Drumont

marquer les esprits. L'affiche illustre le directeur du journal, Édouard Drumont tenant Dreyfus par le fond de culotte avec un ustensile de cheminée ( pince à cheminée ) il est prêt à le jeter dans un four sans scrupule ou remord. Condamné à l'unanimité par le conseil de guerre à la peine de la déportation dans une enceinte fortifiée, Dreyfus est promis à l'enfer. Je pense que c'est ce que veut représenter cette affiche. De plus Drumont sur ce dessin, est quatre fois plus grand que Dreyfus, ce dernier

et journalistique éclatent au grand jour. En 1893, c'est Edouard Drumont, dans la Libre Parole, qui, en dénonçant la ruine de 85000 petits épargnants, révèle la corruption du milieu parlementaire. Pour Drumont, penseur de l'antisémitisme dans la "France juive" - pamphlet d'une extrême virulence -, les Juifs sont responsables, ce sont le Baron de Reinach, Alphonse de Rothschild, et Herz les coupables. Les nationalistes font de Drumont leur maître, et l'antisémitisme un point essentiel de leur doctrine

l’antisémitisme L’antisémitisme est le fait de montrer une hostilité envers les Juifs. Dans la seconde moitié du 19e siècle, une vague d'antisémitisme déferle sur la France. Le principal précurseur de ces idées en France est Edouard Drumont, qui a publié en 1886 le livre La France juive. Edouard Drumont lance dès 1892 son propre journal, la Libre parole, qu’il présente comme le « premier journal antisémite satirique illustré ». Présentation d’Alfred Dreyfus Alfred Dreyfus est né le 9 octobre 1859 dans une famille juive

être source de prestige et de promotion sociale. Mais malgré cette assimilation en tant que citoyen plus que membre d’une communauté religieuse, l’antisémitisme est bien présent, symbolisé à cette époque par La France Juive en 1886, livre d’Edouard Drumont, qui eut notamment un écho dans le milieu des officiers. Mais au-delà de la cause de l’accusé, ce sont ces citoyens juifs qui, petit à petit, sont rattachés à l’Affaire en raison des origines juives du capitaine. Et leurs opinions sur le sujet sont

jusqu’à ce que l’entreprise dépose le bilan : les titres ne valent donc plus rien ! Les gens, souvent ruinés, se tournent vers les politiques. Une première vague antisémite va naître : des patrons juifs sont accusés d’avoir tout orchestré. Edouard Drumont, journaliste, écrivain, homme politique, catholique pratiquant (complètement hostile à la séparation de l’Etat avec l’Eglise) est un antisémite farouche. Il va construire sa carrière sur l’antisémitisme. En 1846, il écrit un livre important « La France

prendre l’Elysée avec ses troupes mais se heurtera d’un général républicain et fut arrêté. Edouard Drumont, est un nationaliste, un anticapitaliste et un des plus fervents antisémites de l’époque. En 1894, peu de temps avant l’arrestation de Dreyfus, Drumont publiera dans son journal les noms des officiers juifs dans l’armée afin de montrer leur influence néfaste sur celle-ci. En 1898, Edouard Drumont est élu député. Il présidera un groupe antisémite de vingt-huit membres à l’assemblée. Les élections

dont l'ouvrage de la France juive d'Edouard Drumont fait partie, publié en 1886, il se révèla être un grand succès en librairie, donnant aux antisémites l'illusion d'une définition des « juifs », préalable à leur stigmatisation; une propagande massive permise par la nouvelle culture de masse; une contamination sournoise des élites intellectuelles et politiques; et enfin qui réveille tous les préjugés religieux, économiques et sociaux. Edouard Drumont n'était pas le seul à favoriser cette idéologie

ans. L'opinion croit à sa culpabilité et approuve massivement la condamnation du "traître". Dès avant le procès, toute la presse s'est emparée de l'affaire. Pour les journaux nationalistes et antisémites comme La Libre Parole, éditée par Édouard Drumont, Dreyfus est forcément coupable, parce qu’il est juif. Dans une France traumatisée par la défaite de 1870 face à la Prusse (ancien État de l'Allemagne), on assiste à une montée de l'antisémitisme. La minorité juive - 700 000 personnes en 1890 - est

empires”. “la parole divise, l'action unit, la force rassemble”. ► Zeev Sternhell : il la définit comme une “droite-révolutionnaire”. Les mots clés de violences, d'illégalités, les séparent du bonapartisme. Le marquis de Morès, disciple de Drumont considère ainsi que “la vie n'a de valeur que par l'action” et fonde Morès et ses amis. Sternhell les considère comme la première forme des SA : ils sont là pour cogner ce qui affaiblit la nation – les juifs, les financiers de la Bourse ► “au temps

l'extermination des juifs par les nazis (si l'on admet que cet événement a eu lieu). Inconsciemment, Lazare nous révèle que le concept d'antisémitisme est inséparable de sa criminalisation : dans une des lettres à Drumont (publiées dans Contre l'antisémitisme), il raconte que Drumont a lancé un concours sur le thème "Des moyens pratiques d'arriver à l'anéantissement de la puissance juive en France [...]". Lazare demande à faire partie du jury et déclare notamment dans sa lettre de candidature