Faire Rire Pour Instruire

des « bagatelles » certes, mais qui selon lui « renferment une morale utile ». C’est donc surtout parce qu’il joint l’utile à l’agréable que l’apologue paraît efficace à ces auteurs classiques, pour lesquels il est impensable de distraire sans instruire, et l’on peut se demander s’il ne serait pas, en effet, une des formes d’argumentation les plus efficaces qui soient, en raison de sa clarté, et de sa brièveté . Les fables de la Fontaine recourent fréquemment à l’humour. Son pouvoir de persuasion

Chauve et en val de Rassa, et enfin sur le mont Rebello. 6. Jorge de Burgos et le rire Jorge est le doyen des moines de l’abbaye. Il possède un savoir à faire envier les autres érudits puisqu’il est maître de la bibliothèque et par conséquent, en possède tous les secrets. Le livre inédit du philosophe grec Aristote, pour lequel plusieurs personnes auront perdu la vie, serait un éloge au rire. Selon Jorge, le rire détourne l’homme de son souci de se consacrer à Dieu, car en suscitant l’amusement

communication. Depuis des siècles, les écrivains cherchent à instruire et dénoncer par le biais de leur œuvre. Pour transmettre leurs idées, certains écrivains préfèrent utiliser des personnages et des situations imaginaires, ayant ainsi recours à la fiction. Ainsi, ils veulent éveiller la curiosité et la sensibilité du lecteur et provoquer son adhésion à leur œuvre. «  Il y a certaines vérités qu'il ne suffit pas de persuader, mais qu'il faut encore faire sentir. Telles sont les vérités de morale. Peut-être

proximité. Un média autonome Le cinéma, la télé, l'ordinateur, etc. ont semblé être en concurrence avec la radio pour l'éliminer. Mais la radio, ce n'est pas de la télévision sans images, elle est autonome avec son histoire, son style et ses savoirs-faire, ses animateurs. La radio permet d'être dans la foule des autres, elle informe, réagit et fait réagir. Les genres radiophoniques sont aussi variés que les genres littéraires. Il fut un temps ou l'on faisait de la radio élitiste (années 60). Elle

notion du divertissement est très importante puisque malgré le fait que les œuvres écrites théâtrales divertissent, les pièces jouées font ressortir bien plus de sentiments au lecteur ou spectateur. Exemple : Le dindon     de FEYDEAU : Engendre le rire du spectateur , les répliques entraîne l'ironie Transition : Une représentation théâtrale prend bien évidemment tout son intérêt dans sa mise en scène. 2) Cette mise en scène passe tout d'abord par les jeux de lumière. Ils ont pour rôle de créer

une ironie tragique, qui pourrait prêter à rire dans un autre cas. I/- La nouvelle fermeté de Britannicus, loin de son affolement Néron adopte un ton hautain, presque de professeur : « Ainsi par le destin nos vœux sont traversés »v1041. Or, ils n'ont presque pas d'écart d'âge. Néron fait un rappel du passé : « j'obéissais alors, et vous obéissez » v1042, et l'on peut sentir à nouveau ce ton hautain, ainsi que quand il dit : « Et l'on peut vous instruire » v1044. Ce ton est aussi menaçant pour

On y redécouvre pratiquement tout son ensemble : « mer », « baleine » et « Homme ». Néanmoins, l’exotisme du XVIII ème siècle ne reste qu’un atout décorative a but unique : celui de plaire. A l’évidence, Voltaire s’amuse. Mais ne croyons pas que son rire n’est pas sans équivoque. Notre divertissement n’est pas nourri avant de tirer des leçons de la lecture. « Ce n’est pas la raison, mais l’expérience qui nous instruit » disait Voltaire. Cette situation est à elle seule révélatrice que la littérature

compromettre son ame et sa reputation. Question 1 : Une tirade en forme de Sermon Un sermon est un discours long et ennuyeux et moralisateur au sens d'aujourd'hui. A l'origine il a connotation religieuse ; il etait prononcé par un predicateur pour instruire ou/et pour exorter les fideles ( voir les sermons celebre de Bossuet au 17eme siecle ). Arnolphe n'est pas predicateur mais sa longue tirade ressemble a un monolgue. Elle est ponctué d'informations categoriques au present de verité general « le

texte se voit avec le comique de répétition avec « Ca n'a pas d'importance. Nous n'allons pas nous arrêter pour si peu de chose. Continuons... »(25-27), mais aussi avec le comique de situation car le professeur qui a un rôle didactique, il est censé instruire, mais donne l'apparence d'une personne négligée qui a peu de capacité on le voit dans le texte avec les points de suspensions comme à la ligne 5 ou encore à la ligne 11. L'élève semble plus instruit que le professeur on le voit avec l'échange à la

comprendre que cet homme à manger le dos de sa première femme et pense ainsi qu’il est un monstre cannibale… Bonaventure Des Périers mêle donc ici le rire à la critique de la société. Dans cette facétie nous sommes entrainés dans un comique subtil et nous pouvons nous demander comment Bonaventure des Périers réussit à créer une historiette logique où le rire laisse la place à une morale sur la vie quotidienne. Pour tenter de répondre à cette problématique nous verrons tout d’abord que la première