Educateur Spécialisé En Prison

I. ENCEINTE EN PRISON On constate que pour la plupart de ces mères, les conditions de vie avant leur entrée en détention étaient assez précaire et qu’elles viennent souvent de milieux défavorisés. Pour la majorité d’entre elles, elles ne travaillaient pas durant la période précédant leur incarcération, ou peu qualifiées, occupaient des emplois ponctuels. Aussi, on relève de façon récurrente dans leur anamnèse, des antécédents de maltraitance physique et sexuelle. Pour la grande majorité

cuisinères 2 femmes de menage 1 jardinier 1 lingière Personnel administratif et financier 1 coordinatrice des services Safi 1 coordinatrice administrative 1 comptable générale 1 comptable 1 aide-comptable 1 chef du projet PCM Personnel éducatif 9 éducateurs 1 animateur 1 assistante sociale 1 psychologue 4 veilleurs de nuit Stagiaires et bénévoles 26 stagiaires marocains et étrangers 9 volontaires étrangers 3 leS aCtivitéS d’al k araM Insertion Professionnelle Travail Rue Accueil

communication et le partage des informations. PARTIE II : LA PROBLEMATISATION Axe 1 : le placement sous surveillance électronique n’efface pas la condamnation mais permet d’exécuter sa peine dans son environnement social et familial au lieu de la prison En France, tout acte de délinquance est sanctionné par la loi. Les personnes peuvent effectuer leur peine en milieu fermé : maison d’arrêt, maison centrale et centres de détention. Elles peuvent aussi l’exécuter en milieu ouvert ; il existe diverses

maternel-le Auxiliaire de vie sociale / Assistant-e de vie Conseiller-ère d’insertion et de probation Conseiller-ère en économie sociale et familiale Éducateur-trice de jeunes enfants Éducateur-trice de la protection judiciaire de la jeunesse Éducateur-trice spécialisé-e Éducateur-trice tehnique spécialisé-e Médiateur-trice familial-e Moniteur-trice éducateur-trice Technicien-ne de l’intervention sociale et familiale 64 67 70 73 76 78 79 84 85 88 91 92 96 98 99 103 Les secteurs médical et social

des mouvements de personnels) ; n repenser les pratiques professionnelles et donc les savoir-faire demandés aux personnels ; n faire face à la pénurie de certains professionnels qui commence déjà à se faire sentir (concernant par exemple les éducateurs spécialisés) sans pour autant que l’émergence de nouveaux métiers ne parvienne à combler ce déficit ; n gérer un volant de personnels déjà anciens, en anticipant leur renouvellement futur mais aussi leur propre évolution ; n se doter d’une politique de

des jeunes alors que les animateurs et les médiateurs prennent en charge les aspects collectifs. La difficulté à communiquer de ces deux sphères ne saurait être sous-estimée. Par ailleurs, la mission a pu constater que les travailleurs sociaux spécialisés dans la protection de l’enfance (juges, services de l’ASE, services de la PJJ…) ou intervenant dans des structures dédiées aux jeunes (établissements scolaires, missions locales…) assument principalement leur rôle en adressant les jeunes à des

Mots-clés : CSAPA, CAARUD, Communautés thérapeutiques, médico-social, addictologie, Accueil hébergement insertion (AHI), Centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), Consultations jeunes consommateurs (CJC), Point accueil écoute jeunes (PAEJ), prison, plan gouvernemental. Textes de référence : Article L.312-1 alinéa 12 du code de l’action sociale et des familles (CASF) Article L.3121-5 du code de la santé publique (CSP) Articles D.3411-1 à D.3411-9 et R.3121-33-1 à R.3121-33-4 du CSP Circulaire

violence. Violence contre soi-même et c'est le suicide, violence contre les autres et c'est la délinquance. Soyons donc rassurés de ces violences externes : c'est un moindre mal. Mais c'est aussi un appel, comme le signale Jean-Marie Petitclerc, éducateur spécialisé à Argenteuil (Le Figaro, 27/01/2000) : "On a tendance à dire que les jeunes manquent de repères, de valeurs. Mais quels repères, quelles valeurs veut-on leur donner ? Il existe un silence total sur tout ce qui peut donner sens à la vie et rappeler

tranches d'âge sont ainsi strictement définies : les jeunes délinquants âgés de moins de treize ans ne peuvent pas être déclarés pénalement responsables et ne peuvent faire l'objet que de mesures éducatives ou d'un placement dans un établissement spécialisé ; les délinquants entre treize et seize ans peuvent être sanctionnés par des peines d'emprisonnement mais bénéficient pas nécessairement de l'excuse de minorité, qui attenue leur peine par rapport à celles prévues pour les délinquants adultes :

idéologiques qu’à une observation fine et une analyse scientifique de cette réalité Comment crédibiliser le recueil et l’analyse des données ? 2.2 - Les caractéristiques de la délinquance des mineurs : Diversité, spécificités, les questions posées aux éducateurs et à la société 2.3 - Auteurs et victimes : des adolescents en « grande difficulté » 2.4 - Quels seraient les principes éducatifs les plus pertinents p. 8 p. 10 p. 11 3 – EVALUATION DU DISPOSITIF EDUCATIF ACTUEL piloté ou mis en œuvre par