En Matière Contractuelle Les Causes De Nullité

Commentaire d’arrêt C.cass Civ, 3ème, 24 avril 2003 Le droit des obligations repose sur les conditions de formation des conventions, et notamment des contrats, mais également sur les causes de sa nullité, qu’elle soit relative ou absolue. Le sujet des vices du consentement s’avère être très révélateur quant à l’importance donnée à la volonté dans le contrat et à la liberté de s’engager. L’erreur constitue le vice de consentement le plus répandu, tant en raison des relations consommateurs-professionnels

[pic][pic][pic][pic][pic][pic]Le consentement La volonté des parties doit être exprimée, par différents moyens, mais elle est une condition à la validité du contrat. On place donc en priorité la volonté individuelle, qui par le consensualisme, entraine la liberté contractuelle. Le contrat aura lieu par le biais de négociations ou non. Le consentement doit être clairement exprimé pour donner l?acceptation des parties. Ainsi, la manifestation de la volonté peut se faire de plusieurs manières ; il peut s?agir d?une

d’erreurs : * L’erreur indifférente : c’est une erreur de peu d’importance qui n’entraîne pas la nullité de la convention * L’erreur obstacle : qui est une telle erreur qu’elle fait obstacle à ce que le consentement est pu être donné. C’est une erreur sur la nature ou l’objet du contrat qui entraîne une nullité absolue du contrat, c’est extrêmement rare comme erreur. * L’erreur nullité : Art. 1110 du code civil. Il en existe deux types : la première est l’erreur sur la substance de la

d’une clause de non-concurrence. * D’après la Source de l’Obligation (la summa divisio): elle distingue les obligations contractuelles non contractuelles. - les obligations contractuelles résultent de la volonté des parties dans un contrat. - les obligations non contractuelles sont créées en dehors de la volonté des parties. Au sein des obligations non contractuelles se situent: quasi contrats, délits, et quasi délits. Pour les quasi-contrats, l’obligation a pour point de départ une volonté

 sur  la  condition  de  la  responsabilité  éventuelle  du   débiteur,  ainsi  ds  le  cadre  d’une  obligation  de  moyens,  le  créancier  ne  peut  mettre  en  jeu  la  responsabilité   contractuelle  de  son  débiteur  que  s’il  prouve  que  ce  dernier  à  commis  une  faute  ou  n’a  pas  mis  en  œuvre  tt   les  moyens  promis.  ON  RETIENDRA    QUE  LA  FAUTE  DU  DEBITEUR

1109 du code civil. En effet, on ne peut parler de consentement libre et éclairé si les volontés sont trompées. Force est de constater que "le consentement libre et éclairé au contrat" reflète directement les notions de libertés individuelle et contractuelle mais aussi la protection des sujets de droit, de l'autonomie de leurs volontés. Le droit s'atèle d'ailleurs à protéger ce consentement de plus en plus en danger du fait de la banalisation du contrat. Le consentement se définit donc comme étant

distinction successive La distinction La distinction La distinction 32 32 33 33 33 33 SOMMAIRE 7 Chapitre 4 – L’offre et l’acceptation 1 – L’offre 35 35 35 35 36 36 38 38 38 39 ■ ■ L’offre de contracter a) Les pourparlers contractuels b) Les contrats préparatoires c) Les promesses de contrat L’offre de contrat a) Les caractères de l’offre de contrat b) L’offrant peut-il retirer son offre ? c) Le choix du cocontractant Les formes de l’acceptation a) La manifestation de volonté

idée de variété Elle tient à la richesse et à la mobilité de la matière (dynamique). Ex : le contrat de franchise, hypothèque (pour l’immobilier), nantissement (pour le matériel), les donations. 2. Une idée d’uniformité (homogénéité) Elle tient au principe classique du contrat, à la théorie classique du contrat. 3. Une idée de distorsion Une distorsion entre la théorie classique et la théorie moderne du contrat (la réalité contractuelle). Ex : contrat des assurances, crédits… Section I La classification

juridiques qui engendrent une obligation : 1. Les quasi-contrats 2. Les délits et les quasi-délits. Les manifestations de volonté destinée a créer des effets juridiques. Responsabilité civile du fait des choses : Chacun est responsable des dommages causés par les choses dont il a la garde. Contrats : Se sont les actes juridiques multilatéraux. Cʼest une convention par laquelle une ou plusieurs personnes sʼobligent envers une ou plusieurs autres à donner à faire ou à ne pas faire. 1) Les quasi-contrats

peut être consécutive à une obligation civile qui sera privée de fait ou elle peut être indépendante de toute obligation civile préexistante. L'obligation naturelle peut être admise dans le cas où il a préexisté une obligation civile frappée de nullité (privée des faits) soit: * parce qu'elle a été éteinte par le créancier car il a été payé: c'est le cas du débiteur qui paie quand même car il estime que l'obligation naturelle survit à celle juridique, son paiement est valable et ne peut donner