Fixisme

nature. • Début de l’écologie (1920-1935) La science cependant restait toujours sans réponse sur les relations entre l’animé et l’inanimé, les organisations vivants et le milieu abiotique ; elle était paralysée par les idées du fixisme de Cuvier. Il fallut attendre 1920, alors que Thienemann proposa ses lois de biocénotique fondamentales qui mirent pour la première fois en évidence les interactions dynamiques entre biocénoses et biotope. Faut-il rappeler à ce propos que le terme

thèse * =>Espèce origine commune * => Espèces enchainées les unes aux autres Relation entre les 2 * * Plusieurs trace de cette évolution (géologique) * * Elle s’oppose au créationnisme et au fixisme (dessein intelligent) * * Fixisme : Dieu a crée la terre et les espèces animales. Elles sont fixes, telles qu’on les connait maintenant * * Dessein intelligent : Dieu aurait créé cette origine commune et contrôle l’évolution. Intègre la théorie de l’évolution

des maladies contagieuses. Les idées communément admises, selon lesquelles les bouleversements terrestres auraient été provoqués par des cataclysmes et les espèces vivantes n’auraient subi aucune évolution depuis leur création (créationnisme et fixisme), sont remises en cause. Ainsi, Lamarck estime, dans sa Philosophie zoologique (1809), que les espèces se modifient en s’adaptant au milieu dans lequel elles vivent et Lyell soutient, dans ses Principes de géologie (1833), que la Terre a évolué sous

métamorphoses constantes. Plus ancien, mais tout aussi difficile à admettre dans la pensée occidentale classique, le transformisme darwinien qui explique l'évolution des espèces par des mutations aléatoires et la sélection naturelle nie également tout fixisme de la nature. L'apparente constance de la nature n'est qu'une illusion d'optique à l'échelle humaine. Idée tout à fait dérangeante : il n'existe dans la nature rien de fixe qui pourrait servir de repère permanent. Quant à l'idée selon laquelle

géologie de la terre, en particulier l'uniformitarisme, soutenu notamment par Charles Lyell, qui décrit la création du relief de la terre par une succession graduelle de transformations naturelles. En biologie, le débat s'ouvre entre les partisans du fixisme et du transformisme de Lamarck. Charles Lyell tente aussi d'accorder les récits bibliques avec l'observation, et explique la diversité du vivant par l'existence de « centres de création » : certaines régions de la terre possèderaient des espèces très

opposition entre fixisme, créationnisme et l’évolutionnisme. Le créationnisme renvoie à une lecture littérale de la Bible : Dieu est censé avoir créé les espèces telles qu’elles se présentent de nos jours. Dans cette perspective, les nouvelles espèces n’existent pas, pas d’évolution => Fixisme. Seule évolution possible = celle de la disparition. Et un certain nombre de découvertes vont venir bouleverser le paysage, et remettre en question le créationnisme. Puissant arguments contre le fixisme. Thèse

blanche[37]. Les débats sur les origines de l’homme [modifier] L’un des principaux débats qui secoue la communauté scientifique au début du XIXe siècle concerne les origines de l’humanité. Deux couples d’opposition - monogénisme/polygénisme– et – fixisme /transformisme- structureront le débat tout au long du siècle. Ce dernier contribue largement à fixer l’attention sur la question des races et la mesure des différences. Il constitue aussi le générateur des différentes positions occupées dans l’espace

définis par Cuvier - les vertébrés (Vertebrata), les articulés (Articulata), les mollusques (Mollusca) et les radiaires (Radiata) - se trouvent caractérisés par des plans si différents qu’ils en paraissent irréconciliables, confirmant Cuvier dans son fixisme. Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844) va être amené à définir l’homologie - bien qu’à l’époque ce n’était pas ce terme qui fut utilisé -, notion essentielle qui permet de comparer des organismes ayant même plan d’organisation. Sont homologues

religions monothéistes, Dieu est est à l'origine – en tant que concepteur et fabriquant, ou architecte - du monde et des espèces qui sont déterminées et fixées une fois pour toutes. La théorie scientifique, à partir de Darwin, s'oppose non seulement au fixisme, mais à l'idée même de dessein divin dans la mesure où elle fait reposer l'évolution sur des modifications ou mutations hasardeuses, qui sont ensuite sélectionnées par l'environnement. Ici la rationalité scientifique vient mettre en question un dogme

de l’évolution. 1. La naissance de la théorie de l’évolution L’idée de l’évolution des espèces est apparue au début du XIXe siècle et s’oppose au créationnisme et au fixisme. Créationnisme = espèces ont été conçues indépendamment des unes des autres et se perpétuent identiques à elles-mêmes depuis la création du monde. Fixisme = espèces n’évoluent pas a) La théorie de Lamarck Il a écrit la 1ere théorie de l’évolution en 1809. : « La fonction crée l’organe ». L’usage d’un organe entraîne son