Fulbert De Chartres

entre en jeu une question non pas seulement d’autonomie monastique mais d’influence, c’est que sous Odilon en effet cette influence acquiert une importance officielle et que les moines arrivent aux plus hauts postes de l’Église et de l’État. Fulbert de Chartres rend hommage à la sagesse des hommes de Cluny et à l’incomparable personnalité d’Odilon. Bouquet (Hist. de France,x, 61-72) de même. Et c’est sous Hugues, chef d’une vaste organisation internationale complètement indépendante, que l’attitude

comme l’« Iran extérieur ». Quelques coordonnées seront utiles : en Occident latin, la fin du Xe siècle et le début du XIe sont plutôt une période d’attente ; on ne peut guère signaler que les noms de Gerbert (Sylvestre II, 1003), Fulbert (1028) et l’école de Chartres, Lanfranc (1005-1089) ; saint Anselme naît en 1003. À Byzance, nous rencontrons le nom du grand philosophe néoplatonicien Michel Psellos (1008-1075). En Orient islamique, la pensée est en plein essor. Le grand théologien du

d’après une consultation juridique que Fulbert, évêque de Chartres, adresse à Guillaume V d’Aquitaine (1020). Dans cette consultation, Fulbert dit que « celui qui a juré fidélité doit s’abstenir de nuire à son seigneur. Ne pas nuire c’est ne pas porter atteinte aux biens, aux possessions du seigneur. C’est également ne pas porter atteinte à sa personne physique, à son honneur, à ses prérogatives s’il exerce des droits de puissance publique ». Fulbert de Chartres, dans sa consultation, insiste beaucoup

d’après une consultation juridique que Fulbert, évêque de Chartres, adresse à Guillaume V d’Aquitaine (1020). Dans cette consultation, Fulbert dit que « celui qui a juré fidélité doit s’abstenir de nuire à son seigneur. Ne pas nuire c’est ne pas porter atteinte aux biens, aux possessions du seigneur. C’est également ne pas porter atteinte à sa personne physique, à son honneur, à ses prérogatives s’il exerce des droits de puissance publique ». Fulbert de Chartres, dans sa consultation, insiste beaucoup

du serment de fidélité : Il s’agit cette fois d’obligations négatives : ne pas nuire. La théorie et l’inventaire en ont été faites par Fulbert de Chartres, ds une lettre adressée vers 1020 à Guillaume d’Aquitaine (cf. texte du dossier n°1, p. 13). Guillaume en était arrivé à ne plus très bien savoir quelles étaient les obligations des vassaux. Il le demande à Fulbert qui lui répond par une sorte de consultation : « Celui qui jure la fidélité à son seigneur doit toujours avoir présentes

deviennent simplement négatives. La théorie des obligations limitées a été élaboré par L'évêque de Chartres : Fulbert. Cette théorie va être créer en répondant à une interrogation formée par le duc Guillaume d'Aquitaine en 1020. Pour des raisons liées à un relâchement des liens vassaliques, le duc d'Aquitaine en été arrivé au point de ne plus savoir quelles étaient les obligations de ses vassaux. Fulbert de Chartes va accepter de donner une consultation et lui écrit la chose suivante : « celui qui jure

sous la féodalité de la foi qui implique de part et d’autre un engagement sans limite. Sur ce point nous disposons d’un texte célèbre que montre la transition entre les deux périodes féodales, c’est une lettre écrite vers 1020 par l’évêque Fulbert de Chartres au duc Guillaume d’Aquitaine qui le consultait sur l’étendue des obligations vassaliques. Dans sa réponse l’évêque énumère les obligations mais sans pour autant leur donner un contenu précis parce que à une époque où les liens personnels dominent

hommes. III) Les obligations féodo-vassaliques Fulbert, évêque de Chartres, une lettre écrite en 1020, consultation juridique au Dac d’Aquitaine qui avait du mal à obtenir des obligations. Qui se retourne vers l’évêque de sorte que soit exposer clairement les obligations de vassal. En espèce, le contre est bilatéral : chaque partie a des droits/obligations, lesquels font l’objet de sanction en justice. A) Les obligations du Vassal Fulbert a d’abord identifié des obligations qui découlent

Robert pieux ici, libidineux là, guerrier profanateur ailleurs, dont jamais plus depuis Helgaud de Fleury la biographie n’a été tentée(1) ? En 996, au mois d’octobre, le roi des Francs Hugues, surnommé Capet bien plus tard, achève de mourir près de Chartres, recru d’années et de fatigue. Cette usure, il la doit, depuis quelque temps, à son fils unique Robert. Agé d’environ vingt-quatre ans, ce jeune homme secoue de plus en plus vivement la tutelle paternelle. Il sent venu le temps de vivre pour lui-même

en perçoivent les fruits (fief) b) Le serment Le vassal jure fidélité sur la Bible ou sur les reliques saintes S’il manque à son serment : félon et parjure : il est voué à la damnation éternelle Consultation juridique de 1020 : Par Fulbert de Chartre pour Guillaume V d’Aquitaine : - ne pas porter atteinte aux biens du seigneur - ne pas porter atteinte à sa personne physique - ses honneurs - ses prérogatives si droits de puissance publique 2) Un lien réel : le fief