Force Obligatoire Des Actes Préparatoires Aux Contrats

Introduction La notion d’obligation présente des facettes très différentes. Au sens courant, c’est une contrainte. Quelque chose est obligatoire dès lors que l’on peut s’y soustraire sans s’exposer à une sanction. Le terme vient du terme latin ligare qui signifie « attaché », « lié ». Mais cela ne distingue pas les obligations morales, naturelles ou civiles. L’obligation morale relève de la conscience individuelle. C’est une obligation dont l’exécution ne peut pas être obtenue devant les tribunaux

Obligations de donner sont des obligations qui tombent sur des biens, sur de l’argent, des objets, des droits ; elles consistent à transférer au créancier un droit réel sur un bien, EX : le droit de propriété. EX : obligations qui résultent du contrat de vente, ce contrat génère deux obligations de donner, le vendeur a l’obligation de transférer la propriété du bien à l’acheteur ; l’acheteur a aussi une obligation de donner : transférer la somme d’argent due au vendeur. Les obligations de faire portent

Mais il n’en demeure pas moins que la règle de droit développe des caractères relevant des « gènes » qu’elle a en partage avec les autres règles de conduites. Il s’agit du caractère obligatoire et du caractère général. - 10 - Paragraphe premier : Le caractère obligatoire Une règle se définit par son caractère obligatoire : elle prescrit un commandement, appelle à être obéit. Elle contient un ordre, soit en ce qu’elle implique une action : porter secours et assistance à son conjoint, fournir des aliments13

dans l’économie du pays. Cet interventionnisme changera la vision que l’on peut avoir du droit administratif. On distingue de plus en plus les actes de puissance publique et les actes de gestion. L’Etat ne va pas agir exclusivement en qualité de puissance publique, il va se comporter comme un simple particulier en créant des entreprises, en passant des contrats et va jusqu’à se comporter en administré. On pourrait se demander s’il ne faudrait pas le traiter en égal des particuliers. La doctrine révèle

prestation, l'obligation n'a plus lieu d'être. Lien de droit qui astreint un débiteur envers un créancier = celui qui doit c'est le débiteur ET celui à qui la prestation est due, c'est le créancier. On peut être à la fois débiteur et créancier (ex : contrat de vente, vendeur est créancier du prix mais aussi débiteur de la délivrance car doit livrer (terme juridique délivrer) et garantir, l'acheteur est débiteur du prix). * Notion de servitude: L'obligation n'est pas une servitude car ne rend

dispose du pouvoir de nomination et de mutation des agents placés sous son autorité. Cependant le pouvoir de sanction, qui est discrétionnaire, doit s’exercer dans le respect de la légalité et des garanties reconnues aux agents. B/ Le contrôle sur les actes . Contrôle à priori : Il comprend d’abord le pouvoir de l’instruction et le pouvoir d’approbation qui est un pouvoir par lequel le supérieur confère un effet juridique à l’acte juridique pris par le subordonné (il existe des cas ou le supérieur dispose

droit de l’activité » et, à ce titre, mobilise différentes branches du droit. Il est organisé autour de cinq grands thèmes couvrant l’ensemble des deux années de formation : 1 - L’individu au travail 2 - Les structures et les organisations 3 - Le contrat, support de l’activité de l’entreprise 4 - L’immatériel dans les activités économiques 5 - L’entreprise face au risque Le nombre de thèmes et leur périmètre ont été volontairement limités, afin de laisser une large place à l’analyse de situations

OBLIGATIONS Elles peuvent être classées selon leur force, leur source ou leur objet. Classement fondé sur la force : Obligations naturelles et civiles L’obligation naturelle répond à un devoir moral, d’honnêteté. Elles forment une catégorie intermédiaire entre les obligations extra juridiques et les obligations juridiques. Elles ont les mêmes caractéristiques que les obligations civiles sauf la sanction juridique (pas d’exécution forcée). Elles produisent des effets juridiques : Le paiement

n'a pas ressenti le besoin de nommer (par exemple, un contrat synallagmatique). La particularité du vocabulaire se manifeste également par la rigueur du langage. Par exemple, l'action de prendre une décision n'est pas exprimée par le même verbe selon qui ce soit le législateur, le juge ou un contractant qui prend la décision; on dit le législateur "énonce" ou "proclame", l'article du Code Civil "dispose que", le juge "décide", le contrat "stipule". C'est enfin un vocabulaire qui utilise de

d’ordre public, impératives et supplétives 2  règles d’ordre public 2  règles simplement impératives 2  règles supplétives 2 7. La contrainte et les sanctions 2 a. définitions 2 b. les catégories de sanctions 2  l’exécution forcée 2  la réparation 2  la répression 2  l’annulation 2  autres formes de sanctions 2  les voies d’exécution 2 c. la sanction constitue-t-elle un élément essentiel de la règle de droit ? 2 Chapitre 2 : Les ordres juridiques 2