Duesenberry

encore la demande d’un bien est une fonction décroissante de son prix. Encore faut-il admettre qu’il n’en va pas ainsi de tous les biens demandés : le biens de luxe à forte potentialité distinctive et élitiste (effet Veblen ou de snobisme ou effet Duesenberry si les ménages ont tendance à imiter les catégories à revenu supérieur jouant un rôle pilote dans leurs choix) ont une demande qui croît proportionnellement avec l’augmentation du prix (le marché et les consommateurs concernés infléchissent donc

ménages vont conserver le même niveau de consommation (effet de cliquet) ils vont utiliser l'épargne et croire que cette baisse de revenu est temporaire. ==>L'effet HICKS (1972) si on anticipe une baisse des prix on ajourne sa consommation. (Duesenberry) l'effet cliquet, on va continuer à aller au théâtre même si le prix des places augmentent car on disposait déjà d'un revenu élevé chapitre 2 la dimension sociologique social culturelle de la consommation le sociologue va considérer les goûts

segmentation) 2.3. Chômage classique et chômage keynésien (courbe de Phillips et détermination conjoncturelle des salaires, taux de chômage naturel) 3. Consommation et modes de vie 3.1. Analyse transversale et dynamique des comportements de consommation (Duesenberry, Brown) 3.2. Dimension symbolique de la consommation 3.3. Les budgets familiaux 4. Rationalité, anticipations, croyances 4.1. Introduction à la théorie des choix incertains 4.2. Théorie des anticipations rationnelles 4.3. Rationalité limitée 4

les plus démunis augmentent, ceux-ci s'efforcent de rattraper les consommations de ceux qui ont des revenus supérieurs. En macroéconomie, de même, J.M. Keynes fait du revenu la variable qui rend le mieux compte des comportements d'achats et J. Duesenberry intègre dans ses modèles l'effet d'imitation sociale ou de standing. Les notions de « besoin » et de « diffusion » sont donc centrales dans ces théories qui présupposent que tous les biens sont perçus de manière uniforme et universelle et que la

terme (au départ de l’augmentation de revenu, les gens épargnent - au fur et à mesure, ils sont assurés de cette augmentation et ils consomment plus - c’est un des éléments d’explication). Deuxième observation statistique faite par John Samuel DUESENBERRY (américain) qui a mis en évidence “l’effet de cliquet” appelé aussi “effet de crémaillère “. Ca signifie que lorsque les revenus baissent. les consommateurs cherchent, au moins dans un premier temps, à maintenir leur niveau de consomn1_uioii dificLLl

moyenne à consommer quel que soit le niveau du revenu courant. Il faut aussi prendre en compte l’influence du revenu passé et l’influence du revenu relatif sur la consommation. Pour l’influence du passé cela veut dire que pour les ménages, selon Duesenberry, qui a montré que le niveau de consommation atteint durant une période donnée dépend non seulement du revenu courant mais aussi du plus haut niveau de revenu atteint durant la période précédente. Cela veut dire que les ménages prennent des habitudes

confirment à court terme la fonction de consommation keynésienne. Une étude réalisée par Simon Kuznets en 1946 remet en question les résultats obtenus en courte période. Pour expliquer cette discordance, une première explication a été avancée par Duesenberry (1949), puis par Brown. Selon Milton Friedman la consommation et l’épargne dépendent du revenu permanent. La théorie du revenu permanent a été remise en cause par la critique de Lucas (1976) et les hypothèses des anticipations rationnelles. Hall

Information pure BRUIT RÉCEPTEUR réception d’une information altérée par le bruit ■ Une notion à connaître « Effet de cliquet » Cette expression a été inventée par l’économiste américain James DUESENBERRY (né en 1918) et désigne aujourd’hui qu’un retour vers une situation antérieure est impossible. J. Duesenberry faisait ainsi remarquer que si le revenu des ménages augmentait, leur consommation augmentait également. En revanche, lorsque le revenu diminue, la diminution de la consommation ne s’opère pas

disponible courant (Yt) : C tP = k (1 − λ )YtP−1 + kλ Yt . Cours de Macroéconomie - 21 - KHEMAKHEM Jamel Les conclusions de la théorie du revenu permanent de Friedman sont très semblables à celles de la théorie de la consommation en escalier de Duesenberry qui explique la variabilité de la PMC à court terme et sa stabilité à long terme par le fait que les ménages deviennent habitués à un certain niveau de vie et résistent à tout changement brusque de ce dernier. Par ailleurs, il est également possible

Information pure BRUIT RÉCEPTEUR réception d’une information altérée par le bruit ■ Une notion à connaître « Effet de cliquet » Cette expression a été inventée par l’économiste américain James DUESENBERRY (né en 1918) et désigne aujourd’hui qu’un retour vers une situation antérieure est impossible. J. Duesenberry faisait ainsi remarquer que si le revenu des ménages augmentait, leur consommation augmentait également. En revanche, lorsque le revenu diminue, la diminution de la consommation ne s’opère pas