Flamme éternelle

convoque interlocuteur à regarder scène· Énonciateur constitue la scène · Utilisation impératif, vocabulaire qui décrit la scène sous forme de la peinture, peindre par le langageOn constitue une scène, un spectacle· Images : sang et flamme (motif de la lumière = les flammes se reflètent dans les yeux, la fougue, la colère) = aussi présentation de Pyrrhus comme barbare« Étincelant » : ambivalent car yeux miroirs spectacle de Troie + barbarie, sauvagerie, cruauté, fougue (le regard s’illumine de la rage

/Que je rêve, non pas nocturne mais éternel/ […] Où il n’y a ni beaux-fils ni belles mères… » On voit qu’ici, la notion de mort n'est pas punitive, ce n'est pas le destin clairement imposé par les dieux, mais une solution qu'elle a trouvée pour pouvoir « vivre » son amour. C'est Hippolyte le responsable: « tu n'as pas visé mais tu as fait mouche », tu n'as pas tiré mais tu as tué » La mort est comme une récompense, solution pour trouver le sommeil éternel et « vivre » son amour. On notera la

nuit éternelle » ; « frères morts » ; « sang » ; « flamme »… le but étant de se convaincre de ce qu’à vécu la Troyenne, à savoir les souvenirs horribles et cruels de la guerre et de la perte de l’être aimé. Il a également recours au champ lexical du souvenir pour montrer qu’Andromaque vit dans son passé « oublier, souvient» (ligne 9). En effet, il utilise aussi la personnification « la nuit cruelle » (vers 5), la répétition du mot « nuit » et les adjectifs « cruelle » et « éternelle » qui

longtemps : aucune tradition ne mentionne une existence inférieure à cinq cents ans. N'ayant pu se reproduire, le phénix, quand il sentait sa fin venir, construisait un nid de branches aromatiques et d'encens, y mettait le feu et se consumait dans les flammes. Des cendres de ce bûcher surgissait un nouveau phénix. Selon une autre version, le nouveau phénix né de la semence de son père recueillait son cadavre dans un tronc de myrrhe creux et l'emportait en Égypte septentrionale, à Héliopolis, où il le

pour achever sa souffrance. Enfin donc, le désir de mourir de Phèdre transparaît dans le texte. On trouve un fort champ lexical de la mort « remèdes impuissants v 283, implorait v 285, misère v 289, cris éternels v 295, Vaines précautions ! Cruelle destinée ! V301, J’ai pris la vie en haine et ma flamme en horreur v307, mort v 313, vains secours v315 ». On remarque aussi la métaphore filée de la souffrance « trouble v 274, mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler v275, victimes v281, ma raison

récitais des faits moins glorieux, Sa foi partout offerte et reçue en cent lieux; Hélène à ses parents dans Sparte dérobée; Salamine témoin des pleurs de Péribée; Tant d'autres, dont les noms lui sont même échappés, Trop crédules esprits que sa flamme a trompés: Ariane aux rochers contant ses injustices; Phèdre enlevée enfin sous de meilleurs auspices; Tu sais comme, à regret écoutant ce discours, Je te pressais souvent d'en abréger le cours. Heureux si j'avais pu ravir à la memoire Cette

tu récitais des faits moins glorieux, Sa foi partout offerte et reçue en cent lieux, Hélène à ses parents dans Sparte dérobée, Salamine témoin des pleurs de Péribée, Tant d'autres, dont les noms lui sont même échappés, Trop crédules esprits que sa flamme a trompés ; Ariane aux rochers contant ses injustices, Phèdre enlevée enfin sous de meilleurs auspices ; Tu sais comme à regret écoutant ce discours, Je te pressais souvent d'en abréger le cours : Heureux si j'avais pu ravir à la mémoire Cette indigne

l’heure, en termes de foudres et d’éclairs ! Langage cosmique ai-je pensé moi-même d’ailleurs, ou tout au moins traduction planétaire. Les orages magnétiques, amassés chaque jour aux deux pôles terrestres, s’expriment pareillement en lueurs et flammes et lancent vers le soleil leurs longues télégraphies telluriennes. L’Univers entier parle le langage du feu, l’alphabet en est là visible tous les soirs sous l’apparente confusion des étoiles où passe parfois le point exclamatif d’une comète, mais

lexique de la fidélité, qu'Andromaque aura toujours envers son mari, quitte à laisser son fils entre les mains de Pyrrhus. Hector est le centre d'intérêt de l'héroïne car on voit bien l'amour qu'elle éprouve à son égard, l'amour par la flamme « Ce fils que de sa flamme il me laissera ». En outre, Andromaque se remémore les horreurs passées de la guerre de Troie. Celle-ci s'adresse à Céphise, « Quoi ! Céphise ». On pourrait penser que c'est sa confidente qui vient lui rappeler un souvenir qui perturbe

récitais des faits moins glorieux,  Sa foi partout offerte et reçue en cent lieux,  Hélène à ses parents dans Sparte dérobée,  Salamine témoin des pleurs de Péribée,  Tant d'autres, dont les noms lui sont même échappés,  Trop crédules esprits que sa flamme a trompés ;  Ariane aux rochers contant ses injustices,  Phèdre enlevée enfin sous de meilleurs auspices ;  Tu sais comme à regret écoutant ce discours,  Je te pressais souvent d'en abréger le cours :  Heureux si j'avais pu ravir à la mémoire