Freud La Culture Limite Nos Pulsions

La culture n’est elle qu’une seconde nature ? La notion de culture quand elle s’applique à l’homme, renvoie couramment à ce qu’on appelle la « culture générale ». On songe d’abord à des savoirs et savoir-faire désintéressés qui élèvent l’esprit de l’individu: la littérature, la gastronomie ou encore la musique sont des connaissances acquises au cours du temps et par l’intermédiaire de voyage ou de société qui nous étaient au paravent inconnue. La culture est l’opposé de l’approximatif

pour des idées concrètes. Ceci peut conduire à un désir de réformer le langage, à pallier à son imperfection en inventant un langage universel dont l’usage repose sur un calcul rationnel (Leibniz). 3) Le langage, condition de la pensée et de la culture : On peut penser qu’il n’y pas de pensée sans langage, si la pensée n’est que l’extériorisation de quelque chose qui, tant qu’il reste purement intérieur, demeure indéterminé (Hegel). On peut également affirmer que les catégories du langage,

FREUD : MALAISE DANS LA CULTURE (1929) Ecrit d’un jet pendant des vacances d’un mois en Autriche. Peu de ratures. Ouvrage le plus pessimiste de Freud, et parmi ses essais celui qui est le plus philosophique. A connu à sa sortie beaucoup de succès, et fut très vite réédité, et le fut à de nombreuses reprises. Constitué de 8 gros paragraphes, d’environ une dizaine de pages chacun, dont chacun traite d’une question légèrement différente, mais relative à la culture. Retraduction assez récente

pulsionnel. Un groupe ne peut se protéger et se servir des stimuli externes et des pulsions investies s’il ne se construit pas un appareil psychique groupal étayé par les appareils psychiques individuels le composant et par la culture et les représentations qu’elle lui fournit. Pour être, le groupe a besoin de se constituer une enveloppe en faisant appel aux appareils psychiques individuels des composants. - Pour Freud, l’idéal du moi assure l’unité et la cohésion d’une collectivité avec l’aide du

forge une interprétation des comportements humains à partir de certains principes explicatifs sous-jacents aux purs phénomènes observables. Cette métapsychologie n’est-elle pas alors en dernière instance, une métaphysique condamnée à transgresser les limites de la conscience en invoquant des « arrière-mondes » cachés derrière les phénomènes ? L’inconscient n’est-il pas finalement –comme le souligne Jacob Rogozinski dans son dernier ouvrage « le moi et la chair »- le dernier avatar du malin génie dont

Approche psychanalytique groupale Historique Freud et les formations collectives La réflexion de Freud concernant les formations collectives forme une partie importante de son oeuvre. Trois ouvrages majeurs la constituent: "Totem et tabou" en 1913, "Psychologie des foules et analyse du moi" en 1921, "L'homme Moïse et la religion monothéiste" dont l'élaboration s'échelonna de 1934 à 1939. A cela s'ajoutent des écrits qui traitent de sujets directement rattachés à la question des formations collectives

← caracteres parfaitement illusoir de l’aspect personnel a notre conscience : conscience de chaque sujet n’est qu’un reflet des modeles exterieurs imposés : par opposition ou par imitation - une conscience sans modele = conscience vide, sans culture 3. quelles relations entre autrui et le sujet que je suis ? - chaque ind semble caracterisé par sa propre subjectivité = le sujet constitue une unité aggisante et pensante parfaitement hermétique et inacessible a la conscience qui n’est

qu’il est maintenant capable de contourner, grâce à sa raison. Selon les rationalistes, la liberté humaine réside principalement dans le progrès du savoir, et dans l’approfondissement des connaissances permettant de pousser toujours plus loin les limites de leur capacité d’action. Si la logique nous incite à toujours suivre et écouter notre raison, on pourrait penser que notre raison forme une sorte de contrainte à notre liberté car elle pousse tout le temps à faire un choix plutôt qu’un autre. Cependant

continueraient-elles de s’ignorer ? L’apport de Freud à l’histoire Idée centrale : Prendre en compte l’Inconscient comme élément permettant de décrypter les foules et les organisations. Certeau a travaillé l’histoire freudienne essentiellement à partir de Totem et tabou (essai d’application de la méthode analytique à des problèmes se rattachant à la psychologie des peuples) et de Moïse et le monothéisme (roman historique). Selon M. de Certeau, « les interventions de Freud dans l’historiographie sont quasi

« maitrise de soi ». Presupposé : Non, j’agis avec maitrise de moi. La conscience règne en maitre sur elle-même, sur moi-même. C’est un apprentissage que la restriction de ses pulsions. (Ingrateia : maîtrise de soi, culture). Culturation de cette force pulsionnelle dont j’ai pourtant besoin. Suis qu’un être social ? Freud : Ou est le moi ? Qu’est ce que je dois maîtriser ? Questions : - Est ce que l’action inconsciente est encore une action ? - L’action n’est-elle pas que dans le conscient