Esope

Question : Esope, Phèdre, Marie de France, Verdizotti, Jean de La Fontaine, Antoine-Vincent Arnault ont tous un point commun, ce sont des fabulistes. Ainsi à toutes époques ils ont écrit des fables. Mais quelles enseignements peut-on tirer des fables ? Dans le texte de La Fontaines « Fables », il est dit que Homère a été banni de sa République pour être « remplacer » par Ésope. La différence entre les deux est que le premier est un poète et que le second est un fabuliste. En ce temps les

composé)   Introduction :   « Fables choisies mises en vers par Monsieur de La Fontaine » : par ce titre modeste, le poète se présentait comme le continuateur des fabulistes anciens, Esope et Phèdre. Phèdre situe la fable dans un contexte historique précis avant de raconter l'anecdote elle-même qui met en scène Esope. Avec La Fontaine, on a donc la réécriture d'une réécriture. Dans "Les Grenouilles qui demandent un Roi" (1693), nous verrons comment La Fontaine structure son récit soulignant des changements

chêne et le roseau Introduction : La fontaine, grd fabuliste du XVIIème siècle, il écrit 3 recueils de fables sur 30 ans et en 1668, il dédie ses fables au dauphin et affiche clairement son intention didactique. Il reprend des fables attribuées à Esope pour éduquer le jeune prince pour la découverte des vérités contenues dans ces apologues. Dans la 22ème fable, il reprend la fable d’Esope en étoffant le récit et en utilisant une forme diversifiée. 1er axe : Récit plaisant 2ème axe : la leçon d’un

règles rigides. Jean de La Fontaine est un auteur classique du 17ème, né en 1621 et mort en 1695. Il remplit la double mission de plaire et d’instruire avec ses fables et les remet à l’honneur durant l’apogée du classicisme en s’inspirant des Anciens Esope et Phèdre. Son premier recueil dédié au Dauphin et publié en 1668 est un succès. Derrière des intentions éducatives, il utilise souvent des animaux pour montrer les injustices de son temps. Il en a vécu une, celle de la lettre de cachet qui envoya

L'apologue est un discours narratif démonstratif, à visée argumentative et didactique, très souvent allégorique, rédigé en vers ou en prose, qui renferme des enseignements, dont on tire une morale pratique. Histoire de l'apologue C'est le grec Esope qui est considéré comme le fondateur du genre. Cet ancien esclave qui aurait vécu au VIe siècle av. J.-C. a laissé quelques centaines de fables mettant en scène des animaux et développant une morale facile à comprendre. L'apprentissage des fables d'Esope

-Jean de La Fontaine: Jean de la Fontaine s’est inspiré de fabulistes de l’antiquité comme Esope ou Phèdre, de ceux du moyen-âge comme Abstenus ou encore de ceux du III ème siècle comme l’indien Pilpay. Jean de la Fontaine a renouvelé le genre, ses nouveaux récits en vers développent les péripéties, les décors, les personnages et se détachent de la brièveté ésopique et du conte animalier. Il introduit l’humour et met de plus en plus d’humains en scène (ex la laitière et le pot de lait ou encore

1674), récits licencieux en vers irréguliers ; les Amours de Psyché et de Cupidon (1669), roman en prose et en vers. Ses Fables (12 livres parus de 1668 à 1694) ont immortalisé son nom. Il a pris ses sujets un peu partout, surtout chez les Anciens (Esope et Phèdre, notam.), mais il a totalement renouvelé le genre : la fable n’est plus sèche démonstration d’une morale ; c’est un cours récit à l’intrigue rapide et vive. La souplesse et le naturel du style sont en réalité le fruit d’un grand travail ou

de s’éloigner de la capitale. De retour à Paris en 1664, sa carrière reprend avec la publication des contes qui lui apporter un vif succès. Il va publier un 1er recueil de fables dédiées au Dauphin, dans ce recueil il s’inspire des 2 fabulistes « Esope » et « Phèdre ». Ces fables ont un but didactique et sont destinées principalement à l’éducation des enfants. Ensuite, il rédigera un 2ème recueil en 1678 qui sera dédicacé à madame De Montespan, la maîtresse favorite de Louis XIV, recueil plus satirique

Indien (Livre des Lumières ou la Conduite des rois, composé par le sage, traduit en français par David Sahib d’Ispahan, ville capitale de Perse). « La Fontaine émet l’hypothèse que l’Indien Pilpay, le sage Locman, grand fabuliste oriental, et le grec Esope sont une même personne ». A MADAME DE MONTESPAN « (1640-1707) maîtresse de Louis XIV, dont elle eut de nombreux enfants. » La Fontaine fait l'éloge de la beauté de la Marquise de Montespan, favorite du Roi, à laquelle il dédie ce second recueil

la littérature. La publication du poème héroïque L'Adonis (1658) lui vaut l'admiration Sa carrière reprend, avec, de 1664 à 1674, la publication des Contes, qui lui apporteront le succès. En 1668, il publie Les Fables. Empruntant des sujets à Esope, Phèdre ou encore à d'autres modèles, il donne à ses petits récits une vie intense et un tour plaisant; on y retrouve l'habile et malicieux narrateur des Contes. Quant à la morale, elle n'est pas dogmatique (le dogmatisme est un penchant à affirmer