Epictète Opinion Norme

monde est matériel mais vivant = matérialisme intégral, animation perpétuelle. Le sage est la personne qui ne rencontre pas d'obstacles, qui "ne se prend pas la tête", il est donc libre. à Epictète, le Manuel : l'esprit doit accepter toutes contraintes, sans tenter de détourner ce qui doit être fait. Pour Epictète, il a des choses qui dépendent de nous, et d'autres non : ce qui dépend de nous, ce sont nos jugements, nos tendances, nos désirs… ce qui ne dépend pas de nous, c'est la richesse, la célébrité

connaissance. 2. Pourquoi philosopher ? La philosophie apparaît avoir pour ambition de rechercher l'unité, l'universalité, au-delà du fatras des visions partielles et plurielles du monde. Ainsi Epictète, dans ses Entretiens, nous présente-t-il la philosophie comme la recherche d'une norme commune. Cette norme qui peut être entendue comme les concepts et l'accord des esprits permet d'éviter la « folie des gens qui se servent en tout d'une seule mesure, l'opinion » et de s'appuyer sur une pensée légitime

par quoi la philosophie débute-t-elle sa recherche ? En d’autres termes, quel est le point de départ de la philosophie. Telle est la question à laquelle le philosophe Epictète apporte une réponse soutirée de son livre intitulé Entretiens. Il soutient donc que la philosophie débute par la prise de conscience du conflit des opinions des hommes. Il démontre sa thèse en deux grandes étapes : dans la première étape, il est question du point de départ de la philosophie ; dans la seconde étape, l’auteur

avons tous entendu parler des « philosophes ». Pour beaucoup d’entre nous ce sont des  personnages célèbres que l’on peut identifier dans l’histoire à travers quelques figures que la tradition nous a laissées : Socrate, Platon, Aristote, Plotin, Épictète, Marc-Aurèle pour l’Antiquité ; Descartes, Spinoza, Leibniz, pour la période Moderne ; Kant, Hegel, Bergson ou Heidegger pour la période contemporaine. Ces hommes répondent au qualificatif général de « philosophes » pour quelle raison ? C'est un

2 . Pourquoi philosopher ? La philosophie est en quête d'unité, d'universalité, au-delà du fatras des visions partielles et plurielles du monde. Ainsi Epictète, dans ses Entretiens, nous présente-t-il la philosophie comme la recherche d'une norme commune. Il s'agit d'élaborer "un principe supérieur à l'opinion" - puisque toutes les opinions se contredisent, et qu'"il ne suffit pas qu'une chose paraisse vraie pour qu'elle le soit"(Ibidem, II, 11). Aristote est formé au sein de l’Académie –

L'ordre du discours * * * Le point de départ de la philosophie : la recherche d'une norme intellectuelle Voici le point de départ de la philosophie : la conscience du conflit qui met aux prises les hommes entre eux, la recherche de l'origine de ce conflit, la condamnation de la simple opinion et la défiance à son égard, une sorte de critique de l'opinion pour déterminer si on a raison de la tenir, l'invention d'une norme, de même que nous avons inventé la balance pour la détermination du poids, ou le

préceptes de Diogène et Antisthène, en oubliant leurs actes moralement choquants. Du point de vue philosophique, le cynisme se présente bientôt, durant les temps impériaux, comme un concept de philosophie pratique, comme un programme de directives. Epictète et l’empereur Julien dressent un portrait de Diogène dénonçant le comportement des faux cyniques, et se recommandant par le refus du compromis. Les deux auteurs sont connus pour leur penchant vers l’austérité et leur engagement religieux. Tandis

d'autre, elle tends a se radicaliser et se tends aux externes et déboucheur sur des confrontations violentes (sexisme, racisme..) Texte d'Epictète 3ème problème: Manipulation d'opinion (politique) (=démagogie) via l'utilisation de sondages Epictète est un philosophe d'origine grecque, esclave affranchit du 1er siècle (50-130). Il a vécu a Rome et représentant du stoïcisme (Une personne stoïque, est une personne qui a la capacité d'accepter la vie malgré les coup et les souffrances sans se plaindre)

apparaît alors comme une norme, « un principe recteur », pour parler dans les termes de Michel Foucault, dans L’usage des plaisirs, destiné à contenir l’illimité du désir : parce que le besoin ne réclame que ce qui est nécessaire au corps, il fixe une limite interne à la satisfaction et une mesure contre le risque de l’intempérance (de l’excès, du débordement). ! Tel est ce qu’expose la doctrine épicurienne : si l’on veut être heureux, que doit-on faire à l’égard des opinions, des craintes, des désirs

instinct de survie. L'homme ne peut donc se résoudre à exprimer sa liberté par l'assouvissement de ses désirs, il se doit de discerner ce qui est possible ou non, mais ceci n'étant pas en opposition totale à l'expression de sa liberté. D'ailleurs, Épictète critique lui aussi la tendance de l'homme à penser que tout chose qui l'empêche d'assouvir ses désirs va à l'encontre de sa liberté, alors que les sages pensent que les aléas de l'existence (et donc les contraintes) ne doivent pas détourner l'homme