Fait Majoritaire Et Parlementarisme Rationalisé

la dernière élection présidentielle, qui, il est vrai, a mobilisé les électeurs, l’ensemble des élections présidentielles qui ont eu lieu depuis 1981 ont été délaissées par une grande partie de l’électorat : « Le Président que la Vème République a fait tout puissant, n’a été réellement choisi en 2002 que par un français en âge de voter sur sept ». Ensuite un paradoxe: Comment la Vème République, appelée de ses vœux par le général De Gaulle pour en finir avec le « régime des partis » est-elle devenue

ENTRE LES DOMAINES DE LA LOI ET DU REGLEMENT ETABLIE PAR LA CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958, AU REGARD DU DROIT POSITIF : DISPARITION OU MUTATION ? - La Constitution du 4 octobre 1958 est truffée de mécanismes juridiques permettant de rationaliser le parlementarisme. - Ainsi, le constituant y consacre pour la première fois, aux articles 34 et 37 de la Constitution, une définition matérielle de la loi. En effet, la constitution de 1958, apporte une double limitation au pouvoir législatif : une première

réponse aux excès du pouvoir absolu 1. Par-delà la diversité des histoires nationales, l’instauration du régime parlementaire a cherché à limiter le pouvoir absolu Une remise en cause de l’arbitraire du pouvoir royal La mise en place du parlementarisme correspond à une victoire sur l’absolutisme. L e régime parlementaire, écrivait René Capitant en 1933, correspond à une phase du grand conflit des temps modernes opposant le monarque à l’assemblée. Dans ce grand conflit les pouvoirs du monarque

parlementaire et non pas en sortir. C’est à cette fin que l’exécutif est renforcé sous la Ve République, face au Parlement omnipotent des IIIe et IVe Républiques qui voit sa traditionnelle prééminence limitée par des mécanismes dits « de parlementarisme rationalisé». Pour reprendre Michel Debré, « l’ambition de créer un régime parlementaire (repose sur) quatre mesures ou série de mesures : un strict régime des sessions, un effort pour définir le domaine de la loi, une réorganisation profonde de la

faiblir jusqu’à nos jours. Ainsi, aujourd’hui, le pouvoir royal est quasiment inexistant. De ce fait, le premier ministre, qui n’est autre que le représentant de la Chambre des Communes et son gouvernement détiennent réellement le pouvoir exécutif. En effet, les rares pouvoirs du monarque se limitent à nommer le premier ministre (en réalité il est obligé de choisir le représentant du parti majoritaire à la Chambre des Communes), à connaitre la stratégie politique du premier ministre et, à conseiller

être remplies afin de renverser le gouvernement. Ainsi, à chaque désaccord politique aussi minime soit-il, les gouvernements chutaient. La IVème République avait cependant tenté de s’affranchir des insuffisances de la IIIème en rationalisant le parlementarisme. Elle a ainsi inscrit au sein de son texte constitutionnel les conditions de mise en jeu de la responsabilité politique du gouvernement devant le Parlement. Cependant, la pratique des gouvernants a détourné tous ces dispositifs et a provoqué une

des pays ayant choisi une constitution républicaine tandis que le premier ministre désigne l’homme politique qui coordonne et conduit la politique du gouvernement selon les directives du président de la république. Cette diarchie de l'exécutif fait naître des rapports c'est-à-dire des relations réciproques dans le cadre de la Ve république, la Ve république étant un régime semi-présidentiel instauré en France le 4 octobre 1958. Sous les IIIe et IVe républiques, le premier ministre, appelé alors

I L égard, la IX e législature fait exception, puisqu’elle a ressuscité en 1988 le gouvernement sans majorité de 1958-1962, soutenu par le seul groupe socialiste et devant chercher les voix qui lui manquaient tantôt du côté des communistes et tantôt du côté des centristes ; mais cette formule évoque aussi la IV e République, dans la mesure où elle exprimait le dernier stade d’une décomposition que masquaient seuls les artifices du parlementarisme rationalisé et qu’atteste la dégradation de l’image

de ce dernier à instaurer un régime présidentiel en France. En effet, la France depuis la IIIème République a connu des régimes parlementaires. Sous la IVème République, la France est un régime parlementaire où le Parlement est prééminent. La parlementarisme à outrance, a provoqué une décadence des institutions de la République. En effet, l'instabilité gouvernementale et le jeu des partis a provoqué la chute de ce régime qui ne pouvait pas fonctionner, notamment en période de crise, comme durant le

initiative cabinet : système de la question de confianceo Soit initiative parlementaire : motion de censureo Tentative d'éviter une instabilité par un encadrement de la responsabilité politique (modalité de vote, de dépôt, majorité qualifié …) : parlementarisme rationalisé- Dissolution : appartient au chef de l'état ou au gouvernement et s'applique sur une chambre voir deux (Italie), peut être encadré différemment par les Constitutions :o Moyen de se débarrasser d'une chambre hostileo Moyen symétrique de la