Exprimer L Intérêt L Admiration

seulement en changeant d’habit. Et pourtant, la société humaine juge l’homme sur son apparence. La politesse exagérée brime toute forme d’expression personnelle. Le marquis n’a donc pas d’autre possibilité que le jeu pour exprimer sa profonde affection à Julien. La puissance du jeu apparait alors comme une forme d’expression permettant de sortir des codes. L e marquis se donne à Julien comme un père. Il l’adoube en quelque

donc la femme fatale et amoureuse qui n’a aucun désir dans la vie que de répondre à son instinct et de fuir la vie réelle vers un monde fantastique. On remarque d’après l’extrait l’irréalité des rêves de Charles et d’Emma Bovary. En effet, ceci est exprimé par l’emploi du conditionnel tout au long des deux discours (« coûterait » l.7, « surveillerait » l.8 ; « placerait » l.9 ; « serait » l. 32 ; « contempleraient » l.33). Ce conditionnel crée un contraste entre les désirs des deux protagonistes et

volontairement et par admiration une sorte d’esclave consentant de Joyce. Les rapports qu’entretiennent Joyce et Beckett ont inspiré ces pièces (Clov et Ham). Le premier texte publié en France en Anglais en 1929 est une analyse du travail de Joyce. En 1930, il parcourt l’Irlande, en principe pour y enseigner, mais en fait, il entre dans une période assez confuse où il voyage énormément (Paris, Londres, Allemagne). En 1931, il publie une critique sur Proust. Traduit le bateau ivre de Rimbaud. Intérêt pour les

doctes qui définissent les théories du goût classique, à travers des lettres, des traités, des arts poétiques. L'écriture classique se veut fondée sur la raison. On y a parfois vu l'influence du rationalisme de Descartes mais il s'agit plutôt d'un intérêt pour la lucidité et l'analyse. Les héros et héroïnes classiques ne sont en général pas rationnels mais leurs passions, souvent violentes, sont analysées par l'écriture qui les rend intelligibles[5]. Le classicisme est donc davantage influencé par

du recul lorsque nous appréhendons une représentation artistique du visage : Si elle ne nous paraît pas tout à fait fidèle, c’est en partie car son but n’est pas uniquement de l’être. Pour Hegel, le portrait est artistique quand il « exprime l’individualité » et « fait apparaitre le caractère spirituel » ( l’Esthétique , III, 1) Le visage est alors le meilleur moyen pour montrer le caractère spirituel. Cette définition est cependant à mettre en relief car elle

ménagerie d’Azzone car les lions, les singes, les oiseaux font de la demeure du seigneur un lieu hors du commun, qui marque la distance entre le prince et ses sujets. En outre, la ménagerie du prince est décrite par Fiamma à la ligne 33 : « nul ne peut exprimer assez la splendeur de ses édifices ou palais. » et à la ligne 36 : « il s'y trouve une chambre à coucher avec ornements extrêmement noble ». Mais la magnificence du prince passe aussi par le prince mécène. Ainsi l’auteur témoigne de l’implication

interprètes d’auteurs puis de metteurs en scène masculins. Certaines comédiennes acceptent difficilement les rôles qu’on leur propose. La Québécoise Pol Pelletier refuse très tôt de jouer les jeunes premières classiques qu’elle juge bêtes et sans intêret. Etre comédienne au service de ce théâtre-là est pour elle humiliant : « C’est amplifier son rôle de femelle, être dans une dépendance totale par rapport à un paquet d’hommes, toujours être obligée de plaire. » Les auteurs sont généralement des hommes

frère aîné : il rassure Madame Roland et prend soin d'elle. Monsieur Roland, quant à lui, semble très naïf et ne se rend pas compte du malheur de Pierre. Le second aspect important est le fait que Jean et Madame Rosémilly se marient tous deux par intérêt. De fait, Jean se livre à de minutieux calculs : (« Elle était moins riche que lui maintenant, car elle ne possédait qu'une douzaine de mille francs de revenu, mais en biens-fonds, en fermes et en terrains dans le Havre, sur les bassins; et cela,

proposés au lycée et au baccalauréat, res-semblent à cet intitulé. Il s’agit de s’inspirer d’un texte littéraire connu, de l’imi-ter, mais avec des idées personnelles afin qu’il ne s’agisse pas d’un plagiat, simple reproduction qui serait sans aucun intérêt. Exemples tirés du dernier Annabac : « Réécrivez la fin d’un roman sous la forme de la méditation d’un des personna-ges » ; « Vous transposerez le texte d’Erasme[2] de nos jours », sans compter les sujets qui demandent d’écrire une suite au texte

manifestation de la volonté. Le protagoniste, Raphaël de Valentin, est un jeune homme de 1830 typique de la génération romantique. Il est en proie au mal du siècle, nourrissant un sentiment d’échec à cause d’un pb de place pour les jeunes dans la société. Il exprime la désillusion, le désenchantement qui suivit la chute de l’Empereur Napoléon, avec le retour de la monarchie, laissant place à un profond malaise lié à un vide existentiel. Ici, nous nous situons à la 3e partie, en décembre 1830, soit 2 mois après