Drumont

pour financer cette presse. L'affaire Dreyfus : une crise qui engage les médias • Une crise qui cristallise l'opinion L'affaire Dreyfus éclate le 1er novembre 1894 lorsqu'un journal d'extrême droite, animé par le journaliste antisémite Édouard Drumont, brise le secret militaire et révèle qu'un officier juif est accusé d'avoir trahi la France, en espionnant, au profit de l'Allemagne. • Une presse qui prend parti La plupart des journaux s'engage. Certains sont antidreyfusards : La Croix, Le Petit

droits de l’homme, donc celle des Dreyfusard. C’est les Antidreyfusard qui développeront plus tard l’idée de « nationalisme ». Les conséquences de cette affaire sont à la fois bénéfiques et atroces. Un antisémitisme fort dicté par une Edouard Drumont donnera naissance à une politique antisémitisme qui élargira l’écart entre l’Eglise et l’état. Mais, l’Affaire admet quand même quelques avantages. Beaucoup de Français adhère maintenant aux symboles républicains et aux droits de l’homme. Tout cela

discrédit sur le régime et le renverser. Parmi les « chéquards » : Clemenceau, Freycinet, Baïhaut, Floquet et Rouvier (ministre de la justice). Ces figures du régime sont jetées à l’opinion par le presse nationaliste et antisémite (La « Libre Parole » de Drumont, et le journal boulangiste « La Cocarde »), des financiers juifs (Hertz, Reinach) sont également impliquer dans le scandale. Bien que l’affaire provoque la démission d’un gouvernement et de plusieurs ministres mis en accusation, le régime qui n’a

pour leur camp respectif c'étaient Psst pour les anti dreyfusard et Le Sifflet pour les dreyfusard. Psst était un journal sans texte. Les antagonistes pour les dreyfusard étaient plutôt Esterhazy, puis ses partisans Rochefort de L'Intransigeant et Drumont de La Libre Parole. C'était aussi des militaires, des clergés, et des juges.  A leur tour, les anti dreyfusard ont représenté comme acteurs principaux premièrement, Zola et Reinach. Reinach était qualifié tout simplement parce qu'il est juif. Mais

coloniale de Ferry amène un déchirement entre deux nationalismes : un d'expansion mondiale, appelé nationalisme ouvert et un de rétractation continentale, le nationalisme fermé. Un renouveau de la doctrine est amené par Barrès, Maurras, Déroulède et Drumont aux débuts du boulangisme ; ils accusent la République parlementaire d'oublier les grands impératifs nationaux. C'est un mouvement de défense avant tout : obsédé par la décadence de la France, ce nouveau nationalisme développe la notion fondamentale

st coupable?  Mais il n’y a pas que cela : votre acharnement contre ce pauvre homme vient de  plusieurs sources, notamment votre haine contre l’Allemagne. Vos intentions sont  complètement malmenés et vous vous laissez trop influencé par Edouard Drumont et  son journal antisemitique.     Et maintenant que vous connaissez la vrai identité de M. Dreyfus, pouvez vous  vraiment l’accuser sans sentir les remords d’avoir commis une faute?  

22 décembre suivant à la dégradation et à la déportation à vie sur l'île du Diable. Rares furent ceux qui mirent en doute sa culpabilité y compris parmi les socialistes (Jean Jaurès par exemple) et le procès alimenta la campagne antisémite du journaliste Drumont qui s'exprimait dans le journal la Libre Parole. Pourtant, la famille du capitaine, et notamment son frère, Mathieu, continua d'agir pour faire triompher son innocence.  Le colonel Georges Picquart, chef du contre-espionnage, constate en mars 1896 que

baïonnettes ».  Ligue de la Patrie française, organisée en 1899, entre autres par Barrès ; un mouvement qui se gonfle momentanément avec l’opinion (100 000 adhérents en deux mois).  Ligue antisémitique de France à l’extrême droite, fondée en 1890 par Drumont  Les manifestations antidreyfusardes, à partir de février 1899, s’en prennent à la République et à ceux qui la représentent (Loubet est attaqué). La République paraît en danger. Deux discours ● Les antidreyfusards déclarent combattre « pour l’armée »

raciales, des ségrégations ethniques et à commettre des injustices et des violences, allant jusqu’au génocide. Ses origines Le pamphlétaire Gaston Mery (dans la photo si dessus), collaborateur à «la libre parole »  le journal d’Edouard Drumont, est la première personne connue à avoir utiliser le mot « raciste » en 1894, selon Charles Maurras. Toutefois, l’adjectif raciste et le mot racisme ne s’installent dans le vocabulaire général en France qu’à partir des années 1930. Le premier

grande influence sur l'affaire. En effet, il est en parti responsable de la seconde condamnation de Dreyfus en 1899. De plus, tout au long du conflit, les antisémites ont profité de la situation pour discriminer clairement les juifs. Par exemple Drumont publie un écrit dans le journal « La Libre Parole », sous-titré « la France aux Français », dans lequel il affirme une malveillance de la part des juifs qui haïraient la France. En revanche, les dreyfusards dénoncent ces antisémites qui profitent