Exempt Tartuffe

plus invraisemblables les unes que les autres. Par exemple, dans Tartuffe ou l’Imposteur de Molière, Orgon est caché sous la table pendant que sa femme Elmire tente de le convaincre que Tartuffe est un faux dévot en essayant de lui faire avouer les sentiments qu’il ressent pour elle. La scène est dite drôle car Orgon ne réagis pas et reste immobile alors que sa femme lui faire comprendre que les avances et les paroles de Tartuffe montrent qu’il n’est qu’un imposteur en toussant et en bousculant

Cependant, Tartuffe reste une comédie, qui avant de faire réfléchir le spectateur le fera s'amuser. Pour ce faire, de nombreux éléments permettront de le divertir. D'abord, le comique de geste: presque toutes les didascalies insérées par Molière aident les acteurs à jouer dans ce sens, ainsi, on verra des gifles (v169-171 et 579) , une sympathique scène de dépit amoureux où Dorine courre de Valère à Marianne pour les réconcilier , ou encore la première entrevue entre Tartuffe et Elmire où

La Satire dans Tartuffe | | Le mot satire vient du mot latin satura qui désigne une macédoine de légume. La satire a un double but : faire rire et critiquer. Il y a donc une idée de mélange (comique et sérieux). Il s’agit de corriger les mœurs en souriant. La satire est à son apogée au XVIIe siècle car il y a une volonté, une indignation. Le Tartuffe : plaire et instruire Mélange de comique et de sérieux que l’on retrouve dans les 3 fils principaux de l’intrigue : ▪ L’amour des 2 jeunes

Lecture analytique : Tartuffe Acte I Scene 1 : Le sens du texte : Un personnage est en colére (Mme Pernelle) car sa famille ne lui prete pas attention et elle ne fait qu'entrer sur scene et en ressortir. Le spectateur est médusé autant que les autres personnages. Le silence des personnages céde petit a petit la place a la colére. Mme Pernelle passe de la personne en colére au personnage de qui on se moque. -Situation de l'extrait : Le spectateur est informé par les liens qui unissent chacun des

L'année précédente, son Tartuffe a été interdit par le Roi Louis XIV suite à "la Cabale des dévôts" (les intégristes de l'époque). Pour donner à sa troupe une pièce nouvelle à jouer, Molière se saisit du thème de Don Juan que des italiens et des français jouent alors à Paris avec succès. Mais, s'il n'invente rien, il porte néanmoins le thème à un haut degré de complexité et donne au personnage une densité inconnue jusque-là. En même temps il en fait aussi une suite à Tartuffe, continuant à dénoncer

ouvre d’autres horizons. II. LA COMEDIE CLASSIQUE A AUSSI UNE FONCTION DE CRITIQUE Si les comédies de Molière s’étaient contentées de divertir, il serait difficile de comprendre pourquoi certaines, comme par exemple L’Ecole des Femmes ou Le Tartuffe, ont pu déclencher des scandales à leur sortie. Si cela a été le cas, c’est bien parce qu’au-delà de l’apparence légère, les pièces de Molière proposent également un regard critique sur la société et les hommes qui l’entourent. 1. Une critique

femmes en 1662, première grande comédie de Molière en cinq actes et en vers. Mais premières critiques violentes aussi : défense de Molière dans La Critique de “L’École des femmes”et L’Impromptu de Versailles en 1663. Tournant de sa carrière : Le Tartuffe (1664), pièce rapidement interdite de représentation. Remplacement par Dom Juan (1665), jugé également dangereux et tombant, malgré son succès, après quinze représentations. Dernière grande comédie sombre et audacieuse : Le Misanthrope (1666).

échec. En 1658, il revient sur Paris pour jouer Nicomède et Le dépit amoureux devant le roi qui leur accorde sa protection. C’est la pièce Les Précieuses ridicules (1659) qui lui apporte la célébrité. Il écrit Dom Juan en 1665 suite à l'échec de Tartuffe, une comédie féroce contre l'hypocrisie jouée pour la première fois à Versailles en 1664, qui fera l'objet de graves accusations. Cette pièce connaîtra un réel succès malgré qu'elle dû faire face aux attaques des dévots, personnes pieuses attachées

Le Tartuffe ou l’Imposteur est une comédie en cinq actes (comportant respectivement 5, 4, 7, 8 et 7 scènes) et en vers (1 962 alexandrins) de Molière représentée pour la première fois au château de Versailles le 12 mai 1664 dans le cadre des quatre jours de jeux et de spectacles qui avaient prolongé les trois grandes journées de fête intitulées Les Plaisirs de l'Ile enchantée. Elle ne comportait alors que trois actes. On a longtemps cru que Molière l'avait écrite en réaction aux agissements de la

nous informer sur l'antériorité du dialogue, une thèse a été émise, le « mais » permet de la réfuter, il est le déclencheur de la pièce. Le père de silvia « monsieur Orgon » a un certain dessein, « il [la] marie ». Dans les comédies de Molière (Le Tartuffe, 1664 Les Femmes savantes, 1672), on voit ainsi des pères ou des mères décider du sort de leurs enfants sans leur consentement. Dans Le Jeu de l'amour et du hasard les données initiales sont différentes, Orgon se soucie du bonheur de sa fille puisqu'il