Désobéir Aux Lois

pouvons aussi souligner qu’il existe des situations où ni les sens ni la raison ne peuvent mettre fin à un dilemme. Citons ici l’exemple d’Antigone, qui doit faire un choix entre sa raison qui lui dicte de respecter les lois et ses sentiments, sa sensibilité qui lui dictent de désobéir et d’enterrer décemment son frère. Ce qui est le propre d’une tragédie qu’aucun choix entre la sensibilité ou la raison n’est bon. Dès lors un être sans raison, est-ce un être qui bascule dans la folie ? La folie est

l'exemple d'un enseignant qui veut apprendre la morale à un enfant.L'enfant parle de ce qu'il a le droit de faire ou ne pas faire, a la question pourquoi c'est mal ? réponse parce que c'est défendu et pourquoi c'est défendu ? parce que c'est mal, je vais désobéir, ça va se savoir, on va t'épier je me cacherai on te questionnera je mentirai il ne faut pas mentir pourquoi il ne faut pas mentir ? parce que c'est mal et ainsi de suite. Vous comprenez facilement pourquoi Rousseau dit qu'il est difficile d'enseigner

l’amour de soi-même, concourt à la conservation mutuelle de toute l’espèce. C’est elle qui nous porte sans réflexion au secours de ceux que nous voyons souffrir : c’est elle qui, dans l’état de nature, tient lieu de lois, de mœurs, et de vertu, avec cet avantage que nul n’est tenté de désobéir à sa douce voix. MERLEAU-PONTY Maurice, Phénoménologie de la perception, 1945 Il n’est pas plus naturel ou pas moins conventionnel de crier dans la colère ou d’embrasser dans l’amour que d’appeler table une table

La politique Légitimité : de droit, juste, conforme à la loi, justifié... Est-il préférable que l’Etat existe ? Etat est une instance de commandement. Raison d’Etat = prendre une décision même si les lois l’interdisent pour la survie de l’Etat. Le citoyen obéit à l’Etat, on est forcé de se plier à ses décisions (démos=peuple, kratès=le pouvoir). Il y a le commandement et l’obéissance. Etat indique tjrs 2 choses : qlqn pour commander et qlqn pour obéir et des individus associés à l’intérieur

seul l'absolutisme de l'Etat, à qui les hommes confient par contrat le soin de les gouverner, peut maintenir le droit et garantir la paix. Il refuse donc le pouvoir de droit divin. En matière de morale, Hobbes pense que l'homme doit agir selon les lois d'un "égoïsme utilitaire" qui découle de l'instinct de conservation (conatus) et de domination. Sa philosophie naturaliste construite à partir de la sensation, est inséparable de la science, notamment celle du corps humain. Pour lui, l'expérience est

Dans un procès qui oppose deux parties en présence, il y aura forcément un gagnant et un perdant (justice distributive: exemple pour la division d’un héritage). Le problème, c’est qu’on ne voit pas comment estimer la justice d’un jugement rendu: les lois sont trop générales, il faut toujours les “appliquer” à un cas concret. Il y a deux critères possibles: invoquer un droit naturel (Calliclès ou Hobbes) ou au contraire, s’en référer à son sentiment naturel de ce qui est juste ou injuste (conscience

Lorsque nos le jeunes sommes sortis dans le rue en protestant sans aucune violence pour la grande majorité. Nous nous somme défendus avec force mais pas celle des muscles mais bien celle des mots. Et tout comme le mouvement de Gandhi nous avons désobéi aux lois injustes qu’on essailler de nous prive de notre droit d’expression. À mon avis, Gandhi serait fier de voir que son mouvement se rependu partout et qu’il sert d’inspiration a des milliers de jeunes au Québec.

coté rationnel : coté logique, mathématique, valable pour tous. La rationalité est objective et cohérente avec les critères de la vérité. Ce qui est rationnel est conforme à l’ordre de la raison : cette forme de raison est universelle et les mêmes lois s’appliquent à tous. Le critère du rationnel est la nécessité et l’universalité des opérations de la raison (2+2=4 ; voir l’effet après la cause → je mets ma main sur le feu, je me brûle donc la brûlure est conséquence de mon geste … c’est ainsi et

L’utilité de la règle de droit « Où il n’y a pas de lois, le sage perd ses droits » (proverbe français de 1822). Du temps des carolingiens, il n’existait pas de règles écrites, cette société était régie par les coutumes, les règles, religieuses, ou les règles morales, selon les régions de France. Les règles de droit qui régissent aujourd’hui nos sociétés modernes, ont été écrites et consacrées dans le code civil en 1804. On entend ici par utilité la nécessité, le caractère d’une chose, de serviable

* Céder à la force est un acte de nécessité de conservation, non de volonté, c’est un acte de prudence. * * Comme le plus fort à raison, on peut légitimement avoir raison en devenant plus fort que lui et donc imposer son droit – on peut désobéir de façon légitime. * Si on est forcé d’obéir, on n’a pas besoin d’obéir par devoir. Le droit dans la force ne signifie donc rien. * CHAPITRE IV – DE L’ESCLAVAGE * Thèse : L’esclavage n’est pas un droit car il est nul et de plus absurde