Esthétique Monstrueux

  Extraits  du  cours  «  critiques  et  courants  de  pensée  »  L3     Introduction  générale  :  Critique  et  esthétique.     La   critique   d’art   est   indispensable   au   fonctionnement   du   monde   de   l’art.   Sans   critique,   les   œuvres  n’obtiennent  aucune  légitimité.  Le  mythe  de  du  chef  d’œuvre  inconnu  n’est  …  qu’un

mort dans la même ville le 31 août 1867, intégrant la quasi-totalité de la production poétique de l’auteur depuis 1840, est publié le 23 juin 1857. Il s'agit de l’une des œuvres les plus importantes de la poésie moderne, empreinte d’une nouvelle esthétique où la beauté et le sublime surgissent, grâce au langage poétique. Il cherchait à choquer les bourgeois. Le titre « Les Fleurs du mal » est un mélange détonant, cadeau empoisonné. Les fleurs viennent du mal, cela la signifie qu’il va parler du mal

nous échapper même si les cités artistes et l’utopie ouvrière de Voyage en Orient doivent nous amener à moduler ce constat. La cité idéale des romantiques s’inscrit dans l’héritage de l’utopie traditionnelle, mais pour mieux s’en distinguer par son esthétique irrégulière et sa destructuration politique. Quant aux textes, ils s’opposent à tout dogmatisme, à toute exclusion. Certains auteurs romantiques, comme Ballanche, cultivent encore la forme classique de l’utopie. Ainsi, dans La Ville des Expiations

ainsi son ambition : "Dégager de la mode ce qu'elle peut contenir de poétique dans l’historique [...] Tirer l'éternel du transitoire." 1 Dans cet essai, Baudelaire développe son esthétique de la modernité qui se veut esthétique du moment, de l’instant, de l’époque. Baudelaire développe donc une esthétique du temps et de la vérité qui doit passer par l’expérience de la beauté et de l’instant. Dans ce texte, Baudelaire traite sa conception de la modernité à travers l’exemple de Constantin

celui des ‘honnêtes femmes’ et celui...des autres. »[2] Dans cette beauté désidéalisée, dénudée par le regard destructeur de la masse, le corps de la femme est privé de son corps maternel et ne devient désirable que comme inanimé, pétrifié ou monstrueux. Désormais la femme a perdu son aura, son ici et maintenant religieux et cultuel, ainsi que son corps annonçant une beauté céleste. Cette perte de l’aura féminin concerne une sublimation de l’amour qui liait le Beau et le Vrai, faisant de la figure

Georg Friedrich Wilhelm HEGEL (1770-1831) ESTHÉTIQUE : Tome premier Traduction française de Ch. Bénard Docteur ès lettres, ancien professeur de philosophie dans les lycées de Paris et à l’École normale supérieure. 1835 (posth.) Un document produit en version numérique par Daniel Banda, bénévole, professeur de philosophie en Seine-Saint-Denis et chargé de cours d’esthétique à Paris-I Sorbonne et Paris-X Nanterre Courriel : mailto :banda@noos.fr Dans le cadre de la collection : "Les classiques des

Esthétique Histoire de l’art des 19e et 20e siècles 1. Introduction, la tradition classique Début du Moyen-âge Ere chrétienne mise en place en Occident. Problème au niveau de l’art : L’Eglise a un souci par rapport à la représentation, peur de l’idolâtrie → pas de vénération d’une image. Tolérance des représentations artistiques dans le seul but de faire passer un massage. Pas de représentations réalistes, juste des idées, des symboles. Mise en place d’un langage visuel strict géométrique

représentation et le résultat obtenu. Si la parole a le pouvoir de mentir c'est qu'elle a des capacités de persuasion décuplées. On peut de ce fait toujours abuser du pouvoir de la rhétorique. On ne hiérarchise pas. On ne pose pas le problème des critères esthétique, c'est un jugement objectif sur le pouvoir de la parole. « S'il est honteux de ne pouvoir se défendre avec son corps, il serait absurde qu'il n'y eut point de honte à ne pas pouvoir le faire avec la parole » : il y a une légitime défense de

CULTURES DES TATOUAGES par le Docteur Marie-Bernard D I L I G E N T , membre associé libre Les peintures corporelles et faciales des peuples dits primitifs d ' A m é rique, d ' A u s t r a l i e ou de Polynésie suscitent en nous une vive émotion esthétique. Dans le m ê m e temps, nous ne pouvons nous défendre d ' u n e angoisse diffuse devant ce qui nous apparaît c o m m e l'étrangeté m ê m e . Cela est plus vrai encore en ce qui concerne les tatouages « peintures indélébiles ». Il s'agit des taches

il n’y a pas de culture sans langage, et inversement. L’homme s’exprime dans ce qu’il réalise, il donne un sens à ce qu’il dit, fait et produit. C’est en ce sens qu’il fait son œuvre la plus propre. Art : parure, tatouage : donné par Hegel dans « Esthétique », qui sont bien un signe distinctif de notre humanité, l’homme cherche à s’arracher de l’état naturel ; à se distinguer de l’animal par des marques sur son corps. Le corps est travaillé, il fait l’objet d’une réappropriation symbolique. Il n’est