dreyfus ? La presse révèle l’affaire :C’est la presse, La Libre Parole d’Edouard Drumont, le 1er novembre 1894, qui annonce l’inculpation de Dreyfus malgré le secret militaire. Ce journal antisémite fait du capitaine Dreyfus (juif) un traître avant même son procès. Au moment de la condamnation de Dreyfus en 1894, la très grande majorité

1914 L'antisémitisme français à la fin du XIXe siècle est remarquable par son activisme et sa popularité, comme le prouvent le nombre impressionnant et la virulence des publications antisémites en France, dont en particulier le pamphlet d'Edouard Drumont : La France juive (1886, 1892) et son journal La Libre Parole. Il imprègne peu à peu presque toute la droite française, comme on va le voir au moment de l'affaire Dreyfus et du scandale de Panama. Le krach de l'Union Générale, en 1882, banque fondée

l'affaire Dreyfus. Le volet "Canal du Panama " s'arrête pour Ferdinand de Lesseps qui décède en 1895, après avoir sombré dans la sénilité. Le scandale du Panama fut également un déclencheur important de l'antisémitisme en France. En 1892, Edouard Drumont, journaliste antisémite et antiparlementaire ,révèle le scandale dans son quotidien La Libre Parole, profitant de son journal pour dénoncer la présence de financiers juifs au sein du Canal de Panama et ainsi d'accroître les tensions communautaires

européens. D'abord, leur caution scientifique et leur version petite-bourgeoise s'alimentent volontiers d'attaques contre les juifs, dénoncés comme «sans patrie» et «inassimilables». Une propagande violente est menée contre eux, en France par Edouard Drumont (la France juive, essai d'histoire contemporaine, 1886) et par la Ligue antisémitique de Jules Guérin, en Allemagne par le pasteur Stoecker. L'affaire Dreyfus est, tout à la fin du siècle, l'occasion d'un déchaînement des passions nationalistes en

origines de l'affaire Dreyfus. Contexte social [modifier] Le contexte social est marqué par la montée du nationalisme et de l'antisémitisme. Cette croissance de l'antisémitisme, très virulente depuis la publication de La France juive d'Édouard Drumont en 1886 (150 000 exemplaires la première année), va de pair avec une montée du cléricalisme. Les tensions sont fortes dans toutes les couches de la société, attisées par une presse influente et pratiquement libre d'écrire et de diffuser n'importe