Eisenman

lex superior, lex specialis). En effet, lorsqu’on dit d’une loi postérieure qu’elle « déroge » à une loi antérieure, on veut en 19 20 M. Troper, La philosophie du droit, PUF, Que sais-je, p. 77-78. H. Kelsen, Théorie pure du droit, trad. Ch. Eisenmann, Paris Dalloz, 1962, p. 13 s. 21 R. Guastini, ibid. ; M. Troper, ibid. 22 On pense évidemment aux arrêts Sté Jacques Vabre (1975) et Nicolo (1989) tous deux fondés sur la supériorité des traités sur les lois tirée de l’article 55 de la Constitution

l'on présente. En réalité, ce n'est pas tout à fait ce que Montesquieu avait dit... §II. Le contenu réel du texte Il y a des lectures contemporaines (du 20ème siècle) plus attentive, plus critiques de Montesquieu, en particulier celle de Charles Eisenmann (introducteur de la pensée de Kelsen en France). Ce texte d'Eisenmann a beaucoup inspiré un philosophe Louis Althusser dans un livre paru en 1964 : Montesquieu, la politique et l'histoire. Cf. doc de TD. Si l'on suit cette lecture plus critique

selon la même logique qui faisait placer le texte dans les tableaux religieux de la Renaissance dans le sens inverse de leur lecture afin qu’il puisse être lu du ciel, par Dieu. En allemand, Pflaster signifie à la fois pavé et pansement. Peter EISENMANN, Monument pour les juifs d'europe assassinés, Berlin, 2005 2700 stèles de béton sur un terrain de deux hectares (19 000 m2) au cœur de la ville,jouxtant simultanément le tracé du mur de Berlin et l’ancien emplacement du bunker d’Adolf Hitler. En

Cependant, préalablement à toute analyse de fond, s’impose la définition des concepts avec plus ou moins de précisions de ce que l’on entend par souveraineté de l’Etat, ainsi que la notion de peuple. Car ainsi que le disait si bien Charles Eisenmann, il faut nécessairement commencer par résoudre clairement le problème de fixation des concepts qui forment l’armature d’un thème, « sinon, poursuit- il, on discuterait dans l’obscurité en vain ». La souveraineté affirme Simone Dreyfus est

international public », Recueil des cours de l'Académie de droit international, 1926, IV, p.313. [32]. Ibid. En ce sens encore voir encore Hans Kelsen, Théorie pure du droit, Traduction française de la 2e édition de la « Reine Rechtslehre » par Charles Eisenmann, Paris, Dalloz, 1962, p.443-449. [33]. Carreau, op. cit., p.46-47. [34]. Ibid., p.47. [35]. Ibid. [36]. Ibid., p.48. [37]. Ibid. [38]. Isaac, op. cit., p.288. [39]. C.J.C.E., l'affaire 6-60 du 16 décembre 1960, Humblet, Rec., 1960, p.1145

juridictionnel », idem, 1946, pp. 5-67), J. Chevallier (« Fonction contentieuse et fonction juridictionnelle », in Mélanges en l'hon neur du professeur Stassinopoulos, Athènes, Rev. de droit public, Paris, L.G.D.J., 1974, xxi + 597 p., aux pp. 275-290), Ch. Eisenmann (« Juridiction et logique (selon les données du droit français) », in Mélanges dédiés à Gabriel Marty, Toulouse, Univ. des sciences sociales de Toulouse, 1978, xxxi + 1184 p. aux pp. 477-506) et, plus près de nous, les contributions réunies par la

situerons fin 19e début 20e), le SP est le sujet qui fâche et qui alimente la dispute doctrinale. Querelle de 30 ans entre Duguit et Hauriou : une des plus vives querelles de l’histoire du DA. Ensuite bataille entre le doyen Vedel et Charles Eisenmann (1950-1970) Puis Chapus qui s’opposa à Amselek (fin des années 1960) Véritable impossibilité de s’accorder sur la place et l’utilité du SP dans l’ordre juridique. B. Le reste En effet, le SP est aussi un mode d’organisation de l’action

administrative.». Le second critère qui revient fréquemment dans les définitions de la décentralisation est celui de l’autonomie juridique et financière dont bénéficient les collectivités décentralisées par rapport à l’Etat. Dans ce sens, Charles Eisenmann dit que la décentralisation est : « une administration à direction propre, distincte et plus ou moins autonome »8 La troisième définition prend en compte un critère politique, celui de l’élection des agents de collectivités décentralisées. C’est

organe devrait exercer strictement une des fonctions. Leur théorie consiste à dire qu'il faut des structures totalement indépendantes les unes des autres. Mais ce n'est pas ce que voulait Montesquieu. Mais 2 juristes qui ont relu Montesquieu, Charles Eisenmann et Michel Troper, ont démontré que Montesquieu n'a pas du tout dit ce qu'on lui fait dire. Il faut que le pouvoir arrête le pouvoir, càd que chaque pouvoir est séparé, mais que chacun a un petit morceau du pouvoir des autres. Montesquieu dit fréquemment

de la limitation de la souveraineté du monarque La séparation des pouvoirs et le constitutionnalisme 487 10. René Capitant, « Régimes parlementaires », in id., op. cit., p. 306. 11. Hans Kelsen, La démocratie. Sa nature. Sa valeur, trad. Charles Eisenmann, Paris, Dal- loz, 2004, p. 92. 12. Dominique Chagnollaud, Droit constitutionnel contemporain. Tome 1 : Théorie générale. Les régimes étrangers, Paris, Dalloz, 5e éd., 2007, p. 125 s. 13. Ibid., p. 133. © P re ss es U ni ve rs ita ire s de F ra