Est Il Juste De Désobéir Aux Lois

règle de droit peut être qualifiée d’injuste (I) et quels sont les moyens d’y résister (II). I- La question du juste dans la règle de droit. Il est important de s’interroger sur la notion de justice que comporte la règle de droit. Cette justice n’est pas toujours perçue par tous et met régulièrement en jeu la notion de morale. A- La conciliation de l’utilité et du juste Des règles sont posées pour permettre l’exercice des libertés et des restrictions sont également apportées. La proclamation

sur la justice : Antigone1) Que sont ces lois non écrites et immuables ?L’origine de ces Les lois non écrites et immuables auxquelles se réfère Antigone reste mystérieuse. « Personne ne sait quand elles sont apparues » dit le texte. Elles ne sont pas écrites, on ne peut donc pas les consulter et pourtant, d’après Antigone, chacun peut les connaître. Comme elles ne viennent pas des hommes, Antigone croit qu’elles nous sont inspirées par les dieux. Ces lois non écrites sont donc celles de la morale

Pourquoi obéir aux lois ? Au passage piéton, une mère apprend à son fils : « Tu dois traverser quand le bonhomme est vert, quand il est rouge c’est interdit ». Le gamin ne voit pas trop l’intérêt de ces règles jusqu’à ce, les oubliant, un 33 tonnes manque de l’écraser. Un élément de réponse vient alors se placer sous la question : Pourquoi obéir aux lois ? Au sens large, il convient de se demander pour quelles raisons et dans quels faut-il obéir, c'est-à-dire se plier consciemment et volontairement

Est-il juste que Socrate ne s’évade pas? Depuis l’évolution de l’homme, les gens s’interrogent sur des discours philosophiques. La philosophie se résume, alors, à être un discours rationnel et critique partant principalement sur les problèmes humains fondamentaux, sur la société ainsi que sur le savoir afin de mieux orienter l’action individuelle et collective. La Grèce antique est traditionnellement considérée comme le berceau de la philosophie qui l’a répandu à l’empire romain puis dans toute

résout d'elle-même : il est nécessaire de se résigner. Quel est donc mon pouvoir d'action face au monde ? A cette question, les stoïciens répondirent : aucun. L'univers, selon eux, serait régi par les lois strictes du déterminisme. Tout est déterminé. L'ordre de la nature est réglé selon les lois strictes de la causalité et l'homme ne peut rien y changer. Il ne lui reste donc plus qu'à accepter. Certes l'homme est libre de penser, libre de son attitude face au monde, mais refuser l'ordre des choses

y’a-t-il équivalence ? N’y en a-t’il pas un plus juste qu’un autre ? Cependant le droit est nécessairement juste pour une raison principale, sans droit, il n’y a pas de justice. Pour savoir si une loi est juste, il faudrait d’une norme universelle. Tant que le droit naturel n’est pas mis en place, alors on est obligé de dire que la loi nécessairement est juste et que pour être juste, il faut se contenter de respecter la loi. La loi est toujours juste Comparaison entre le code de la route et un système

refusant de se soumettre, nombreuses sont les figures littéraires ou historiques aujourd’hui admirées pour leurs rébellions passées. Tant de figures qui nous mènent à questionner les différentes conceptions du droit, mais aussi à distinguer ce qui est juste de ce qui doit l’être. Qui d’entre nous n’a jamais ressenti ce sentiment intensément personnel d’injustice face à une loi paraissant illégitime ? Qui n’a jamais eu envie de transgresser la loi pour laisser triompher l’ordre légitime sur l’ordre légal

démocratie repose-t-elle sur ces vertus ? Et la démocratie, à travers ces vertus, rend-elle l'homme libre ? La thèse d'Alain repose sur les deux vertus du citoyen qui sont pour lui la résistance et l'obéissance, la résistance de l'esprit et l'obéissance des lois. Par ces deux vertus le citoyen assure l'ordre et assure sa liberté dans la société où il vit. Sa thèse repose donc sur le rapport de la liberté au pouvoir, la liberté du citoyen et le pouvoir de l’État. En quoi ces deux vertus sont-elle liées ? Il

passions de la Sagesse « Rendre justice, c’est juger. Peser des raisons, non des forces. » b) La justice est dictée par le plus fort Rousseau, Du contrat social, « toute force qui surmonte la première a son droit. Sitot qu’on peut désobéir impunément, on le peut légitimement, et puisque le plus fort a toujours raison, il ne s’agit que de faire en sorte qu’on soit le plus fort. » II- La force au nom de la justice est dangereuse a) La vengeance est négation de la

qu’on combat l’injustice, c’est en faisant quoi ? désobéir est-ce la seule solution ? L’injustice : ce qui est contraire à la justice, au sens de loi positive ( abus, passe-droit, iniquité) OU ce qui est jugé ou senti comme non conforme à ce qu’on juge ou sent être juste I. BUT si on veut combattre l’injustice, c’est au nom de la justice, donc c’est par considération (respect) pour le droit qui est sensé incarner le juste ou dire ce qui est juste. Même si certains disent que ce combat contre l’injustice