Explicit Candide

suscite le plaisir du lecteur en le captivant par l'intrigue, en le dépaysant et en provoquant son amusement. Tout d'abord, le lecteur est plongé dans l'intrigue et désire connaître le dénouement : il ira donc jusqu'au bout du texte. On peut citer Candide de Voltaire : le héros va-t-il parvenir à retrouver Cunégonde et à l'épouser ? C'est une assurance pour l'auteur que son message sera transmis intégralement, contrairement à d'autres formes d'expression plus rébarbatives et austères qui pourraient

davantage ! » écrit Voltaire dans sa correspondance. Dès lors il semble important de nous interroger. La tonalité polémique est-elle l'arme la plus efficace pour transmettre et faire adhérer à ses pensées? Après avoir expliqué comment une critique trop explicite peut être un frein dans la transmission des idées, nous verrons que la tonalité polémique est au contraire une tournure efficace dans l'évolution des mentalités. L'utilisation du registre polémique s'avère souvent contraignant voire problématique

Grandes lignes du plan : I. Un apologue sous forme de conte II. Message didactique : la question de dieu I. Un apologue sous forme de conte 1) La brièveté Le conte commence ligne 6 et se termine ligne 53. Si l’on compare avec Candide de Voltaire, on ne parle pas alors de conte philosophique mais d’apologue. 2) La structure du conte a) La situation initiale : on utilise l’imparfait « se promenait » b) L’élément perturbateur : la planche, le temps habituel est le passé

de toute chose. Quels en sont les thèmes et références ? Tout d'abord, nous pouvons remarquer que de nombreuses références font allusion à des personnages et des faits réels. Le récit est donc ancré dans la réalité. Les allusions peuvent être explicites, à l'image des réflexions scientifiques (Euclide, Blaise Pascal, Derham, Lulli, etc.) mais également implicites (Fontenelle étant assimilé au secrétaire de l'Académie de Saturne). D'autres traitent quant à elles des débats philosophiques de l'époque

critique par rapport à ce qui l’entoure sans qu’il soit possible de prouver que l’on fasse références à nos propres institutions. Les personnages fictifs, reliés à des evenements reels tel que le tremblement de terre à Lisbonne dans l’autodafé de CANDIDE, m’ont permis de denoncer le pouvoirs de barbarie de la religion tout en révelant la totale inefficacité et l'absurdité de l'autodafé cruel par La chute ironique en forme de constat « le même jour la terre trembla de nouveau » cette ironie tout

le pour et le contre. L’auteur mobilise des arguments contradictoires afin d’arrêter son choix. Dans un texte argumentatif, l’auteur fait passer un message, sa thèse directement ou indirectement. Il argumente directement lorsque le message est explicité. Il n’utilise pas d’intermédiaire, il argumente personnellement (l’Essai=réflexion personnelle) Il argumente indirectement lorsque l’auteur a recours à une fiction. C’est à travers un narrateur, un personnage de théâtre, de fable, de conte que l’auteur

définir comme un principe. Mais derrière la sagesse se cache la notion de bonheur, utilisée dans un lien de conséquence à la ligne 3 (« par conséquent »). Notion nouvelle, question existentielle au XVIIIe siècle qui pose en contrepoint (comme dans Candide) la lutte contre le mal. La solution préconisée par cet incipit est donc celle d’une triple privation, détaillée dans un raisonnement en trois points symbolisé par les connecteurs logiques (« premièrement », « en second lieu », « ensuite »). En se

fantaisiste. Le conte, qui met en scène des psj merveilleux/extraordinaires n'a pas pour pour seule vocation de construire un univers de fantaisie, comme on pourrait le penser naïvement : Le conte énonce des vérités importantes, grâce à des morales explicites ou implicites . Grâce au conte,l'auteur peut exprimer son jugement sur la société qui l'entoure ou faire part de ses réflexions sur la nature humaine;Le conte devient un moyen d'argumenter et de défendre ses opinions. Certes,moins clair que le discours

didactique directe grâce au plaisir d’évasion que suscitent de telles lectures. En effet, le lecteur plonge parfois dans un univers qui n’est pas le sien, voire qui n’existe pas comme dans les utopies. Prenons l’exemple des chapitres 17 et 18 de Candide où le héros éponyme et Cacambo sont accueillis dans l’Eldorado, au milieu de pierres précieuses, or, rubis, émeraude, des éléments exotiques « colibris, oiseaux-mouches, singes » voire merveilleux où « les six moutons (rouges) volaient ». Confronté

il est très étonné que la société de Bétique puisse fonctionner sans monnaie. En fait, ce narrateur est en quelque sorte un relais, un médiateur avec le lecteur ; ses étonnements, ses marques de surprise sont les nôtres, même si le narrateur de Candide se plaît souvent à adopter la focale des habitants de l'utopie eldoradienne, et feint de trouver ordinaires des pratiques et des coutumes qui ne le sont pas pour nous. Parfois, le récit peut être fondé sur l'idée que ce monde très éloigné… c'est le