Fuite Du Temps Poésie Romantique

Poésie et quête intérieure Lecture analytique 22 Charles Baudelaire, « Spleen », Les Fleurs du Mal, 1857 Introduction - La poésie de Charles Baudelaire est marquée par deux thèmes opposés : le spleen qui désigne sa mélancolie, son mal de vivre et l’Idéal, c’est-à-dire ce à quoi il aspire et qui lui permet d’échapper au spleen. - En 1857, lorsqu’il publie son recueil en vers, les Fleurs du mal, il propose plusieurs sections dans l’œuvre. La première et plus importante se nomme « spleen et idéal

Culture G-S1 → Histoire de la littérature au XIX° siècle. « pensée romantique » → façon de penser le monde romantisme fait d'individualités différentes il y a DES Romantismes → évolution du courant 1800-1840 environ 2volutions du Romantismes → 1820, 1840 + post-romantisme les artistes ne sont pas nés à la même époque et tous appartiennent à des générations différentes → Chateaubriand né sous l'Ancien Régime, Hugo né début 19° etc → pas la même

constellation de sept étoiles. Le genre de ce mouvement est la poésie. Ils soutiennent en même temps l'imitation des auteurs gréco-latins et la valeur culturelle de la langue française. Ils déterminent l'alexandrin et le sonnet comme des formes poétiques majeures. Les caractéristiques et principes de ce mouvement littéraire sont la rupture avec la poésie médiévale, la création d’une grande poésie en langue française qui puisse rivaliser avec la poésie grecque et latine, une admiration pour l'Antiquité

rassemblements divers qui brillent en français sous le soleil de tous les continents. L’aventure littéraire au Québec date déjà d’une longue tradition. Elle a été définitive dans l’affirmation de l’autonomie politique et culturelle. Dans ce sens la poésie fonctionne comme un manifeste où les mots se mettent en place pour affirmer une identité. Emile Nelligan est le personnage principal de cette aventure. Il incarne, plus qu’aucune autre figure au Québec, le symptôme d’une littérature québécoise

L'HOMME ET LA NATURE Sur la voie de Rousseau, avec les romantiques la nature devient un des thèmes privilégiés : elle est amie, consolatrice, parfois hostile dans son indifférence, à la fois changeante et immuable, contradictoire comme les sentiments de l'âme. La vision de la nature est complexe et variée : * elle est personnifiée, en harmonie avec les états d'âme (voir Lamartine, Le lac et Le vallon) ; * elle est décrite dans tous les moments de la journée et de l'année, avec une préférence

poète. Lamartine se souvient de la femme aimée, Julie Charles (ou Elvire). Le poète se trouve dans un lieu qui lui est cher, près d’un lac, qui a été le témoin de ses amours, et lorsqu’il y revient sans la femme aimée, il subit douloureusement la fuite du temps. Il se rend compte que seule la nature peut conserver la trace des amours vécues, et notamment dans « Le Lac ». Les Méditations poétiques sont un recueil poétique publié en 1820 regroupant 24 poèmes. Le lac est le 10ème poème du recueil, qui

laisse place aux émotions exacerbées. L’Homme n’a plus à être rationnel; il peut faire preuve de lyrisme et de sentiment. Désormais, priment la sensibilité et l’individualisme au travers du héros romantique torturé. Les thèmes privilégiés sont la fuite du temps (comme la métaphore de Lamartine « O temps, suspends ton envol! », dans Le Lac), la mort, le souvenir, l’amour. Le Romantisme a le goût du rêve, du mystère, du fantastique et de l’imagination. Le style commence d’ailleurs à s’affirmer. On

rébellion et tradition n’est pas nouvelle : au xviie siècle, les « Modernes » se sont opposés aux « Anciens », parmi lesquels Boileau et La Fontaine, poètes eux aussi. Déjà se posait la question de savoir si la littérature, et plus spécialement la poésie, est nouveauté ou tradition, rébellion ou imitation. Le poète, pour créer, doit-il nécessairement se démarquer de ceux qui l’ont précédé, ou l’acte poétique doit-il s’inscrire dans une lignée ? Le secret de la création poétique ne serait-il pas dans

Séquence 4 : La rencontre amoureuse sous le signe de la poésie Elle était déchaussée, elle était décoiffée… Elle était déchaussée, elle était décoiffée, Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants, Moi qui passais par là, je crus voir une fée, Et je lui dis : « Veux-tu t’en venir dans les champs ? » Elle me regarda de ce regard suprême Qui reste à la beauté quand nous en triomphons, Et je lui dis : « Veux-tu, c’est le mois où l’on aime Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds ? »

Madame de La Fayette – La Princesse de Clèves (1678)LL1 – « La scène du bal »Etude linéaireGenre : Roman Mouvement littéraire : Classicisme, Préciosité Parcours associé : Individu, moral et société Introduction : La princesse de Clèves est un roman publié en 1678 anonymement par Madame de Lafayette qui appartient au courant littéraire du classicisme