Expérience de pensée

parcouru. D'un point de vue très théorique, une expérience est un engagement dans une situation de mise à l'épreuve d'un élément d'ordre spéculatif, souvent appelé hypothèse lorsqu'elle s'inscrit dans un système logique. Cette situation et cet engagement ne sont pas toujours recherchés, il arrive ainsi qu'on parle d'expérience mystique quand se produit une révélation d'ordre spirituel. Au contraire, dans les disciplines scientifiques, les expériences sont qualifiées de scientifiques parce qu'elles

lorsqu'on perçoit ou ressent quelque chose :Les qualia constituent ainsi l'essence même de l'expérience de la vie et du monde. Ce sont des phénomènes psychiques et donc subjectifs, constitutifs des états mentaux. On distingue généralement : _les expériences perceptives ; _les sensations corporelles : douleur, faim, fatigue, chaleur… ; _les affects : sentiments, émotions, passions…. Par définition, les qualia sont inconnaissables en l'absence d'une intuition directe : on ne peut pas faire connaître

les libérer? Ruwen Ogien dans son livre L’influence des croissants chauds sur la bonté humaine, propose de multiples expériences de pensée, sur des questions de philosophie morale. Il explique ensuite le résonnement de plusieurs philosophes en rapport avec ces expériences et les soutiens ou les contredit en donnant son avis. Nous allons expliquer une de ses expérience de pensée, en nous concentrant sur chacun des points expliqué. Dans l'expérience proposée, un canot de sauvetage est pris dans une

relatives aux NBIC La science-fiction : introduction critique et historique Science-fiction et « les expériences de pensée » (EP) sont un moyen de réflexion important pour la philosophie moderne. Hottois étudie la question, est-ce que la science-fiction ouvre la porte aux nouvelles possibilités ou est-ce qu’elle la ferme? D’abord, on va définir une expérience de pensée, qui se déroule en trois étapes. Première étape … une formulation de l'hypothèse théorique ;

revenir le pouvoir ? Qui peut gouverner dans une démocratie ? Tocqueville propose une expérience de pensée pour montrer que ce pouvoir peut revenir à ceux qui l’appliquent, le jury puisqu’ils le détiennent pour ainsi dire mais aussi d’autre part au peuple, la majorité puisqu’elle possède le droit de résistance : « je refuse d’obéir à une loi injuste ». Il est intéressant de constater sans cette expérience de pensée que la majorité et le jury qui le représente peuvent tous deux exercer le pouvoir de

Un certain nombre de problèmes conceptuels et pratiques vont néanmoins se poser, à partir des xviie et xviiie siècles, notamment à la suite du développement des machines à vapeur. Un des principaux problèmes est celui de la chaleur. Toutes les expériences montrent que celle-ci se transmet du corps chaud au corps froid, et ceci tant que les températures ne sont pas égales. Il est ainsi illusoire d'attendre que le corps froid cède de sa chaleur au corps chaud : une fois le transfert réalisé, il est

une conséquence mathématique, établie par Newton, de la loi en 1/d2. Coulomb utilise donc implicitement une conséquence de la loi qu'il cherche à vérifier. 5. Coulomb aurait idéalisé ses résultats, au point d'en faire ceux d'une "expérience de pensée", en conformité avec la loi attendue par lui-même et ses collègues de l'Académie : il aurait procédé comme Alberto Martinez, et aurait présenté ses trois résultats les plus en accord avec la loi qu’il cherchait à démontrer.

------------------------------------------------- Chambre chinoise Le terme de chambre chinoise désigne une expérience de pensée imaginée par John Searle vers 1980. Searle se demandait si un programme informatique, si complexe soit-il, serait suffisant pour donner un esprit à un système. Le paradoxe de la chambre chinoise En 1980, le philosophe John Searle décrit une expérience théorique qu'il a nommé "Le paradoxe de la chambre chinoise" : Une personne qui ne parle pas le chinois est enfermée

pour cela. Il se demande si ce serait possible avec les sens, avec l’imagination ou par l’intelligence conceptuelle. Ce que nous savons tous, c’est d’abord ce que nos sens donnent à notre esprit, la connaissance qui vient des sens. Il fait une expérience de pensée avec un morceau de cire, comme étant un objet concret. Il dit qu’il l’a fait fondre et qu’elle reste quand même un morceau de cire. Malgré tous les changements, c’est la même cire qu’il observe. Il veut surtout nous démontrer que l’on ne peut

Le problème de Molyneux Le problème de Molyneux est une expérience de pensée relevant de la philosophie empirique que formula le savant et politicien irlandais William Molyneux en réponse à un extrait de l'Essai sur l'entendement humain de John Locke paru en français au début de l'année 1688. Exposé dans une lettre envoyée au philosophe anglais le 7 juillet, ce problème pose la question de la capacité d'un aveugle de naissance qui aurait soudainement retrouvé la vue à distinguer rien qu'en les