Fable Le Lion

suit du danger se retire, Et moi j'y tombe, et je péris. - Ami, lui dit son camarade, Il n'est pas toujours bon d'avoir un haut Emploi : Si tu n'avais servi qu'un Meunier, comme moi, Tu ne serais pas si malade. " Commentaires : Il s’agit d’une fable qui met en relief les défauts humains et d’une satire sociale. En effet, le mulet portant l’argent est fier, « glorieux d’une charge si belle » (V3), mais c’est sur lui que les voleurs vont s’acharner et non sur le mut « d’avoine chargé »(V1). Elle

Jean de la FONTAINE, “La Cour du Lion” Intro générale : La publication des Fables par La Fontaine en 1668 lui vaut un grand succès. Il s'inscrit dans le Classicisme du XVIIe siècle. Textes brefs et plaisants, inspirés de l’Antiquité et de l’Orient, appelés aussi des apologues, à savoir des récits courts à visée argumentative. En mettant en scène hommes et animaux, La Fontaine interroge subtilement les enjeux les plus graves, plaçant l’imagination littéraire au service de la pensée, de la réflexion

JEAN DE LA FONTAINE Les Obsèques De La Lionne Livre VIII, Fable 14 Introduction Poète considéré comme un homme mal intégré aux milieux faisant les modes et tiennent les pouvoirs, c’est la fréquentation du salon de Mme de La Sablière fréquenté par des hommes de sciences où se brassent les idées nouvelles, la prise de conscience annonçant le siècle des Lumières qui lui apporte un enrichissement intellectuel consiérable. La poétique de La Fontaine est riche d’éléments baroques, mais elle ne renie

Les Obsèques de la Lionne Jean de La Fontaine ( 1668-1694 ) Fables, VIII, 14 Intro Apologue : court récit à visée didactique La Fontaine, amuseur du roi, représente la cour grâce à des personnages-animaux qui sont des représentations des courtisans. LF montre dans les obsèques de la Lionne la comédie de la cour à l’occasion de la mort de la lionne, et le numéro du cerf qui impose à la cour et au roi un autre discours. Comment le cerf participe-t-il à son propre compte à la comédie royale

comique tel que le montre la fable Le Lion, le Loup et le Renard. Dans ce récit le Renard use de sa perspicacité pour se venger du Loup qui l’avait dénoncé au Lion pour se dédouaner et ne pas subir la sentence du roi. Le Lion naïf et désespéré se laisse manipuler par les belles paroles du Renard, et exécute le loup, idée insinuée par celui-ci. Ce retournement de situation soudain peut provoquer l’amusement et la surprise du lecteur. Le roi est symbolisé par le lion de son aspect naïf contribue

CORPUS Le corpus présente trois fables tirées du recueil des fables de Jean de la Fontaine. Elles ont été écrites entre 1668 et 1696. La première fable est >, la deuxième ainsi que . L’auteur a écrit ces fables avec un moyen technique pour rendre les textes plus vivants. Ce sont des apologues. Le plus souvent, pour rendre leurs récits plus dynamiques, les auteurs utilisent la théâtralisation. Pour cela Jean de la FONTAINE a personnifié les animaux dans ses fables, à l’aide d’une

peste "; VII, 1 La Fontaine, Fables, " Les obséques de la lionne ", VIII, 14 Diderot, Supplément au voyage de Bougainville, " Les adieux du vieillard " ( "C’est vieillard qui parle... vertus chimériques" ) Lecture cursive : Diderot, Supplément au voyage de Bougainville LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE (1678) I – La dénonciation du pouvoir politique. 1/ La Fontaine, " Les animaux malades de la peste ". Dans cette fable, la peste s’est abattue dans le monde des animaux. Elle déclenche

VIII de ce recueil une fable intitulée « Les obsèques de la Lionne ». Il s’agit de la fable 14, dont la construction en vers et achevée par une morale qui semble des plus classiques. En quoi cette fable cache-t-elle en réalité un discours politique ? Dans un premier temps, nous verrons que ce récit est vivant, attrayant. Puis, dans un deuxième temps, nous étudierons la dimension satirique que cache en réalité ce récit. SAUTER DEUX LIGNES D’une part, cette fable contient un récit vivant

critique de la société. Dans ce premier mouvement, La Fontaine apparaît comme un poète proche du peuple par son choix pour le genre de la fable, pour ses peintures du peuple et de ses coutumes ainsi que pour les mises en scène de l’injustice et des privilèges à l’intérieur de ses fables. Tout d’abord, il est important de noter que le genre de la fable vient du poète ancien Esope qui était un esclave. La Fontaine s’inspire beaucoup de cet auteur dans son œuvre, comme il l’annonce dans la dédicace

un chacun a en mémoire au moins un ou deux vers d'une fable de La Fontaine. Pourquoi un tel succès ? I. Les caractéristiques des Fables 1. Qu'est-ce qu'une fable ? • La fable raconte une histoire courte et drôle qui a pour but d'apprendre quelque chose au lecteur tout en le distrayant. Les personnages sont typiques, parfois incarnés par des animaux. La fable se compose souvent de deux parties, très inégales cependant : « le corps est la fable, l'âme la moralité », écrit dans sa préface La Fontaine