Eisenman

Malberg a perçu, sans toutefois parvenir à l’exploiter, l’importance épistémologique de cette idée selon laquelle seul du droit peut produire du droit, ce qui 46 47 Contribution, t. 2, p. 499. H. Kelsen, Théorie pure du droit, trad. fçse Ch. Eisenmann, Paris, Dalloz, 1962, p. 266 s. et Théorie générale du droit et de l’État, trad. fçse B. Laroche et V. Faure, Bruxelles-Paris, Bruylant-LGDJ, p. 170 : « en décrivant la norme fondamentale, nous n’introduisons aucune méthode nouvelle dans la science

nomme cette sensibilité l’anthropologie architecturale » Ehlich Steven « il serait absurde de prétendre que ce que nous bâtissons aujourd’hui durera éternellement » Eiermann Egon « l’architecture n’existe que quand elle s’évince elle-même » Eisenman Peter « Mies m’a appris à remplir l’espace intérieur » Ellwood Craig « ultra moderne est une étiquette horrible, détonant une excentricité préjudiciable à toute chose. L’architecture moderne, basée plus sur la raison que sur les sentiments

l’état, au fond il n’y a qu’une personnalité juridique, celle de l’état. Ce ne sont donc pas les caractéristiques ou le nombre d'auteurs à l'acte qui est à l'origine de la distinction entre acte administratif unilatéral et contrat. D'après le juriste Eisenmann, le vrai principe de distinction repose sur l’objet de l’acte, il s'agit donc du critère matériel. Pour l'acte administratif unilatéral, on constate qu'il régit le comportement de personnes qui ne sont pas les auteurs de l’acte et ainsi qui n'ont

l’éventualité de l’existence d’une autre catégorie de personnes publiques. Ainsi, Charles Eisenmann montrait du doigt une erreur de logique de la doctrine dans l’interprétation de cet arrêt ; selon lui, si le Conseil d’Etat indique que les comités d’organisation, dont il était question, ne sont pas des établissements publics, il n’était pas pour autant mentionné que ces institutions sont donc des personnes privées. Eisenmann montre qu’à côté de l’alternative entre établissement public et personne privée,

l’immobilisme du changement. La transition est « le dépassement d’un schéma normatif, formé par des principes et des normes, et sa substitution par un autre »3. Elle est démocratique lorsqu’elle renvoie à un passage d’un régime autoritaire vers 2 Voir EISENMANN Charles, La justice constitutionnelle et la haute cour constitutionnelle d’Autriche, Paris, LGDJ, 1928, pp. 103-104. 3 Voir De VERGOTTINI Giuseppe, « Transitions constitutionnelles et consolidation de la démocratie dans les ordonnancements d’Europe

pour risque : une socialisation du risque Celui qui, à l’occasion d’une activité qui lui est profitable, crée un risque de dommages pour autrui doit en répondre si le risque se réalise. Ayant le profit, il doit assumer le risque. C’est ce que M. Eisenmann a appelé « la corrélation entre avantages et charges ». Il existe des risques sociaux dont l’équité impose que la charge ne peut en être laissée à la seule victime. La victime face à un dommage qu’elle aura subi pourra demander réparation par le

Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage,… Président = arbitre constitutionnel, entre les pouvoirs constitutionnels, pas entre les partis TD n°5 : Le Conseil constitutionnel. Kelsen et Eisenmann Deux modèles de justice constitutionnelle : modèle américain (le plus ancien) et modèle européen 1803 : décision Marbury vs Madison En Europe, méfiance des juges, années 30 (New Deal) Common law et romano-germanique 16 juillet 1971 – liberté

L’Etat est un ordre juridique relativement centralisé. », Hans KELSEN, Théorie pure du droit (traduction de Charles EISENMANN), L.G.D.J.-Bruylant, Paris, 1999, p. 281. On rejoindra la théorie du juriste autrichien sur ce point. 3 Hans KELSEN, Théorie générale du droit et de l’Etat, L.G.D.J.-Bruylant, Paris, Bruxelles, 1997, p. 355. 4 Sur ce point, on peut se reporter à Charles EISENMANN, Centralisation et décentralisation : esquisse d’une théorie générale, LGDJ, Paris, 1948, 331 p., complété par Spyridon

armature de fonte (cast-iron building), Greene Street, New York, 1857 Les Arcades de Cleveland, 1890 L'architecture métallique se pare de verrières qui éclairent l'espace intérieur : à Cleveland, les arcades de 1890 ont été dessinées par John Eisenmann sur le modèle de la galerie Victor-Emmanuel de Milan. Elles sont composées de 1 800 panneaux de verre et ont été financées par les magnats John D. Rockefeller et Marcus Hanna. Les gratte-ciel Les débuts (1873)1er building La construction et l'utilisation

Européen prend sa source en Autriche, sous l’influence du juriste autrichien Hans Kelsen. Pour faire accepter l’idée d’un contrôle de constitutionnalité, Kelsen présente le juge constitutionnel comme un « aiguilleur » (selon l’expression de Charles Eisenmann), plus que comme un censeur de la loi, dont la décision est nécessaire pour définir si une règle relève de la compétence de la loi ou de celle du constituant. Kelsen ne s’inspirera pas du modèle américain, considérant que les délais de procédure